Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Nouvelles brèves

- Belgique : contrat obsèques, un professionnel se fait la malle

- Hôpital de Gilly : résurrection sans mystère

- USA - A vendre : cercueil plus squelette

- Hongrie : funérailles gratuites

- Argentine : attention aux vagues !

- Guatemala : cimetière et spectacle nocturne. Le nécrotourisme

- Suisse : non aux carrés musulmans !

- Corée du Sud : un veilleur sur les ennemis

- France : fossoyage - Déminage au cimetière

- Corse : le feu de plus belle !

- Capital décès supprimé pour presque tous

- Cimetière : le scandale arrive

- OGF-PFG : vente à des Anglo-Russes ?

- Incendie : le funéraire compte un héros

- Sublimatorium Florian Leclerc : Tonnerre de Brest !

- Méru (Oise) : le volcan se réveille

- Rapatriements au Maghreb : scandales à foison

- Crémation et Bouddhistes : des ennuis pour les urnes

- Sénat/loi bancaire : le lobbying Sueur

- Reims : surprise en fauteuil roulant !

- Niort : cimetière écolo

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Législation

- mise en bière en chambre  funéraire

- pourvoir aux funérailles et droits de la concubine

- validation du diplôme dans le secteur funéraire

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Restauration - Création au Père Lachaise

André Chabot vient de créer au Père Lachaise une dernière demeure personnelle et personnalisée, symbole de ses activités. Voici l’histoire du projet et le film de sa réalisation.

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Le funéraire à Stone+Tec : natürlich !

Sur leurs monuments funéraires, les Allemands expriment la perte d’un être cher en évoquant la nature et l’univers, complémentairement à l’expression de la foi chrétienne. Ils précèdent de longue date les évolutions qui pointent aujourd’hui sur le marché français.

D’où l’intérêt d’observer le choix des matériaux, de leur traitement de surface et de la symbolique se dégageant des monuments qui furent exposés au salon de Nuremberg.

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Marbrerie : fallait-il interdire la descente en rappel sur les monuments de cimetière ?

Depuis la loi du 19 décembre 2008, la hauteur des monuments est exposée au pouvoir réglementaire du maire, malgré la volonté du législateur de ne pas toucher à l’esthétique des monuments.

Faute de précisions utiles à ce sujet par décret ou par circulaire, aucune commune n’est à l’abri du ridicule ou de l’abus de pouvoir.

En attendant le moment inévitable où le juge s’en mêlera…

Un dossier exhaustif consacré à l’une des parties molles du droit funéraire français qui détient pourtant le record mondial absolu de complexité juridique, dans l’attente d’un premier prix d’humour noir tout aussi mérité.

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Cérémonies civiles : un déroulé logique et indispensable

- A titre d’exemple et à l’appui de la description d’une cérémonie civile qui a eu lieu en juillet à Saran, dans le Loiret, menée par Benjamin Thion pour Roc-Eclerc de la Chapelle Saint Mesmin, nous vous invitons à réfléchir sur les raisons qui permettent d’affirmer que le rite a ici pleinement joué son rôle dans la qualité du dernier hommage rendu au défunt.

- Au rang d’une simple suggestion, nous vous décrivons l’organisation d’un rite court mais psychologiquement dense tel que nous l’avons parfois pratiqué au crématorium ou au cimetière.

- De manière très concrète, nous vous présentons en troisième partie de ce dossier le concept Personifia que commercialise depuis le début de l’année Amégapub. Il peut vous apporter des facilités de proposition en matière de cérémonial crématiste ou civil…

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Assemblée Générale de la CPFM : de Nelly à Richard

La CPFM a vécu en début d’année un virage important avec le départ en retraite de Nelly Chevallier-Rossignol, remplacée dans son poste de Délégué Général par Richard Feret.

Ce poste stratégique passe d’une qualification personnelle en relations humaines (anciennes fonctions de Nelly) à celle du marketing et développement (anciennes fonctions de Richard Feret). Ce changement n’est pas neutre car il permet de décrypter l’actualité du syndicat.

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Convention 2013 Le Choix Funéraire – Eco Plus Funéraire : se rebiffer face aux fonds de pension

En juin dernier, c’est à Madère que la S.A. UDIFE, propriétaire des marques le «Choix Funéraire» et «Eco Plus Funéraire», a convié ses  associés en convention annuelle. Un rendez-vous animé par Michel Choukroun, consultant en problématiques de distribution et professeur affilié à l'Université Paris Dauphine. Résultat : les «privés» se rebiffent contre une situation de retour de monopole par l’argent et réaffirment le caractère essentiellement humain de leur métier…

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Le cimetière-école : ça marche !

