Une proposition de loi visant à simplifier la réglementation a été déposée sur le bureau de l'Assemblée Nationale le 21 septembre dernier, quelques jours seulement après son annonce auprès des membres du CNOF. Elle est le prélude législatif à un ajustement réglementaire ultérieur. Les vacations de police sont maintenues à la fermeture du cercueil avant transport hors de la commune ou/et crémation. Elles sont aussi maintenues pour les opérations consécutives aux exhumations. Mais elles tombent pour tout le reste.

Les faits marquants du réseau Roc Eclerc vécus en ce début d'automne : inauguration de la maison funéraire des Arcades à Limoges, ouverture du magasin de Millau et lancement d'un nouveau gérant sur Aix en Provence. A l'échelle nationale, le réseau mise sur le développement du recours à Internet par les familles : accord avec la société Enaos pour les avis de décès en ligne et accord tout récemment avec la chaîne Rapid'Flore pour la commande à distance de fleurs à livrer en funérailles.

Les responsables de la Mutac ont convié leurs partenaires funéraires pour faire le point sur l'activité, l'actualité juridique liée aux contrats obsèques, leur présenter le plan de développement Mutac 2008-2013 ainsi que les nouveautés en produits et service. Deux journées particulièrement bien remplies à la fois d'étude et pleine de convivialité

Frédéric Piron, auteur des Guides PIRON, nous communique son analyse sur les modalités de prélèvement bancaire pour frais d'obsèques. Selon lui, il faut produire un engagement par lequel un des héritiers se porte fort pour le compte de tous les autres héritiers. Pour mémoire, notre dossier sur les procédures de tiers-payant, paru sur FM n°100 page 60, apporte un modèle-type de cet engagement. L'analyse de Frédéric Piron tombe à pic, au moment où les professionnels apprennent que la procédure de prélèvement bancaire ne s'appuie sur aucune solidité réglementaire.

Commandité par la Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire, CSNAF, Funéraire Magazine a mené une enquête sur les prix des services funéraires facturés aux familles. Des enseignements stratégiques émergent ainsi qu'un niveau crédible des prix, au-delà des affirmations parfois fantaisistes apparaissant dans les articles de grande presse...

Le 15 novembre à 16 h au salon FUNERAIRE, toutes les questions que vous vous posez sur l'opportunité d'adhérer à un réseau trouveront leurs réponses. Si vous adhérez déjà à un réseau, vous y trouverez la possibilité inédite de mesurer sa performance au regard de critères qui font leurs preuves dans ce domaine, quelles que soient les branches d'activité. Funéraire Magazine et Jean- Michel Illien, président de Franchise Management organisent en effet une conférence débat à laquelle toutes les têtes de réseaux du funéraire seront conviées. Une occasion unique de faire objectivement le point sur une question stratégique majeure pour la filière funéraire.

Le salon Funéraire a déjà vingt ans. Créé et maintenu sur le site du parc des expositions du Bourget, ce salon est devenu l'événement de référence à l'échelle internationale. Il mobilisera de nouveau un collectif de plus de 200 exposants réellement présents, sans compter les sociétés représentées. C'est donc à ce jour le rendez-vous majeur des professionnels funéraires qui sont sûrs, en tant que visiteurs, d'y trouver une offre très complète parmi le collectif de fabricants-fournisseurs.

Les plans réglementaire et législatif vascillent, après des années d'immobilisme. Les vacations de police devraient disparaitre pour une grande partie d'entre elles du CGCT si le Sénat ne s'y oppose pas. Le ministère de l'Intérieur pousse ce projet mais la commission des lois du Sénat dans laquelle figure Jean-Pierre Sueur a d'ores et déjà affiché son intention d'opposition. Son programme ? La proposition de loi Sueur ou le néant...même si celle-ci est truffée. Tant pis pour les professionnels, pour les mairies et les familles... De l'oxygène, les professionnels funéraires pourraient en obtenir avec l'abaissement du taux de TVA appliquée aux funérailles. Des amendements à la loi de finance vont aujourd'hui dans ce sens. Mais là encore, le Sénat peut tout remettre en question. L'Etat est d'ailleurs dans une posture morale assez contestable. En effet, à ce jour, l'essentiel des recettes de la filière est taxé à 19,6 %. Est-ce que vous connaissez une entreprise funéraire qui obtient un résultat d'exercice à un tel niveau ? Dès lors comment comprendre le bien fondé de manoeuvres politiques à ce sujet ? On devrait d'abord prendre en considération le sujet en connaissant les difficultés actuelles de nombre d'entreprises affectées par le recul de leurs activités. Le secteur funéraire a créé de l'emploi depuis la libération du marché en 93. Mais depuis la chute du nombre de décès, on assiste à des licenciements ainsi qu'à des fermetures d'entreprises dans des conditions parfois difficiles. La baisse du taux de TVA permettrait au moins de rétablir l'égalité concurrentielle de nos entreprises travaillant aux frontières. Fini le dumping au détriment des Français. L'enjeu n'est d'ailleurs vital que pour les entreprises qui ne profitent pas de la manne de plus en plus opulente des convois financés par la prévoyance funéraire. Chacun sait que cette manne est pour l'heure un terrain de chasse gardée. Et chacun peut s'apercevoir in fine que les portes se referment au nez et à la barbe des petits : diplômes bientôt obligatoires, repression inquisitoriale sur les entreprises (habilitation, concurrence et répression des fraudes etc) et pour finir, écrémage par la sanction économique (agrément des entreprises par les pourvoyeurs d'activité). Bien entendu, tout celà au nom de la qualité. Il est pourtant probable que familles seront demain servies par des salariés malheureux, que nos défunts seront “emballés” dans du cercueil chinois tout compris, que nos fabricants auront pour la plupart mis la clé sous le capiton et que le prix des funérailles sera déconnecté de toute logique comptable et professionnelle, pour le bonheur des spéculateurs de petites et grandes envergures et des hommes politiques qui jouent leur jeu. Dans ce contexte, l'appel au secours lancé par Rémy Bernier (p 16) doit être entendu car la diversité des fournisseurs représente l'ultime bouclier des PME. Quant à nos appels successifs à une moralisation de ce mileu, qui les a entendus ?

- la normalisation de votre choix - renouvellement de concession - tragédie du car polonais en Isère - Stone+Tec à Nuremberg - nouveaux rites au crématorium - entreprises : Hyodall, Anubis, Anchor, Easy Com, Mutac

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