Réunis à Grenoble les 17 et 18 juin dernier, les membres de l’Union des professionnels du Pôle Funéraire Public ont tenu leur Assemblée Générale le 17 en décidant notamment une fusion avec la Fédération Nationale des Services Funéraires Publics (qui sera effective en 2010) et en rendant hommage à leur Présidente Corinne Loiodice (l’UPPFP fêtait à cette occasion son dixième anniversaire). Le lendemain était consacré à la tenue des 3èmes Etats Généraux du funéraire ouverts aux membres de l’Union Française du Funéraire, organisme interfédéral rassemblant des professionnels des secteurs public et privé du funéraire.

A l’occasion du vingtième anniversaire de son réseau point Funeplus, Loïck Rodde a recensé le travail accompli et récapitulé devant ses affiliés l’ensemble des services dont ils disposent.

La société Stonest, spécialisée dans la fourniture de monuments funéraires pour les marbriers et pompes funèbres a organisé ses 2èmes journées portes ouvertes les 12 et 13 juin dernier sur son dépôt de Saint-Cyr-en-Val (45). Ces journées avaient une double fonction : présenter les nouveautés pour la Toussaint 2009 et destocker certains monuments.

En assemblée générale le 20 juin dernier, les membres du réseau Funéris ont décidé d’opérer un changement radical face au développement du financement par avance des funérailles : Fin du militantisme à vocation syndicale et lancement d’une politique commerciale agressive sur le terrain de la prévoyance obsèques, tant mutualiste qu’assurancielle.

Les adhérents de la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire se sont réunis en assemblée générale le 12 juin dernier autour du président Rémy Bernier. L’occasion de réaffirmer l’engagement total du syndicat au service des fabricants français de produits funéraires.

Alors qu’il y a encore quelques années le marché espagnol montrait le visage d’une filière traditionaliste, l’image qui se dégage du salon Funermostra, à Valence, révèle l’existence d’une véritable révolution en cours : chambres funéraires ultra modernes, développement de la crémation, porosité du milieu funéraire par rapport aux grandes tendances des mentalités les plus actuelles. L’Espagne est en marche et les professionnels funéraires français doivent observer attentivement ce qui s’y passe !

L’ordonnance n°2008-507 a créé une sous-section du code général des collectivités territoriales dans la partie «opérations funéraires». Elle devrait être suivie de deux textes réglementaires (décret et arrêté) dont vous découvrirez ici le contenu. Ces textes, validés en septembre 2008 par le CNOF, ne sont toujours pas signés par les ministres concernés. Il y est question d’habilitation, de diplôme et de tout ce qui constitue l’essence même du système d’habilitation à la française. Comme nous vous l’avons signalé dans notre éditorial en juin passé, la directive européenne des services qui sera adoptée en décembre prochain promet de révolutionner le mode de fonctionnement des pays. Les textes que nous reproduisons ici reflètent la proposition de Paris en 2008 pour le funéraire. Mais quelle position tiendra le pays en 2010 ? Les textes annoncés sont-ils condamnés aux oubliettes ?

Dans un ouvrage qui va paraître au mois de septembre, François Michaud Nérard, Directeur Général de la SEM des PFI de Paris, développe une réflexion très approfondie sur le contexte du travail des professionnels funéraires dans le cadre d’une pandémie telle qu’on nous l’annonce avec des virus grippaux. Il évoque la spécificité des morts d’enfants et le caractère particulièrement dramatique d’une létalité importante. Il faut prendre très au sérieux le sujet qui est ici soulevé essentiellement sous l’angle de considérations d’éthique. Une pandémie pourrait avoir l’effet d’un tsunami sur la filière funéraire.

Face au danger d’une pandémie prochaine, la CPFM a rédigé cet été une circulaire d’information qui doit absolument être connue de tous. Nous la reproduisons avec son aimable autorisation.

Dans un passé militaire, deux catégories d’individus étaient systématiquement écartées de toute mission sensible : ceux qui prétendaient ne pas avoir peur et ceux qui démontraient à la moindre occasion être esclaves de leurs peurs (plurielles ou singulière, claustrophobie comprise). De fait, la peur est utile, elle participe même à l’instinct de survie. L’important, c’est de ne pas lui céder la conduite de nos décisions. La peur sera pour beaucoup d’entre nous au rendez-vous cet automne : - la grippe ? N’ayez pas peur d’elle mais agissez préventivement aux conséquences de la peur qu’elle peut engendrer parmi nos élus tout d’abord et parmi les populations les plus instables si les choses se gâtent, voire parmi votre personnel. Informez-vous et informez les autres ; - la crise financière ? N’écoutez pas les bonimenteurs. La faible reprise de l’été ne peut rien indiquer sur la possible panique des marchés lorsque l’Etat américain bouclera son année fiscale fin octobre. Mais soyez certains d’une chose : les familles vont de plus en plus «magasiner» les prix, comme diraient nos cousins du Québec. Alors soyez prudent et surtout souple en matière de gestion des engagements financiers sans hypothéquer votre avenir commercial faute d’avoir eu le courage d’investir pour le futur. Nul ne boira le champagne demain s’il ne risque rien aujourd’hui. - L’Europe ? C’est vrai que c’est un «machin», selon le mot du grand Charles. Mais cette Europe du libéralisme, épouvantable d’irresponsabilité, est un moindre mal face à un réflexe centralisateur parisien qui n’a pu justifier sa légitimité au-delà des limites du 19ème siècle. Paris n’est plus Paris et face à l’Europe, il faut tirer quand elle veut pousser, comme au judo. Le marché des services, à la Bolkenstein, fera des victimes parmi les récalcitrants et des gagnants parmi ceux qui auront l’intelligence de s’en servir, ne serait-ce que pour échapper à la logique des dinosaures… - Les contrats obsèques ? Mais quand comprendrez-vous que ce sont eux qui assureront votre niveau de chiffre d’affaires ? Sauf bien entendu si vous choisissez d’être figurant dans le film du bon sauvage… Alors groupez-vous et ne restez pas isolé quand ce sera la loi du nombre qui fera la différence Et par pitié, souriez ! Faites confiance à votre capacité de naviguer opportunément entre la catégorie du Français sauvage et celle du Français d’élevage. N’oubliez pas, pour y réussir, de bien distinguer la publicité (la réclame) et la véritable information. Car la paresse intellectuelle transforme n’importe qui en mouton de panurge…