Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Journées Nationales UPFP : Retrouvailles à Chambéry

Les élus et techniciens territoriaux du Pôle funéraire public avaient leur rendez-vous de travail et d’amitié cette année à Chambéry. Une année après les élections de 2014, l’UPFP prend ses nouveaux repères relationnels et aborde comme à son habitude les chantiers du moment. Les débats ont prioritairement porté sur les difficultés engendrées par la nouvelle loi dite «de simplification» qui pose plutôt des problèmes à ce jour.

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Assemblée générale de la CFPM : les démocrates

Réunis ce 12 juin en Assemblée Générale, les membres de la CPFM ont réussi un dialogue positif et respectueux de toutes les sensibilités concurrentielles en abordant les questions d’actualité. En outre, une résolution a été votée pour abaisser le niveau de cotisation réservé aux petites entreprises. L’AG 2015 était un bon crû…

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Médias grand public et animation de réseau : les deux défis relevés par Funéris

Après une année 2014 marquée par le départ à la retraite de son animateur Jean Michel Chevrier, le réseau Funéris a recruté deux animateurs se partageant le territoire national tandis que depuis le siège à Vitry le François, une campagne de communication a été préparée pour devenir opérante à la rentrée, avec refonte du logo.

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Funécap et Pascal Leclerc : orientations nouvelles

Le groupe d’investissement panache les marques locales en patronymes et l’utilisation de la marque Pascal Leclerc, laquelle est aussi concédée en franchise à des entreprises indépendantes.  Philippe Gentil assume la présidence de la marque Pascal Leclerc et une fonction de «ministre des affaires étrangères» au sein du groupe tandis que Luc Behra est devenu Directeur Général des opérations, parallèlement à l’organisation territoriale de l’ensemble du réseau.

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Equipements pour marbriers : un nouveau départ

Philippe Berthelot a repris en juillet 2014 le fonds de commerce de la société ATMB (Applications Techniques pour les Marbriers et le Bâtiment). Devenue ATMB Services, l’équipe est restée pratiquement au complet et une réorganisation commerciale a été opérée. Ce chef d’entreprise atypique, issu du monde de la bureautique, n’a pas voulu tout révolutionner et s’est appuyé sur le savoir-faire de son équipe tout en développant certains produits auxquels il croit beaucoup.

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Monuments funéraires : l’ascension d’un granitier

Retour à la graniterie Eugène Lambert pour les portes ouvertes du 11 au 13 mai (avant le week-end de l’Ascension) et découverte de la genèse technique des monuments.

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Crématorium de Dunkerque : la garantie d’une famille

Installée depuis 125 ans à Dunkerque, l’entreprise de pompes funèbres dirigée par la famille Vandenbussche a obtenu la confiance de la Communauté Urbaine pour gérer en délégation son nouveau crématorium. C’est la preuve qu’il existe encore une place sur le marché pour les entreprises qui savent rassurer par un savoir faire ancré localement et garanti par une nouvelle génération prête à reprendre le flambeau.

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

Prends ton chèque et barres toi !

Les investisseurs de haut niveau redoublent d’efforts cette année. C’est à qui arrivera à séduire tel ou tel chef d’entreprise ayant acquis une envergure régionale. Dans pratiquement un an, la phase de consolidation du marché sera quasiment terminée. Il y aura deux ou trois blocs capitalistiques d’un côté et une myriade de PME de l’autre.

Des noms ? Nous en avons beaucoup en tête. Certains ont signé il y a quelques semaines ou quelques mois, d’autres sont en instance de le faire. Croyez moi, les programmes de rachat vont très vite et à des prix défiant toute logique comptable purement professionnelle !!!

Les règles du marché vont donc inévitablement changer et pas forcément dans le bon sens car une entreprise rachetée à quinze fois son résultat net d’exploitation est condamnée ensuite à d’autres méthodes de travail.

Les «gros» seront ainsi encore plus gros et miseront sur une collaboration avec les plus importants portefeuilles de prévoyance funéraire. Ils mettront aussi en œuvre des techniques de gestion rationalisée à l’échelle d’un secteur géographique. Mais est-ce que cela suffira pour assumer ensuite et en permanence le cash nécessaire prévu par les «business plan» ?

En effet, la durée de retour sur investissement, dans un contexte concurrentiel accru, s’étend de plus en plus (du «cinq à sept» classique, et oui…, on est désormais monté à dix au regard du chiffre d’affaires).  Dès lors, est-ce bien raisonnable de faire des propositions équivalentes à une rentabilité calculée sur quinze ans ? D’autant plus que les reprises s’accompagnent le plus souvent d’une perte de clientèle (très conséquente chez certains repreneurs, l’expérience le prouve). En outre, parier sur une augmentation de mortalité sans tenir compte de l’instabilité concurrentielle du marché et fonder ses prévisions sur une durée aussi longue me paraît un exercice risqué. Bref, il y a un loup dans tout cela et le «canis lupus» en question n’est autre que la tactique de la terre brûlée face à l’arrivée imminente (mais pas encore éminente) d’autres acteurs sur le marché.

Ajoutez en outre la vente pas vraiment surprenante d’une enseigne nationale, qui n’en finira pas de faire des bulles sur le marché, et les remous dans le pôle funéraire public, vous comprendrez alors qu’il est difficile de voir clair dans un bocal aussi agité.

De fait, quand nous nous retrouverons en novembre prochain au salon Funéraire Paris, nous risquons fort de traverser les allées comme un champ de bataille et il faudra compter les survivants.  Alors comment vont s’en tirer les «petits» dans ce grand bazar ?

En ce qui concerne les «moyens», ceux qui ont profité de la réforme de 93 pour se développer en régions, pour certains l’heure est venue d’oublier tous les grands principes, toutes les grandes paroles, l’histoire d’une famille, etc. Prendre le chèque et ne surtout pas se retourner pour regarder ce qui se passe ensuite, telle est la voie qui peut leur paraître évidente.

Les PME, de leur côté, doivent oublier le syndicalisme comme recours possible dans un tel contexte. Le salut, s’il vient à leur rencontre, aura surtout l’allure d’une novation commerciale. Le judiciaire n’est pas non plus exclu au pénal, il y a de la matière et de nombreux éléments pour l’alimenter, parfois même dignes d’un mauvais polar…

Faut-il croire que l’opinion publique pourra être prise à témoin comme au bon vieux temps de la lutte anti monopole ? Ni comptez plus : les techniques de capture de clientèle sont aujourd’hui particulièrement efficaces.

Alors une seule certitude s’impose : il faudra de plus en plus être sous une fontaine d’apport commercial pour garantir un volume d’activité sur le terrain.

Mais quel style et quelle identité de fontaine ? Toute la question est là.

Des réponses innovantes redistribueront peut-être les cartes, tout du moins faut-il le souhaiter. A condition, néanmoins, que les PME acceptent d’évoluer…

Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

- Prends ton chèque et barres toi !

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Funeraire Magazine - n°257 juin/juillet 2015

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N°324
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