Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Trophée Hygeco : détente sélect et internationale sur le green

Hygeco et le groupe de Facultatieve, maintiennent tous les ans un rendez-vous important au bénéfice des professionnels funéraires. La formule associe des activités sportives la journée et un dîner en soirée dans le cadre prestigieux du club du Lys, en forêt de Chantilly. A cette occasion, des liens cordiaux se nouent ou se confirment, tant au niveau français qu’international et d’année en année se constate la capacité mobilisatrice de l’évènement à l’échelle mondiale, notamment au regard des liens tissés par le groupe de Facultatieve.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Enquête de la DGCCRF : la paille et la poutre

La DGCCRF a mené une enquête sur les pratiques de prévoyance funéraires et publié les résultats de celle-ci le 28 août dernier sur son site Internet. Elle n’a pas su constater les pratiques d’organisation d’obsèques réalisées par des agences financières sans la couverture d’une habilitation funéraire. Elle ne s’est pas penchée sur les modalités de commissionnement illégal qui permet de capter en amont les activités funéraires ni sur l’encadrement juridique des pratiques de sous-traitance via les plateformes distribuant de l’activité aux opérateurs funéraires. Elle n’a pas non plus regardé dans quelles conditions les portefeuilles de contrats obsèques vont fausser totalement la libre concurrence dans le funéraire. Elle n’a pas plus vérifié les conditions d’établissement puis d’exécution des mandats civils de dernières volontés. L’enquête démontre la satisfaction des pouvoirs publics quant à l’application purement formelle d’une référence très limitée de textes juridico-administratifs comme le devis-type.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

PFI de l’Agglomération Lyonnaise : Lyon 2ème épisode

Après avoir présenté son nouveau magasin de l’avenue Berthelot aux collègues des services publics funéraires à l’occasion des assises de l’UPFP en juin (voir FM 267), les Pompes Funèbres Intercommunales de l’agglomération lyonnaise inauguraient officiel- lement la chambre funéraire modernisée en la présentant aux habitants et VIP locaux.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Journées Nationales de l’UPFP : objectif cohésion

Dans la foulée d’une assemblée générale extraordinaire de l’UPFP, Union des Professionnels du Pôle Funéraire Public, Mutac organisait ses journées nationales dédiées à ses partenaires. Etant donné les tensions qui ont accompagné en interne la mutation de l’UPFP, partenaire de La Maison des Obsèques, dont Mutac est actionnaire et diffuse les contrats de prévoyance, il fallait clarifier la situation. La nouvelle équipe directrice de l’UPFP travaillera dans la continuité des engagements pris par l’équipe précédente, La Maison des Obsèques a présenté pendant ces journées l’avancée et le sens de sa montée en charge sur le marché tandis que Mutac a informé et mobilisé ses partenaires comme elle le fait chaque année.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Nova Formation : inauguration parallèle

L’inauguration des nouveaux locaux d’agence Nova Formation à Dardilly, près de Lyon, s’est déroulée en marge du salon Funexpo le 23 septembre. C’est la sixième agence ouverte à ce jour. Elle accompagne le développement de l’école qui dispense des cours dans toute la France, selon le principe de proximité pour limiter les frais et les temps d’absence des stagiaires.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Fimo : le rendez-vous festif des marbriers

Rodolphe Nicolas, dirigeant de Fimo, outillage pour marbriers, implanté à quelques kilomètres de Chambord, pratique la formule de portes ouvertes suivies d’une soirée festive, sous chapiteau installé sur site de l’entreprise. C’était le 9 septembre dernier, avec un succès confirmé par les clients venant des quatre coins de la France.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

La Maison des Obsèques : premières acquisitions mutualistes

Le réseau mutualiste La Maison des Obsèques vient d’acquérir ses quatre premières unités. Son communiqué les identifie et précise l’esprit dans lequel elles ont eu lieu.

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Chambres funéraires - Groupe Berthelot : trente divisé par deux

C’est la logique du groupe Berthelot, installé régionalement entre Rouen et Paris : équiper chaque implantation du tout nécessaire pour pratiquer le funéraire.

Pour les trente agences de pompes funèbres accueillant des familles, le groupe dispose d’un maillage cohérent de quinze chambres funéraires. Dont la quinzième en date vient d’être inaugurée à Pontoise…

 

Funeraire Magazine - n°269 septembre 2016

Conte de père O.

Le dossier du mois précédent sur les contrats obsèques appelle une suite.

De fait, elle arrivera dans quelques semaines avec le lancement de notre colloque «lumières  lyonnaises» pendant lequel une avancée légale majeure sera annoncée, susceptible de raser les stratégies des forces financières actuellement engagées dans ce domaine si les acteurs concernés acceptent de se mobiliser (voir article page 52).

