Funeraire Magazine - n°237 juin/juillet 2013

Identité et méthode

Funéris a organisé son assemblée générale le 1er juin en Bourgogne, selon le principe bien établi d’un tour de France des régions. Enregistrant une mobilisation réussie, le réseau a concilié comme d’habitude travail, information et détente.

Funeraire Magazine - n°237 juin/juillet 2013

Amours sur pneumatiques

Alain Guérinet est représentatif d’une génération d’hommes qui ont tout sorti de leurs mains et de leur tête, avec du courage, de la persévérance, de l’ingéniosité et, il l’avoue, une pincée de chance. Vous le connaissez comme carrossier funéraire, mais le connaissez-vous comme amoureux de vieilles voitures ? Et comme père et grand-père ?

C’est un homme passionnant que nous vous invitons à découvrir ce mois-ci.

Funeraire Magazine - n°237 juin/juillet 2013

Un jardinier à votre disposition

N’hésitez plus à proposer vos services d’entretien de sépultures.

Depuis 2008, la société En sa Mémoire développe des contrats de nettoyage de tombes, soit en direct par Internet, soit en sous-traitance pour le compte de professionnels funéraires.

Vus depuis la position de proches du défunt habitant loin de la tombe familiale, ces services sont essentiels et participent à une bonne évolution du deuil.

Sur le plan purement technique, l’intervention s’appuie sur des éléments logistiques rassurants et sur un engagement de qualité garantie. Les explications de Yann Lepage.

Funeraire Magazine - n°237 juin/juillet 2013

Alea jacta est…

Mis à part Norwich Union, Prolier et ses boîtes de pâté fournies gratuitement aux souscripteurs il y a vingt ans, ce ne sont pas les assureurs qui sont les plus contestables sur le marché des contrats obsèques mais pour partie d’entre eux certains professionnels funéraires.

Les deux mamelles pouvant alimenter - quand il est médiocre - un financier ou un stratège impliqué sur le marché des pompes funèbres sont bien connues. La clientèle que l’on ne saurait gagner par une réelle qualité est à capturer «en douce» soit au sein de l’hôpital (ce qui est parfaitement illégal), soit auprès de l’assureur (ce qui est parfaitement légal).

Ce sont les deux ficelles sur lesquelles peut tirer un gestionnaire qui ne veut rien comprendre à la mort et qui se fiche complètement de la dimension humaine sous-tendue par des funérailles ou par la gestion quotidienne de son personnel.

Petit à petit, ces réalités ont été découvertes par  les assureurs au vu des plaintes formulées par les familles de leurs souscripteurs. De fait, il faut se méfier de contrats qui n’engagent pas l’honneur personnel d’un entrepreneur (ou élu) vivant en osmose avec la population de son secteur et ce, parfois ou souvent depuis plusieurs générations.

C’est donc sous cet angle qu’il faut situer la nouvelle réforme du cadre légal des contrats obsèques. Les «parlementaires-sandwichs» n’ont pas eu cette fois-ci beaucoup droit à la parole. L’argument de l’affectation des fonds disponibles pour payer prioritairement les funérailles a été entendu mais pas pour passer dans le même lot la promotion d’une appellation contrat obsèques profitant seulement aux professionnels funéraires.

Bien entendu des gémissements vont monter des chaumières au luxe feutré.

Le cœur de nos ministres restera-t-il insensible à autant de détresse ?…

Mais faute d’une surprise réglementaire, il ne faudra plus compter sur une appellation «contrat obsèques d’origine contrôlée», sauf coup de butoir à la hussarde et en nocturne parlementaire. On connaît bien ça dans le funéraire…

Mais pour l’heure, qui s’annonce funeste pour les psychorigides, faute de pouvoir recourir à une appellation «obsèques délimitées de qualité supérieure» qui aurait dû leur procurer une ivresse sans vergogne, les assureurs ont sauvegardé néanmoins et férocement leurs intérêts.

En 2008 les contrats ne devaient-ils pas être garantis par une hausse calquée sur le taux d’intérêt légal ?

Retour désormais à la case départ dans le code des assurances où 85 % de la cotisation du souscripteur seront placés en produits financiers et où l’assureur perçoit sa dîme sur les intérêts de la provision mathématique du contrat avant même de revaloriser la garantie du client.

Mais là, nous sommes dans le folklore bien connu des compagnies…

Légitime d’ailleurs, il faut bien que l’assureur garde son os à ronger. Désormais, la stratégie des grands boulevards est fixée : soit englober le contrat obsèques dans le flou artistique d’une prévoyance dédiée aux frais de fin de vie, soit se séparer de toute attache avec un intervenant particulier de la filière funéraire.

