Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Matériels de cimetière : une offre diversifiée et technique

Parcourir les stands concernés par les activités au cimetière revient à découvrir des cavernes d’Ali Baba, les quarante voleurs en moins. Le travailleur manuel y trouve ses fantasmes techniques et des conseils, des nouveautés. Rien que sur le plan des véhicules de chantier, outre l’option de l’achat ou de la location, les tonnages et aménagements varient. Même raisonnement pour les engins de chantiers. Quant aux appareils de travail et outillage, c’est toujours la chasse au trésor.

Vous êtes manuel et vous voulez vous rappeler ce qui était présenté au salon de Paris en novembre dernier ? Voici pour mémoire un tour d’horizon…

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Le phénomène «Printemps des Cimetières»

Annoncée en décembre dernier sur FM 261, l’opération Le Printemps des Cimetières a bien eu lieu le 22 mai et a rencontré un succès étonnement positif : près de 2 000 visiteurs dans 55 cimetières rhônalpins sur 51 communes, 48 organisateurs-animateurs et près de cent articles de presse. De quoi encourager une deuxième version dont on sait qu’elle aura lieu le 21 mai 2017. Si Dieu le veut…

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Salon Funexpo 2016 : Les organisateurs plaident pour la cause… A juste titre !

Infopro, qui organise Funexpo pour le compte de la FFPF, nous fait parvenir son communiqué de presse expliquant que le salon se présente bien malgré le changement de date, avancé à septembre au lieu de novembre.

Le pari a été pris d’avancer l’évènement à quelques semaines après la fin des vacances. Infopro nous dit pourquoi et nous transmet la liste des exposants fermement inscrits début juin. Reste à savoir comment se comporteront les visiteurs…

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Marketing (4ème partie) : les contrats obsèques et le devoir de loyauté

Alors même que nous avons expliqué sur FM 265, p. 34 et suite, pourquoi et comment le caractère testamentaire d’un contrat obsèques ne peut pas et ne doit pas aller jusqu’à désigner une entreprise de pompes funèbres pour exercer les funérailles, voici maintenant notre opinion visant à prouver que la filière funéraire et l’amont financier font fausse route en pensant que l’autorisation de publicité en faveur de la prévoyance funéraire profite également à la capacité de capture par avance d’une clientèle de pompes funèbres. La prévoyance funéraire devrait rester dans le cadre strict du financement et ne pas déborder sur le marché funéraire en faussant la concurrence et pénalisant les proches du défunt. La liberté de l’assuré, mais aussi de ses proches, n’a pas de prix ! Qui la défendra ?

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Journées UPPFP : une réalité en patchwork

Les journées nationales de l’Union des Professionnels du Pôle Public, qui se sont tenues à Lyon du 1er au 3 juin, interviennent comme une fresque rassemblant plusieurs niveaux de réalités : la gestion des cimetières, une vie en réseau, une réflexion sur le métier, des services qui s’adaptent et une dynamique interne d’évolution.

Trois journées sérieuses donc...

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Animation régionale : quel avenir pour les PME ?

Rassemblée à l’invitation de neufs fournisseurs associés dans l’organisation de l’événement, une quarantaine d’entreprises funéraires du Sud Ouest a réfléchi l’après midi sur leur avenir concurrentiel et ont clôturé leur présence avec une soirée festive.

Une troupe médiévale embauchait des acteurs ce soir là…

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Mutuelles funéraires : papiers s’il vous plait !

En intervenant le 1er juin devant les congressistes de l’UPFP, les responsables de La Maison des Obsèques ont apporté des informations supplémentaires sur la stratégie qui sera poursuivie. Au menu les orientations prises pour «harmoniser» en tandem le développement des activités entre les services funéraires publics et le nouveau réseau funéraire mutualiste. Et au final, visite du nouveau magasin des PFI de la région lyonnaise pour découvrir l’identité visuelle de cette nouvelle collaboration. Une véritable carte d’identité…

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Funéris à la croisée des chemins

L’année 2015-2016 a été bonne pour Funéris. Son assemblée générale s’est tenue comme d’habitude dans la convivialité, cette fois-ci au Tréport, au Nord de la Seine Maritime. Mais les travaux du samedi matin ont failli devenir ceux du samedi après midi tellement le programme était chargé et intéressant. Avec l’embauche de deux animateurs régionaux, la vie interne s’intensifie, avec notamment des réunions régionales. Mais comme ont pu le constater les adhérents présents au Tréport, l’évolution accélérée du marché pose également la question d’une adaptation tout aussi rapide des professionnels, avec de lourdes décisions à prendre. Thierry Ceotto a fait le nécessaire pour que chacun prenne la mesure du défi.

