Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

C.S.N.A.F. : ouverture d’un nouveau chantier

La Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire, CSNAF, tout en renouvelant son conseil d’administration, a présenté en assemblée générale du 24 mai son initiative de création d’un site Internet dédié à l’information du grand public sur le funéraire et ses spécialités professionnelles. Une opportunité médiatique mise au service de toute la filière, tout comme le fut dans le même esprit la création du salon Funéraire au Bourget.

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Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

TVA, pompes  funèbres et  collectivités locales

Un rappel de la fiscalité appliquée aux opérations funéraires est paru le 12 septembre 2012 au Bulletin Officiel des Finances Publiques et des Impôts.

C’est un morceau d’anthologie qu’il faut néanmoins comptabiliser dans les pièces documentaires destinées aux archives pratiques.

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Cimetière : pionniers du «zéro phyto»

La direction des cimetières de la ville de Lyon a pris l’initiative de créer un colloque sur le thème de l’abandon total des pesticides phytosanitaires dans les cimetières.

Une initiative qui a mobilisé des nombreux cadres territoriaux venus de tout Rhône-Alpes écouter et découvrir sur site les nouvelles techniques permettant d’atteindre l’objectif de l’écologie dans les allées de cimetières.

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Lumière sur les pros

La foi d’un  jeune entrepreneur : portrait de Dimitri Girardi

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Lumière sur les pros

Endurance, volonté et audace : portrait de Serge Dabrigeon

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Centre funéraire : 10 ans après Le Pech Bleu célèbre  et se souvient

La SAEML des PFO, exploitant le Centre funéraire du Pech Bleu, à Béziers, a été créée en 2003 pour donner plus de souplesse de gestion au service public de pompes funèbres de Béziers tout en ouvrant le capital aux communes périphériques. Pour son dixième anniversaire, elle a édité un ouvrage commémoratif et pédagogique et organisé deux journées festives dont le principal s’est déroulé le 23 mai avec une conférence philosophique sur la mort, donnée par Luc Ferry, ancien ministre de l’éducation, et une autre sur le droit funéraire, donnée par Damien Dutrieux.

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

L’ossature bois : données d’un choix technique

Nous avons passé un accord de principe avec Es’prit Bois Construction : présenter leur nouvelle entreprise dans le cadre d’un article essentiellement technique qui permettra à nos lecteurs de peser le pour ou le contre du choix en faveur de l’ossature bois. Dont acte.

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Un défi pour le sens des funérailles ?

Inauguré courant mai, le crématorium de Semur en Auxois a fait grandement parler de lui dans la haute Côte d’Or, peut-être même bien avant son entrée en fonction.

Dans cette région de la France profonde, décorée de vestiges millénaires (à deux pas d’Alésia), l’Eglise catholique s’est révélée sur la défensive dans la perspective d’ouverture de ce crématorium.

Or paradoxalement ici, ce nouvel établissement a été conçu selon des critères profondément humains et confié en gestion à une famille de professionnels ouverts à la sensibilité chrétienne.

Sommes-nous alors en présence d’une situation qui réunit les paramètres conflictuels les plus récents et qui mérite des explications ?

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Survivre à la vente d’OGF…

La vente d’OGF qui semble se préparer concerne toute la filière et donc chacun d’entre vous. Ses conditions d’exécution auront des effets déflagrants car le repreneur sera obligé de concevoir des conditions nouvelles de fonctionnement du fait des nécessités d’amortissement du prix d’achat. Or ces conditions nouvelles bousculeront certainement les équilibres concurrentiels d’aujourd’hui.

Structurellement, OGF est resté un réseau succursaliste contre vents et marées, tant pour exploiter dans le passé des monopoles locaux que, depuis 93, pour répondre aux exigences d’une activité devenue hautement concurrentielle, avec les reculs successifs de son volume d’activité (mais pas de son chiffre d’affaires).

Or cette stratégie du statut quo, adaptée à un rôle de support spéculatif, aboutira logiquement à une remise en question de la structure du groupe pour absorber, une fois de plus si-possible, le coût de la reprise dans un environnement socio économique difficile pour les familles françaises.

