Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
Atlantic Autos Concept a présenté au salon du Bourget son nouveau modèle de corbillard version luxe avec aménagement intérieur adaptable à tout type de fourgon. Les détails en photos prises sur le site et les explications apportées par Alain Guérinet.
Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
Pour la première fois depuis la réforme de décembre 2008, les équipementiers nationaux, les élus locaux et les techniciens territoriaux se rencontraient au salon des Maires pour parler d’espaces cinéraires. Paradoxalement, l’offre n’y était pas plus étoffée qu’en 2008. Un beau succès cependant.
Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
Avec le descriptif des dossiers des lauréats récompensés au titre de la sépulture cinéraire (société Suzanne) et au titre de l’agencement général de l’espace cinéraire (Communauté urbaine de Lyon) ainsi que le monument collectif du cimetière de Milhaud, Jean- Jacques Brient, Président du jury, pose la problématique qui interpelle ici professionnels et collectivités territoriales autour des besoins nouveaux liés au souvenir crématiste.
Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
Afin de ne pas subir une évolution préjudiciable à l’image des professionnels funéraires et à rétablir la vérité dans l’esprit de nos parlementaires, la CPFM a organisé une conférence d’information au sein de l’Assemblée Nationale avec le parrainage de Philippe Gosselin, rapporteur de la loi du 19 décembre 2008.
Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
L’année 2009 a été chahutée dans ce secteur. La grippe H1N1 a créé une panique qui a déclenché des ruptures de stocks. On a également constaté la cession d’entreprises reconnues dans la filière. La concurrence fait rage en ce qui concerne le marché des équipements de chambres mortuaires d’hôpitaux. La réglementation va changer, susceptible d’affecter le volume des soins de conservation. Et enfin, dans le domaine du froid, arrive le concept des produits à inertie thermique.
Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
Une circulaire signée le 14 décembre dernier, émanant du ministère de l’Intérieur, apporte bon nombre de précisions pour appliquer dans l’immédiat la réforme du 19 décembre 2008. Elle rectifie notamment nombre d’interprétations qui auraient pu être préjudiciables à l’intérêt des particuliers comme à celui des professionnels funéraires. Côté mairies, elle apporte les précisions tant attendues par de nombreux services d’Etat Civil.
Funeraire Magazine - n°202 janvier 2010
Le développement des carrés confessionnels nécessite de réfléchir sereinement à l’idée de laïcité dans le cimetière. La plus belle définition, à notre sens, de celle-ci relève de la façon dont les membres d’une même nation adoptent des comportements leur permettant de vivre ensemble. Elle s’accompagne logiquement du refus d’ériger des barrières inutiles et nécessite de lutter contre un réflexe de repli sur soi afin de préserver la paix, la justice et l’égalité entre citoyens. Ceci étant dit, la laïcité implique aussi que chacun puisse librement s’exprimer et se faire entendre (ou comprendre). Une sérieuse difficulté apparaît cependant lorsqu’une logique confessionnelle s’appuie sur une explication globale et intangible de l’existence humaine pour imposer des règles concernant non seulement la sépulture mais aussi le cimetière. Il y a certes une violence à la liberté de conscience quand le droit objectif d’une société contredit ce que l’on peut croire sain et obligatoire en matière de conduite personnelle. Mais il y a aussi violence au principe égalitaire lorsque des privilèges sont accordés en fonction d’une foi particulière. L’équilibre entre liberté individuelle et le nécessaire maintien d’une égalité de traitement des usagers du service public est alors un exercice délicat : - Est-ce que la liberté individuelle s’exerce en induisant des coûts supplémentaires assumés sur le plan collectif ? Dans l’affirmative, on entre dans le système du deux poids deux mesures. - Derrière chaque choix, quelle motivation est à l’oeuvre ? Si le fait de se conformer à des croyances religieuses cache le choix de rejeter l’autre dans sa différence ou pire encore, s’il résulte d’un défi à l’autorité civile, on entre alors dans le champ du pénalement répressible. A l’inverse, si le champ de la loi et de la réglementation dépasse en l’état actuel celui des droits fondamentaux individuels alors que la nature de la population concernée a changé, la loi et la réglementation ne doivent-elles pas s’adapter pour sauver le plus essentiel à préserver, c’est-à-dire la liberté individuelle ? Un débat est nécessaire, englobant toutes les compétences concernées. Nous le mènerons en ouvrant cette année nos colonnes à des opinions contradictoires en la matière…
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N°323
05/2024
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