Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Brèves

- Décès : Claude Besson nous a quittés

- Bronzes/espaces publics : Lyon choisit Barthélémy

- Thanatopraxie : une nouvelle école

- Don d’organes : retour à la case départ

- «21 grammes» : Un godemichet funéraire

- Grippe en 2015 : des statistiques arrivent

- Crématoriums : y aura-t-il assez d’usagers (usagés, usés et âgés) ?

- Suicides : crémation anticipée

- Cambriolage à St Avold : effraction aux pompes funèbres

- Vols au cimetière : l’astuce d’un père de famille

- Cimetière musulman : le Québec découvre et s’inquiète

- Marijuana et pompes funèbres : perte sèche à Varsovie

- Lemahieu et non pas le maillet : un client pas content, un concurrent, un mari jaloux ?

- Décharge en douce : la surprise de promeneurs

- Sécurité routière : un sponsor inattendu

- Agenda 2015

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Législation

Découverte d’ossements : Exhumation/Réquisition/Facturation

Concessions funéraires/Ayants droits et divorces

Devis-type/Débats et doctrine

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

monuments funéraires : Non, non, non, non, le pierreux n’est pas mort…

Oui la crémation continue à progresser. Oui la situation financière des ménages se dégrade encore en France. Oui les importations de monuments ont fait des ravages dans notre industrie, aidées en cela par les centrales d’achat. Mais… Ceux qui fabriquent encore du monument français se battent pour que leur activité perdure.

Certains marbriers et beaucoup plus de clients qu’on ne le croit sont sensibles à l’achat patriotique. Il subsiste encore un esprit de filière basé sur le service de proximité.

La filière emploie encore du personnel qualifié et dispose souvent de lignes de fabrication modernes. Le matériau français est moindrement affecté par le coût du transport alors même que l’euro recule sur le marché des changes.

Symbolique, esthétique, les guides du CTMNC, Eugène Lambert

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Ventes en magasin : objectif Toussaint

A l’appui des photos prises au salon Funexpo en novembre dernier, nous vous proposons un point sur l’évolution des gammes d’articles funéraires et fleurs afin de préparer vos commandes cet été.

Bien entendu, les toutes dernières nouveautés seront visibles à Paris en novembre prochain ou, si vous avez de la chance, quelques semaines auparavant grâce au commercial qui vous visite. En attendant, voilà une partie de ce qui est remarquable aujourd’hui dans les collections…

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

2015-2025 les nouvelles règles du jeu : les sens et l’essence du métier

De plus en plus d’entreprises ont été vendues à des fonds répondant à une logique centralisatrice. Cette évolution peut entacher la qualité des rapports humains tissés entre les familles et leurs interlocuteurs professionnels si les décideurs à l’échelle nationale n’ont pas conscience des clés qui priment dans ce domaine. Personne ne peut donc ignorer ce que vivent, ressentent et pensent les endeuillés.

L’analyse proposée par ce dossier lève le voile sur des notions rarement évoquées et pourtant centrales dans la vocation de services de pompes funèbres…

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Deux pour tous

- Notre mairie impose une réglementation particulière à des tombes sous prétexte qu’elles sont dans le rayonnement d‘un monument classé (église), en a-t-elle le droit ?

-  Notre mairie a installé un nouveau columbarium avec un règlement spécifique : pas de soliflore ni de portrait et la plaque de personnalisation (fournie par la mairie) doit être collée directement sur la porte et non vissée. Les services de la mairie imposent même une police avec une taille de lettrage est-ce légal ?

- Le caveau provisoire est-il obligatoire au cimetière ?

- Une cliente souhaite faire placer l’urne contenant les cendres de son chien dans son cercueil est-ce possible ?

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Transiter, un maître mot !

Le congrès de la Fédération Française de crémation, qui s’est tenu à Blainville dans la Manche le week-end de l’Ascension, a posé les jalons de l’avenir du mouvement.

L’inquiétude était palpable du fait de la baisse des effectifs (adhérents individuels, associations membres, lecteurs du magazine Transition). Mais des dispositions peuvent être prises pour assurer un avenir différent dans le droit fil des principes soutenus par les fondateurs.

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Et le père chuta sur la tête…

A Saint-Lô, dans la Manche, les pompes funèbres Izabelle ont ouvert un centre funéraire original par sa taille et son esprit. L’établissement étonne, interpelle et pour beaucoup de visiteurs «parle au cœur».  C’est parce que la famille Izabelle s’y est investie personnellement, physiquement, moralement et intellectuellement, en donnant le meilleur d’elle même au service de l’évolution du métier. Un pari sur l’avenir.