Pour financer ce coût, les variables d’ajustement sont peu nombreuses et posent ici question :

-          Réduire la masse salariale ? A volume égal d’emploi, comment y parvenir quand les minimums prévus par la Convention collective sont devenus des maximums pour une grande partie des salariés ?

-          Gagner sur les achats auprès des fournisseurs ? Ce sera difficile car ces derniers ont déjà tout donné et accordé depuis 15 ans.

-          Augmenter les ventes ? Certes il y aura plus de décès mais les moyennes de règlement s’écroulent et la tendance ne pourra être que suivie par le groupe pour sauvegarder ses parts de clientèle.

Le marché funéraire doit en outre s’appréhender par la nature même de ses clients :

-          Il y a ceux qui dépensent en pensant qu’ils le doivent (mais ils le pensent de moins en moins classiquement avec le porte-monnaie, «maman avait des goûts très simples…»). Ceux qui «doivent» sont de moins en moins nombreux.

-          Il y a ceux qui dépensent en sachant qu’ils le peuvent (mais ils préfèrent dépenser pour consommer encore plus, dans d’autres domaines, et non en investissant dans un standing funéraire).

-          Il y a ceux qui veulent et ceux-là savent ce qu’ils recherchent : un rapport qualité/prix et de l’authentique, que ce soit pour l’hommage ou le souvenir.

Le repreneur d’OGF devra donc intégrer une nécessaire baisse de chiffre d’affaires par convoi, une tout aussi nécessaire qualification de l’offre aux clients et donc, à la clé, une motivation sans faille du personnel, avec toutes les conditions que cela suppose. C'est possible… au prix d’une révolution interne et c'est même nécessaire, malgré les bons résultats financiers dégagés jusqu’ici par OGF (gestion au bistouri…).

C'est précisément cette obligation de mutation du groupe qui pose à court terme question. En effet, bon nombre de PME ont aligné depuis des lustres leur politique tarifaire sur celle d’OGF moins tant… Au résultat, dès 2014, ceux qui ont pris PFG pour un baobab tarifaire risquent de se voir, d’un seul coup, les plus chers sur leur marché local. Voilà un danger, surtout si OGF devient un service intégré à une institution de prévoyance. Dans cette hypothèse,  la vocation économique du groupe changerait et sa politique tarifaire de même.

Dans ces conditions se pose alors un défi pour tous les professionnels funéraires  sans exception : baisser la moyenne de règlement des funérailles tout en maintenant le volume de chiffre d’affaires de l’entreprise sans peser pour autant sur le porte-monnaie des familles.

C'est possible dans le cas où l’augmentation du chiffre d’affaires «pompes» équivaut à une économie par ailleurs pour le client. L’une des dépenses qui entre dans cette catégorie, consécutive au décès, concerne les frais de notaire, indépendamment de toute question fiscale. Sans remplacer ce dernier, vous pouvez tout au moins financer son travail par un petit contrat d’assurances qui viendrait compléter la couverture classique des frais d’obsèques. Vous augmentez ainsi votre chiffre d’affaires et vous rendez service à votre client sans le pousser à une dépense supplémentaire.

Voilà un exemple de piste à suivre. Une autre consiste à être capable de répondre aux exigences les plus fortes, en pompes comme en marbrerie. Ici essentiellement, le professionnel de terrain a encore toutes ses chances par rapport à l’investisseur venant du monde financier, notamment anglo-saxon…

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

- Crématorium : Un défi pour le sens des funérailles ?
- Chambre funéraire : L'ossature bois : données d'un choix technique
- Lumière sur les pros : Serge Dabrigeon / Dimitri Girardi
- Centre funéraire : 10 ans après : Le Pech Bleu célèbre et se souvient
- Cimetière : Pionniers du «zéro phyto»
- Directive fiscale : TVA, pompes funèbres et collectivités locales
- CSNAF : Ouverture d'un nouveau chantier
- Salon Funéraire Paris 2013 : 80 % des objectifs atteints en mai
- Consommation et répression des fraudes :  «Rififi» de printemps

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N°322
03/2024
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