Dans la seconde hypothèse, tout sera indicatif et rien ne sera formel, sauf le montant du chèque et l’assurance de pouvoir recourir à un ange gardien par ligne téléphonique à numéro vert ou par Internet.

Dès lors, le rapport entre l’assureur et l’intervenant de pompes funèbres devra s’appuyer sur un consensus indiscutable, un niveau de qualité rassurante pour le client et ses proches qui pourront garder le choix de l’intervenant de pompes funèbres sans risquer, normalement, de tomber sur un margoulin.

Cela aurait pu profiter à l’Afnor mais celle-ci semble avoir déjà trébuché sur le tapis d’entrée des pompes funèbres. Resquiescat in pace…

Cette situation va donc pousser les professionnels de pompes funèbres à mettre au point un référentiel offrant un meilleur rapport qualité/prix que tout ce que l’on a connu jusqu’à aujourd’hui comme système labellisant. C’est à eux de le faire et pour leur propre compte.

Le vin est tiré, il faudra le boire, jusqu’à la lie pour les uns et l’hallali pour les autres…

Funeraire Magazine - n°237 juin/juillet 2013

- Cimetière : un jardinier à votre disposition

-  Lumière sur les pros : amours sur pneumatiques

- Réseau : identité et méthode

- Usage des devis-type : la Fédération Française de Pompes Funèbres obtient satisfaction

- Assureurs, pompes funèbres et contrats obsèques : vers un nouveau testament ?

- Etude CPFM/Crédoc : Les pompes funèbres :  un marché comme les autres ?

- Salon Funermostra : une nouvelle philosophie de services

- La mort en ce jardin III -?De l’île des peupliers à la pelouse du souvenir

Funeraire Magazine - n°237 juin/juillet 2013

- Cimetière : un jardinier à votre disposition

-  Lumière sur les pros : amours sur pneumatiques

- Réseau : identité et méthode

- Usage des devis-type : la Fédération Française de Pompes Funèbres obtient satisfaction

- Assureurs, pompes funèbres et contrats obsèques : vers un nouveau testament ?

- Etude CPFM/Crédoc : Les pompes funèbres :  un marché comme les autres ?

- Salon Funermostra : une nouvelle philosophie de services

- La mort en ce jardin III -?De l’île des peupliers à la pelouse du souvenir

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Législation

- Funérailles : contrôles de police : indélicatesse du fonctionnaire - Problème médico-légal et soins de conservation

- création de chambre funéraire en milieu rural

- modèle de devis, contenu

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Nouvelles brèves

- Saint-Brieuc : les privés en appellent à la CCI

- Attentat de Boston, suite et fin…

- Cercueil Monster High : bonbons, caramel, chocolat…

- H7N9 : le point fin mai

- Albi : du funèbre au funambulisme

- Exhibition au cimetière : arrêtez, vous êtes cerny !

- Lyon Guillotière : pierre et pissenlits

- Courrier fiscal au cimetière : la blague du gendre

- Carrés musulmans : les revendications évoluent

- Tourcoing : les arts de la rue

- Affaire de Bergerac : verdict fin juin

- Israël : impôt sur les tombes

- Chambre funéraire : Leclerc rachète une église

- Allemagne : la bière conserve

- Lens : mort suspecte d’un gardien de cimetière

- Corbillard : le Nautilus repéré dans la Sarthe

- Cimetière de Thiais : découverte d’un renardeau

- Contre les pigeons : le «prédator-terminator»

- Lot et Garonne : enfin un cimetière !

- Sète : funeste quiproquo

- Cimetière à Guise : distributeurs automatiques de plaques

- Italie : cercueil anti-voleurs

- Vandalismes au cimetière : très tendance à ce jour ?

- agenda 2013/2014

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Consommation et répression des fraudes : «Rififi» de printemps

Florian Leclerc allume les feux judiciaires en proposant de sublimer tout d’abord les hôpitaux et ensuite les services publics de pompes funèbres tandis que Maître Jacques Storelli, avocat émérite dans le contentieux de pompes funèbres, nous explique comment il travaille sur dossier avec ses clients.

Funeraire Magazine - n°236 mai 2013

Salon Funéraire Paris 2013 : 80 % des objectifs atteints en mai

Outre un programme d’animations qui prend corps, les organisateurs du salon, CSNAF et Reed Expo, se félicitent d’une dynamique commerciale quasi intacte face à la crise économique générale. L’essentiel de ce qui se prépare…

Numéro en cours
N°324
05/2024
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