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Funé toujours plus !

Tout en étendant «toujours plus» sa gamme de produits et services pour que ses adhérents puissent être au top niveau sur le marché, le réseau Funéplus investit sur la communication afin que l’enseigne soit reconnue à l’échelle nationale.

Les affiliés sont invités à renforcer entre eux leur cohérence en réseau pour correspondre à l’image de marque d’une campagne de communication qui va être lancée sur les journaux régionaux.

Funeraire Magazine - n°267 juin 2016

Pensées précédant  la bataille…

Une nouvelle concurrence s’annonce sur un terrain quasi vierge et avec de nouvelles armes :

- Le pôle public et la Maison des Obsèques, service funéraire mutualiste. Pour l’heure, les mutuelles observent et apprennent les règles du jeu tout en s’accordant au plus près des besoins d’évolution des services publics locaux. Demain, les mutuelles seront en position de reprendre à bon prix OGF ou Funécap si l’une ou l’autre de ces forces est en difficulté. Idem pour les services funéraires publics au gré des politiques locales.

«MO» offre un outil nouveau au profit direct et indirect des familles couvertes par leur mutuelle.

- Roc-Eclerc est une marque façonnée par un nom médiatique, Leclerc, derrière lequel n’existait aucune force capitalistique. La reprise de la marque par Funécap change le rapport de force entre la tête de réseau et les franchisés. C’est le début d’une invitation pressante à utiliser à 100 % la centrale d’achat, c’est l’obligation de recourir au programme Arlequin appartenant à Funécap, etc. Evolution vers un groupe intégré ou rationalisation du réseau ? La question n’a plus de sens à ce jour…

- OGF a été cédée à 40 % par Pamplona à Ontario Teachers moyennant un prix survalorisant le groupe. Traduction concrète de cette opération : pour sortir par le haut, les actionnaires actuels devront garantir à l’acheteur potentiel un volume sur le marché (+ de 30 %) et une qualité du niveau moyen de ventes par décès, ces deux conditions étant liées. C’est la fin de la politique suivie depuis 95 où le profit global autorisait une réduction des parts de marché détenues par OGF, avec une politique d’assainissement et de consolidation de la rentabilité immédiate du groupe. OGF reprendra des parts de marché pour que ses actionnaires gagnent leur pari. D’où un plan de reconquête et une réorientation de la politique des filiales. Avec l’appui d’Internet tout est effectivement possible.

- Les PME ont choisi, ces dernières décennies, d’adhérer ou non à un réseau les fédérant sous enseigne commune. Quel que soit le choix de la PME, autonome ou membre d’un réseau, il lui faudra de plus en plus affronter une évolution de marché qui demandera des moyens considérables. Le client devenu Internaute, par exemple, est piégé par un pistage sophistiqué qui fait de lui une proie facile. S’insérer dans ce jeu sur la toile nécessite la disposition de budgets publicitaires hors de portée pour une PME. Comment répondre à ce défi sans s’unir ? Or la réponse à Internet est à double sens car il faut dégager un budget publicitaire pour y accéder sérieusement et disposer d’une intendance lourde pour y répondre (plateforme et procédures rodées d’assistance). Ce même type de complexité apparaît dès qu’on aborde le dialogue avec les grands comptes de la prévoyance funéraire.

Dès lors, il est à prévoir que la filière sera agitée par un OGF qui sort ses griffes, par un réseau Roc-Eclerc qui se refonde et peut-être aussi par un tissu de PME considérant que rester statique est un luxe dangereux en cette époque troublée.

A tout bien regarder, Le Choix Funéraire occupe une place à part en disposant d’une capacité technique unique en son genre, constituée en collaborant avec les grands comptes (la Poste, Crédit Mutuel, etc.) depuis 10 ans. Est-ce que ce réseau saura trouver des bases d’entente avec le reste du tissu des PME de la filière ? Si oui comment et avec qui ?

Reconnaître que ce réseau et toutes ses filiales sont en propriété collective constitue un préalable essentiel. Ensuite il y a le reste : une concurrence équitable des enseignes, une déontologie partagée… L’union des PME concernant Internet et les contrats obsèques n’est plus une option, c’est une nécessité. Mais comment y parvenir ? C’est çà la question…

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N°324
05/2024
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