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Sur la rive droite du Rhône…

En dépassant Condrieu sur la départementale rejoignant Tain l’Hermitage, à hauteur de Chavanay, vous ne manquerez pas de remarquer la signalisation d’une chambre funéraire. C’est l’implantation récente d’un «résistant» qui a su se déplacer pour assurer la défense de son entreprise. Les Pompes funèbres Joly.

Funeraire Magazine - n°256 mai 2015

Danse macabre version 2015

L’activité française des pompes funèbres en 2015 est certes dominée par des marques (OGF, Roc-Eclerc, Le Choix Funéraire). Mais en réalité capitalistique, elle évolue différemment (OGF, Funécap, Sérénium).

Seule OGF fait encore partie des dominants selon les deux critères, marques et capital.

Funécap tient une position particulière. Ce jeune acteur devenu n°2 joue sur plusieurs registres au niveau de la marque, exploitant en propre Pascal Leclerc, travaillant aussi sous franchise Roc-Eclerc, possédant en outre France Obsèques Liberté et utilisant par ailleurs très souvent le patronyme commercial des entreprises intégrées par rachat. Sérénium suit le même chemin en exploitant les enseignes réputées sur leur bassin d’exploitation.

De fait, le marché se concentre de plus en plus sur le plan financier tout en gardant une apparence commerciale diversifiée afin de ne pas casser sur le plan local la dynamique des fonds de commerce. Néanmoins, ces opérations de reprise et de concentration (de «consolidation») peuvent peser in fine sur le rapport qualité/prix offert aux familles si les investisseurs n’ont pas la sagesse d’une patience de rentabilité. Or le marché vit aujourd’hui une rupture avec le rythme de croissance qu’il a connu depuis 1993. Contrairement à ces «vingt glorieuses», le rapport de force a commencé à s’inverser, donnant l’avantage au client final face au professionnel, Internet étant passé par là.

Et ce n’est qu’un début ! Le salon Funéraire Paris 2015 vous permettra de constater l’ampleur du changement qui va s’emparer de la branche entière. Au niveau des investisseurs il y aura du nouveau, donc des opportunités pour ceux qui veulent revendre pour partir à la retraite, s’orienter vers une carrière nouvelle ou tout simplement intégrer un collectif nouveau.

Ce qui veut dire, en gros : patientez quelques mois avant la vente de votre entreprise, si telle est votre option d’avenir (vous discuterez ainsi en position de force). Lire cet éditorial et retenir ce conseil peut vous rapporter gros…

Pour ceux qui n’en sont pas encore là, ce que nous souhaitons vivement pour les garder comme lecteurs assidus, nous leur conseillons de lire attentivement l’option page 16 ainsi que l’article page 28. En effet, l’identité de l’entreprise, les motivations des individus qui y travaillent et la nature de ce qui est offert aux familles, tout cela forme un tout indissociable et cohérent. C’est pourquoi on peut dire qu’à l’avenir, il y aura ceux qui se développeront essentiellement par le bouche à oreilles et ceux dont l’endeuillé découvre l’existence par Internet, par un plateau d’assistance ou par des publicités directes ou indirectes.

Dans le premier cas, il s’agit de répondre au mieux à des besoins.

Dans le second, la tactique repose sur la mise en œuvre de multiples stratégies de capture des clients.

D’un côté comme de l’autre, les stratégies diffèrent mais le critère déterminant sera la façon dont évolueront les pratiques de tiers payant : démocratique ou chasse gardée (braconnée) par des accords en amont (identité d’actionnariat, rétrocession de marges, etc.) ?

D’autres changements s’annoncent également. Le mouvement crématiste est à la croisée des chemins, voir article page 22. Parallèlement, la graniterie et la marbrerie sont vouées à impulser une évolution dans le culte du souvenir, voir article page 46.

Groupements et syndicats sont également entraînés dans la danse. Les uns et les autres ont leur propre histoire et des ambitions qui en découlent, si ce n’est des limites. Les assemblées générales de printemps nous permettront d’établir une photo de la situation dans la limite de notre présence à celles-ci. Gageons qu’on y évoquera le principal et pourquoi pas l’essentiel pour assurer à l’avenir un minimum de clarté et d’ouverture du métier…

Numéro en cours
N°323
05/2024
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