machine multifonction pour marbrerie polyvalente

Clément Loscri qui dirige la marbrerie Bollénoise s’être installé en 2020 dans un vaste atelier flambant neuf, et vient de s’équiper d’une machine à commandes numériques Hélios, qui lui offre une large flexibilité d’utilisation pour ses deux activités de bâtiment décoration et de funéraire.

Frédéric Matan a porté la Flamme Olympique

Frédéric Matan, tailleur de pierre et Meilleur Ouvrier de France, a porté la Flamme Olympique le 13 mai dernier, Boulevard du Jeu de Paume  à Montpellier.

Lyon accueille les 47èmes finales mondiales des WorldSkills

Du 10 au 15 septembre 2024, 1 500 compétiteurs de moins de 23 ans venus de 65 pays et régions des 5 continents vont concourir dans 62 métiers devant 250 000 visiteurs, démontrant leur excellence et leur savoir-faire. La taille de pierre sera en démonstration.

La Route de la Pierre  direction l’Asie Centrale…

Orianne Pieragnolo et Louis Dutrieux sont repartis ce printemps sur “La Route de la Pierre”, avec pour projet l’Eurasie à vélo pour une étude sur la taille de pierre. Nous vous donnons régulièrement de leurs nouvelles à travers leurs récits et photos.

La pierre symbole de permanence et de transformation

Vous avez un devoir envers l’Humanité : édifier l’écrin de l’humanisme par la pensée, la culture et l’art en respectant la dignité humaine. En un mot : Harmonie.

diamant/pierre naturelle, même combat... même résultat ?

Géant du secteur du diamant, naturel et synthétique, De Beers avait fait le pari de commercialiser des bijoux en diamant synthétique de nature chimique exactement similaire au naturel, mais à des prix cassés, afin d’ancrer chez les consommateurs une forte distinction entre ces deux types de pierre, et ainsi préserver le prestige et la désirabilité des pierres naturelles, nous révèle le quotidien Les Echos.

Résultat, De Beers avoue aujourd’hui que cette stratégie s’est révélée une erreur, car les pierres de laboratoire ont gagné des parts de marché auprès des consommateurs, les coûts de fabrication ont chuté et ont tiré vers le bas le prix de tous les diamants, naturels compris, qui aurait perdu entre    25 % et 30 % de leur valeur depuis 2022. Phénomène renforcé par la période récente d’inflation générale qui pousse les consommateurs vers des produits moins chers qui font encore baisser la demande pour les diamants naturels et donc leur prix. Les diamants de laboratoire sont ainsi passé de  1 % du marché il y a une dizaine d’années à 20 % aujourd’hui.

Le parallèle avec la pierre naturelle et les matériaux industriels de synthèse est forcément tentant, même si, pour le moment, les prix de ces matériaux, au moins dans le domaine de la marbrerie de décoration, ne sont pas forcément inférieurs à ceux de la pierre naturelle.

Mais l’exemple est extrêmement intéressant, puisque même un géant de l’économie mondiale doté de tous les moyens de le faire, n’a pas réussi à valoriser l’aspect naturel de son produit contre l’intérêt du prix de son concurrent synthétique. Imaginons une baisse drastique du prix des quartz de synthèse ou de la céramique - même si la part de marché déjà importante de ces matériaux n’oblige pas à cette stratégie - quels arguments resteraient-ils aux défenseurs de la pierre naturelle si ce n’est, peut-être, le coût environnemental de la fabrication de ces matériaux concurrents.

De Beers n’était sans doute pas le mieux placé pour utiliser ce thème de l’impact environnemental, puisque l’entreprise sud-africaine est à l’origine de la synthèse du diamant en 1960. Cela laisse sûrement encore une chance à la pierre naturelle de démontrer sa pertinence.

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les très bonnes histoires belges...

La Belgique fait partie depuis longtemps, des plus grands pays européens d’extraction, de transformation et de marché, pour les roches ornementales, grâce, notamment à la présence de très grandes entreprises, que ce soit pour la production de pierre bleue ou pour la transformation de granit.

Pays leader dans le domaine du commerce international de la pierre, il sait aussi prendre soin de ses ressources nationales et encourager  leur exploitation ou leur utilisation locale. Deux articles de ce numéro illustrent cette réalité : l’extension de la zone d’exploitation des Ardoisières d’Herbeumont, attendue depuis dix ans et qui va pérenniser l’activité pour cinquante ans (cf. p. 68), et le choix de la ville de Bruxelles de privilégier la pierre bleue pour l’un de ses aménagements urbains (cf. p.46), notamment argumenté par les avantages environnementaux que porte l’utilisation d’une pierre locale.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les deux grandes entreprises productrices de pierre bleue sur le Bassin de Soignies, ont œuvré de concert pour convaincre les élus locaux, et participé ensemble à une animation le jour de l’inauguration de l’aménagement.

Promotion collective, que cinq autres entreprises de la filière, producteurs ou fournisseurs de matériel, ont expérimenté avec succès lors de deux journée portes-ouvertes coordonnées, les 19 et 20 avril dernier (cf. p. 36). Une initiative originale, peut-être pas unique, mais extrêmement rare, certes facilitée par la proximité géographique, mais qui a le mérite de proposer une image de filière, au-delà des intérêts individuels des participants.

En terme de promotion de ses matériaux et de ses métiers de la pierre, la Belgique a toujours été un modèle, en particulier à travers le remarquable travail de l’association Pierres et Marbres de Wallonie depuis plusieurs décennies. En France, plus récemment, les associations régionales, que ce soit en Bretagne, en Bourgogne, en Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Sidobre ou dans le Midi, notamment portées par le dispositif des Indications Géographiques, font aussi un excellent travail au service des entreprises de la filière, chacune avec ses spécificités. Mais il sera toujours intéressant d’observer ce qu’il se passe outre-Quiévrain...

- Chantiers à Paris durant la période des Jeux Olympiques/Paralympiques

- Obligations de l'employeur - déplacements professionnels de ses équipes