Funeraire Magazine - n°188 juillet-aout 2008
Un entrepreneur classique, exerçant isolé de ses collègues, est comme un homme enfermé dans sa maison sombre. Une magnifique lampe à acétylène l'éclaire. Sa combustion dégage une odeur désagréable et la lumière est vacillante. L'entrepreneur, habitué, ne s'en rend pas compte. La lumière de sa lampe lui suffit, il ne peut en imaginer une autre à l'intérieur ou hors de ses quatre murs. Parlons lui d'étoiles, il ne comprend pas. Il faut insister pourtant et lui dire de sortir pour les contempler. Arrive-t-on à le convaincre, il sort de chez lui en emportant sa lampe à acétylène. Précédé par sa lampe qu'il tient devant lui, accompagné par sa crainte de l'obscurité, il est aveuglé par sa petite lumière. L'éblouissement qu'elle lui cause ne lui permet pas de voir au-delà du halo qui l'entoure. A peine aperçoit-il quelques insectes ailés, luminescents. En retournant chez lui avec sa lampe, de nouveau sa maison sombre s'éclaire. Il n'aura pas vu les étoiles. Et cet entrepreneur ne gardera que du mépris ou de la colère envers celui qui lui a promis de les contempler. Voilà, chers lecteurs, l'image trop souvent répétée de la déception des entrepreneurs funéraires. Les étoiles, ce sont les projets parfaitement valables mais qui n'ont pas été viabilisés faute d'investissement des principaux intéressés, à savoir les professionnels funéraires euxmêmes. Ce processus s'est vérifié tant dans les syndicats que dans les réseaux. Le problème ? La lampe à acétylène qui symbolise l'impression que l'entrepreneur peut avoir de sa propre expertise professionnelle. Lors de nos travaux en commission nationale sur le cérémonial, dans les années 80, nous avions déjà constaté que même les plus expérimentés n'ont pas le juste réflexe de douter de la pertinence de leurs habitudes. A l'époque, nous dénoncions l'incidence de la «recette tante Jeanne», c'est-à-dire des habitudes locales qui donnent l'impression d'être bon dans sa spécialité. Les affres de la concurrence ont démontré l'absurdité d'un tel raisonnement. La réalité commerciale est beaucoup plus dure. Le marché funéraire est en fait beaucoup plus fragile qu'on ne le pense, toujours sous la menace d'un ambitieux de la dernière averse ou d'un escroc de passage. Admettons-le, une situation locale, dans le funéraire, peut vaciller du jour au lendemain. C'est pourquoi la survie dépend essentiellement de la capacité de sortir de chez soi, sans s'éclairer de la lampe des vieilles certitudes, pour enfin être capable de contempler les étoiles et d'y trouver la sienne... la bonne étoile !
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
- P.F. Carrara, Duluart, Pauly Hirigoyenberry - contrats obsèques : OFPF - A.G. Anapec, F.F. Crémation, CPFM - Assemblée Funéris - Le Choix Funéraire : nouvealle image - Maître de cérémonie : prendre la parole en public - cimetière : fantômes à vendre
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
- Grippe aviaire : le gouvernement maintient la vigilance - Groupe de facultatieve L'arrivée de Jeff S.Pickard - Stonehenge : Un mystère sépulcral - Allaines-Mervilliers Trois mois avec sursis - Ministère de l'Intérieur Mutation - PF Soulas L'entreprise continue - Soins palliatifs Le projet gouvernemental - Vivre son deuil Congrès en octobre à Poitiers - Golf Hygeco Chantilly le 9 septembre - Dîner dans un cercueil Une lubie ukrainienne - Exposition Plastination sur Lyon - Agenda 2008
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
- Personnel funéraire : formation, attestation, vaccination - Entretien des concessions
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
Texte à caractère sacré Utilisation publique Mode d'emploi : A utiliser lors de la remise des cendres à une famille d'obédience religieux.
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
Déjà l'Antiquité croyait que les morts reviennent hanter les vivants. Les uns savent et affirment, les autres croient et imaginent que fantômes,revenants, spectres, esprits, toutes ces apparitions d'origine incontrôlée, ont peu, ou pas, de corporéité. Brouillards indéfinissables surgis de nulle part, énigmes flottantes errant sans buts avoués, tous y voient des âmes en peine qui, s'ils n'apparaissent pas tous sous la forme de fantômes vêtus d'un linceul blanc, auraient à accomplir, dans le meilleur des cas, quelque mission rédemptrice, dans le pire, quelque effroyable vengeance.
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
L'intérieur des cercueils va faire l'objet d'aménagements réglementaires. La France s'apprête à adopter des mesures de filtration des fumées de crématorium. Les cimetières de villes de plus de 2 000 habitants devront comporter une surface dédiée au souvenir crématiste. Les familles risquent de ne plus pouvoir amener les cendres de leur disparu à domicile. Autant de mesures qui se profilent à l'horizon et qui ont nourri les débats de l'assemblée générale des crématistes qui a eu lieu fin mai à Lamourra, dans le Jura.
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
Difficulté majeure dans l'art de maîtriser une cérémonie, la prise de parole en public constitue une clé essentielle de la compétence professionnelle. Comment s'y préparer ? Puis intervenir ? Quels sont les trucs d'expérience ? Un dossier utile même pour les plus expérimentés.
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
Engagé dans une vaste refonte de politique de réseau, Le Choix Funéraire a travaillé sur son nouveau désign de logo, au préalable d'une nouvelle ligne de magasins. Le but déclaré en assemblée générale au mois de mai dernier : offrir aux adhérents une dynamique commerciale qui devrait les placer en première ligne de reconnaissance parmi la filière.
Funeraire Magazine - n°187 juin 2008
L'assemblée générale de la CPFM s'est menée avec sa densité désormais habituelle d'informations stratégiques sur l'actualité de la filière. Se relayant au micro, les co-présidents Michel Minard et Michel Marchetti ont évoqué le contenu des avancées de travaux parlementaires et de nombreux points sur lesquels la CPFM est intervenue en se positionnant.
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