Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

Funécap-Pascal Leclerc : à confession…

Dans un entretien au siège social parisien, Philippe Gentil nous a expliqué la logique de fonctionnement et les objectifs poursuivis dans le funéraire par le groupe d’investissements Funécap  possédant entre autres marques l’enseigne Pascal Leclerc.

Jusqu’où iront-ils ? Pourquoi ? Pour qui et comment ?

Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

Crématiser en toute sérénité

La ville de Sées a confié au groupe Sérénium, via sa filiale Mélanger, la conception puis la gestion déléguée de son crématorium inauguré le 28 avril dernier.

Ce jour là, les politiques locaux ont témoigné en toute sincérité l’estime qu’ils portent aux professionnels de pompes funèbres.

A cette occasion, le groupe se dote d’un premier crématorium avec une compétence à saluer.

Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

Un carrossier nous invite à rêver…

A contre courant d’une approche réaliste mais triste des réalités, la carrosserie italienne Pilato garde une capacité impressionnante de se positionner dans des projets luxueux et d’avant-garde, pour servir le besoin éternel des hommes devant la mort :

celui du rêve le temps d’un moment exceptionnel.

Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

Les dessous chics  d’un crématorium

Les PFI de l’agglomération grenobloise, gestionnaires déléguées du crématorium de Gières, ont finalisé en 2013 l’équipement de filtration des fumées requis par l’arrêté du 28 janvier 2010.

Pour y parvenir,  Facultatieve Technologies a installé une ligne de filtration collectant en chaudière unique de refroidissement les fumées émanant des deux fours.

Le tout sans interférer sur le fonctionnement habituel du crématorium.

En soi c’est déjà une prouesse mais au-delà, une visite des lieux permet de constater le soin extrême qui a été attaché aux travaux.

Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

L’avenir se profile…

Force est de constater que depuis environ 15 ans, OGF évolue isolément, contrairement à son implication dans la filière par le passé. Mais il exerce une influence réelle sur le marché, certes discrètement, au moyen de sa politique de croissance externe.

En parallèle, les vingt dernières années ont été propices au développement de structures régionales, de taille moyenne sur le plan économique et c'est une nouveauté décisive alors que la filière ne connaissait qu’un «gros» et une multitude de petits. L’incidence d’une telle évolution est capitale car passé un seuil de développement, une entreprise peut difficilement se faire reprendre autrement que par le haut, de manière capitalistique et non plus par transmission familiale ou par alliance locale. Il faut en déduire que le marché va se concentrer avec plusieurs entités de type OGF, à couverture nationale. L’interview de Philippe Gentil sur ce numéro (page  ) est à ce titre instructif.

Deux situations concurrentielles locales peuvent en découler.

La première, classique, repose sur l’achat d’une entreprise importante dans son secteur  par un groupe lui étant déjà concurrent. Ce type d’opération a souvent pour effet immédiat d’augmenter le prix des funérailles grâce au contrôle de la quasi totalité de la clientèle locale. Avec les implantations physiques concernées et la force des habitudes, il faut ensuite beaucoup de trésorerie et de patience pour qu’un nouveau concurrent s’installe.

La seconde, nouvelle, verra s’affronter sur un marché local deux ou plusieurs «gros» qui mèneront des campagnes promotionnelles tout en s’opposant à partir de chambres funéraires bien sûr, mais aussi de crématoriums (si un schéma directeur des crématoriums pointe à l’horizon législatif, ce n’est pas un hasard…).

Vue de Paris et à l’issue des politiques d’achat d’entreprises, la France du funéraire aurait vocation à être découpée en marchés régionaux protégés de toute véritable concurrence. Dans ce scénario, l’avenir des PME se réduirait aux interstices, dans les zones déconcentrées économiquement.

Or avant d’en arriver là, les PME détiennent encore une carte à jouer : le maillage en réseau, par voie de marque ou par groupement d’intérêt économique.

Cette option se greffant sur le statut d’indépendant doit influer positivement sur les coûts d’exploitation ainsi que sur la dynamique commerciale au service de chaque maillon de la chaîne. Reste ensuite à trouver le bon équilibre entre l’intérêt de chaque PME et celui de son réseau ou de sa marque. Rappelons que, hors OGF aux ratios plus attractifs, la rentabilité nette de filière après impôts voisine les 8 % (source Xerfi).