Il était aussi possible de s’attarder sur Funexpo. Ce sera fait en détail dans le prochain numéro, celui-ci témoignant seulement d’une première impression (voir page 48).

Finalement, par temps de pré-Toussaint, ce sont les rites funéraires qui ont retenu toute mon attention, envers et contre les banalités médiatiques habituelles en cette saison et à ce sujet  (qui accélèrent d’année en année notre chemin vers la calvitie tandis que  les arbres perdent leurs feuilles…).

En guise de sujet se prêtant à cette période spécifique, j’ai retenu l’exposition permanente «éternités» du musée lyonnais des Confluences (voir page 54). Elle m’a épaté par sa qualité scientifique tout en me faisant toucher du doigt le fait  que l’on connaît mieux désormais les rites funéraires exotiques ou relevant d’un passé lointain que ceux pratiqués chez nous il y a cinquante à cent ans.

Or, ayant vécu une jeunesse vosgienne en phase avec le quotidien des générations précédentes jusqu’au début des années 70, j’appartiens à une génération pivot qui sera bientôt en situation d’être la dernière à pouvoir témoigner de ce qu’était le vieille France traditionnelle lors des enterrements.

Ce qui explique en outre ma quantité de souvenirs personnels en matière de coutumes funéraires  tient  au fait que mon éducation a été confiée  à un précepteur qui était prêtre et qui m’entraînait à sa suite dans la célébration de la quasi-totalité des enterrements dans la paroisse (c’est de cette époque que date mon allure typiquement croquemort). J’ai aussi profité du témoignage et de l’enseignement des vieux paysans.

Somme toute, ce fut une enfance et une  adolescence pouvant être instructive aujourd’hui dans le funéraire et dont je crois utile de témoigner avant de passer aux «travaux pratiques» qui feront de moi, sans originalité, le locataire enfin muet d’une tombe.

De cela, j’en fis une force dès mon début de carrière comme maître de cérémonie car j’évoluais comme un poisson dans l’eau en montant des convois.

Certes aujourd’hui le funéraire a évolué au même titre que d’autres secteurs d’activités. Cependant, comme il est quotidiennement demandé aux opérateurs funéraires d’être des références à propos des usages funéraires, j’ai pensé dès la sortie du musée des Confluences qu’il fallait compléter cette visite par un rappel de ce qui se faisait chez nous il y a encore quelques décennies.

Aussi absurde que cela puisse paraître, le Français des années cinquante-soixante sera bientôt moins bien connu de nos jeunes générations que le Bantou de l’Afrique australe au 19ème siècle, par exemple. Il fallait remédier à cette situation, transmettre aux nouveaux professionnels de pompes funèbres les clés d’un passé encore récent qui explique pour grande partie l’existant d’aujourd’hui dans ses prolongations de pratiques ou au contraire dans ses frustrations. C’est tout l’objet du dossier «Gaston est mort» que vous lirez dans ce  numéro. J’espère  que vous l’apprécierez sans ironie et/ou nostalgie à l’égard d’attitudes que certains, hélas, peuvent trouver judicieux de traiter par l’ironie.

L’intérêt est  de reconstituer une époque et une mentalité qui fondent notre identité actuelle malgré le masque récent de l’audiovisuel, de l’informatique et d’Internet.

Comme dans le conte bien connu, je laisse alors dans ce dossier quelques petits cailloux destinés à la connaissance de la relève dans les effectifs de la branche funéraire.

Puissent-ils  trouver un intérêt à remonter cette piste les reliant à leurs proches ancêtres, Gaulois du 20ème siècle…

Funeraire Magazine - N°269 09/2016

- Editorial : Conte de père O.

- Réglementation des tiers : une énorme épée de Damoclès sur votre tête !

- Groupe Berthelot : trente divisé par deux

- La Maison des Obsèques : premières acquisitions mutualistes

- Fimo : le rendez-vous festif des marbriers

- Nova Formation : inauguration parallèle

- Journées Nationales de l’UPFP : objectif cohésion

- PFI de l’Agglomération Lyonnaise : Lyon 2ème épisode

- Enquête de la DGCCRF : la paille et la poutre

- Trophée Hygeco : détente sélect et internationale sur le green

- Tradition funéraire : de la dernière  heure  à la dernière pierre,  l’enterrement d’autrefois…

- Salon Funexpo : trop pompes !

- Marketing et stratégies : lumières lyonnaises

- Exposition permanente à Lyon : la mort a son musée

- Du cimetière éphémère au cimetière éternel

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N°322
03/2024
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