Point Funéplus a lancé son école du cimetière en 2012 et clôturé sa première session à la fin du printemps en diplômant deux stagiaires en aboutissement d’un contrat de professionnalisation. La seconde session sera organisée fin septembre. Et les résultats sont là, comme nous en ont témoigné les entreprises qui avaient envoyé des élèves. Jacques Marionneau  et Loïck Rodde sont de véritables pionniers en la matière et l’histoire de la filière s’en souviendra probablement car nous croyons à la qualité et à l’utilité de cette initiative, tant pour les stagiaires en demande de travail qualifié que pour les entreprises en recherche d’ouvriers fiables.

Funeraire Magazine - n°238 aout 2013

Désordre public

Nos nécropoles sont devenues le théâtre des pires absurdités que l’on pourrait recenser comme on égrène un chapelet :

- beaucoup de communes pratiquent la reprise des concessions sans procéder à l’exhumation des «occupants» et recèdent la jouissance du terrain en l’état

- depuis la loi du 19 décembre 2008, on attend toujours que la réglementation précise le pouvoir de police du maire sur les tailles de monuments (où  commence l’ingérence restant  interdite sur l’esthétique ? Voir notre dossier page 36).

- les terres de concessions : certains maires  décrètent que ce sont les particuliers et leurs artisans qui doivent régler à leur échelle individuelle un problème qui n’est gérable qu’à l’échelle collective (voir dossier sur FM 229, la politique de l’autruche).

- la clé du portail du cimetière : depuis vingt ans, certaines communes jouent à cache- cache avec les marbriers à la suite d’une paranoïa administrative (impossibilité de travailler avec un portail fermé à clé, horaires d’ouverture décalés des impératifs de service aux familles et aux usagers du cimetière, notamment à l’égard des plages horaires de convois, en partie à cause des 35 heures, RTT et absentéisme chronique).  N’oublions pas les nouvelles contraintes pour effectuer les exhumations en dehors des horaires d’ouverture au public (nouvel article R 2213-46 du CGCT, loi du 19 décembre 2008), mesure dont le pays aurait bien pu se passer…

- les implantations de cimetières sont souvent fantaisistes au regard des impératifs de préservation des nappes phréatiques. Plutôt que de les déplacer ou d’effectuer des travaux de drainage, les maires prennent des arrêtés coercitifs obligeant les usagers à se doter de caveaux dits «autonomes», lesquels, en sus du coût d’équipement, peuvent devenir soit des baignoires à cercueils (rétention de l’eau intérieure), soit des flotteurs soutenus par la poussée d’Archimède quand il y a montée de la nappe phréatique.

- le jardin du souvenir doit comporter la mémorisation des défunts dispersés mais les conditions de celle-ci, coûteuses et à vocation éternelle (quelle prétention !), ne sont pas encore matériellement définies et personne ne sait qui doit payer (commune ou usager ?).

- les ossements exhumés par décision communale doivent désormais être triés selon des critères confessionnels estimables à l’emporte pièce et sont traités de manière inégalitaire, selon une philosophie du deux poids deux mesures (loi du 19 décembre 2008)

- le communautarisme a vaincu le triple idéal de liberté, égalité et fraternité avec plusieurs  incitations ministérielles favorables à la création sournoise de carrés confessionnels alors que ces derniers, à l’instar d’un passé que l’on ne voudrait plus revoir, dénient aux défunts un voisinage pacifié, serein et républicain. Les Belges vont encore plus loin depuis cet été en autorisant l’inhumation sans cercueil, en simple linceul, en toute abstraction d’hygiène au regard des émanations du corps durant le premier mois d’inhumation.

Et que dire du zèle déplacé quand certains veulent imposer aux gravures sur monument un régime de surveillance calqué sur celui des exhumations?  Que dire aussi des exhumations de corps contagieux au bout seulement d’un an en terre alors qu’aucune étude scientifique ne prouve l’absence de danger sur une durée inférieure à 5 ans ? Et les 5 ans pour reprendre la sépulture en terrain général alors qu’il faut parfois 20 ans ou plus pour réduire le corps ? Et le statut d’agrément des cercueils indifféremment pour inhumation ou crémation alors qu’on sait que  les impératifs varient d’une situation à l’autre ? Et pour couronner l’ensemble, voilà que le diable et tout son train s’acharne désormais et de plus en plus à piller ou détruire les tombes (faits divers ces derniers mois).

En vérité, le cimetière d’aujourd’hui est une loufoquerie dans laquelle l’architecte des bâtiments de France arrive in fine comme une cerise sur le gâteau avec des exigences irréalistes, discrétionnaires et démesurées (loi de 1913).

Au vu de tout cela, et ce n’est pas la peine d’insister à coups de concepts sur l’art funéraire,  ne comptez plus sur nous pour mourir !

Le charme est rompu et notre décision est irrévocable, dans un souci d’éternité paisible…

Numéro en cours
N°322
03/2024
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