Dans ce contexte, une marque ambitieuse qui demande un effort financier conséquent doit penser parallèlement le modèle économique de ses membres pour que chacun y trouve son compte. Dans certains cas, selon la taille de l’entreprise et sa stratégie tarifaire, le modèle de la franchise est moins adapté qu’une licence de marque et dans d’autres, c'est le contraire.

En 2014, nombre d’entreprises feront un choix sur cette question.

En amont, le secteur de la finance va aussi se positionner : miser sur quelques partenaires importants et saupoudrer le minimum aux PME ou, au contraire, choisir un partenaire privilégié couvrant l’ensemble du territoire national et pourquoi pas un réseau de PME ? La question s’est posée à la BNP, en partenariat depuis plusieurs années avec le réseau Le Choix Funéraire et choisissant à partir de la rentrée prochaine la première solution via l’OFPF, c’est-à-dire le partenariat avec des enseignes nationales.

Providentiellement, la convention présentée par l’OFPF est très maladroite, dangereuse d’ailleurs pour ses signataires sur le plan juridique et absurde sur le plan comptable. Cela suffira-t-il pour qu’elle soit classée sans suite ? Dieu seul le sait…

En face, le service public apparaîtrait de plus en plus comme un recours pour les familles confrontées à des tarifs excessifs ou des prestations rabotées. Viendrait ensuite un nouveau type d’acteurs dans la filière, sur base associative et capable de faire exploser progressivement des monopoles commerciaux nouvellement installés. On ne peut qu’y penser en lisant l’article dans ce numéro à propos des funérailles catholiques…

Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

- éditorial : l’avenir se profile

- PFI Grenoble : les dessous chics d’un crématorium

- corbillards : un carrossier nous invite à rêver…

- Sées : crématiser en toute sérénité

- Funécap-Pascal Leclerc : à confession…

- Travaux réglementaires : douleurs d’actualité

- contrats obsèques :

- dossier : faut-il avoir peur de l’église ?

- A.G. CSNAF : prendre du recul et agir en fonction

- Assemblée générale de Funéris : talents conjugués

- plaques, bronzes, fleurs : étonner et garantir

- Cimetière : Terres d’exil définitif I

Funeraire Magazine - n°246 mai 2014

- éditorial : l’avenir se profile

- PFI Grenoble : les dessous chics d’un crématorium

- corbillards : un carrossier nous invite à rêver…

- Sées : crématiser en toute sérénité

- Funécap-Pascal Leclerc : à confession…

- Travaux réglementaires : douleurs d’actualité

- contrats obsèques :

- dossier : faut-il avoir peur de l’église ?

- A.G. CSNAF : prendre du recul et agir en fonction

- Assemblée générale de Funéris : talents conjugués

- plaques, bronzes, fleurs : étonner et garantir

- Cimetière : Terres d’exil définitif I

Funeraire Magazine - n°245 avril 2014

nouvelles brèves

- Mortalité : moins 16100 en trois mois

- Cercueil raccourci au cimetière : et alors ?…

- Corbillard climatisé : attention aux haltes nocturnes

- Cimetière de Thiais : des sépultures clandestines

- QR code : Jean Pierre Sueur s’alarme…

- St Quentin : fric frac au cimetière

- Berlin : le carré des lesbiennes

- Sida et thanatopraxie : une réforme et on verra…

- Salon Tanexpo : Nino Leanza est décédé

- Cimetières marocains : meilleure qualité que le libanais ?

- Val d’Oise : 10 tombes chutent de 40 mètres

- agenda 2014

Funeraire Magazine - n°245 avril 2014

Legislation

- décès d’enfant à la naissance : certificat portant acte de naissance et de décès

- difficultés des petites entreprises du secteur face aux nouvelles exigences de formation et d’expérience professionnelles

Funeraire Magazine - n°245 avril 2014

Cimetière : vivant funéraire lituanien

Vilnius, capitale de la Lituanie qui vit naître l’écrivain Romain Gary et le violoniste Jasha Heifetz, et dont le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, possède plusieurs cimetières, Sainte-Euphrosyne, Razu, Suderves, Saltonisku, les Bernardins… et surtout Antakalnis, à tout point de vue le plus important d’entre eux.

Numéro en cours
N°322
03/2024
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