Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

On en parle

Retraites à 60 ans : les règles du départ à l’avance

Lobbying auprès de l’Etat : enfin les moyens de se défendre

Obligation de sites cinéraires en 2013 : elle est maintenue

Concours de la Mutac : pour vivre ses rêves après 50 ans

Cimetières : vols de matériaux

Territoire français : un 101ème département

Loi Lopsi 2 : réforme du CGCT

Contrats obsèques : léger ralentissement en 2010

Culte du souvenir : le petit bon Dieu n’était pas soviétique

Décès en 2011 : plus mille en janvier, moins mille en février

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Hygiène - Froid

Peau neuve chez EIHF-Isofroid

Jocelyne et Didier Belluard ont repris EIHF-Isofroid en 2008 et ont rationalisé la gamme tout en développant les activités à l’international. Ils sont le distributeur exclusif des produits Dodge en France. The Dodge Company est une entreprise américaine qui a le leadership mondial des produits d’embaumement

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Option entreprise

Amegapub : Le «Michel Leclerc» des pages jaunes

Amégapub a démarré par la commercialisation d‘espaces publicitaires dans les pages jaunes et s’est progressivement diversifiée dans tous les domaines de communication promotionnelle en travaillant notamment avec les professionnels de pompes funèbres.

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Formation

Magic thanato !

L’EFSSM, installée à Bourg-en-Bresse dans le centre funéraire de Jean-Pierre Comtet vient de clôturer son deuxième stage de restauration artistique. Sous la conduite de Fernando Alcon Pineda qui
exerce son art en Espagne et avec une traduction de ses propos par Bernard Eymery, les stagiairesapprennent à reconstituer des têtes des membres ou des organes.
Une discipline qui marie le moulage, les techniques cosmétiques et l’art plastique (pour ne pas dire un insolite bricolage associant la chair humaine à des matériaux artificiels).
Visite insolite d’un cours.

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Roc-Eclerc

un réseau en devenir

Rencontre avec l’équipe dirigeant aujourd’hui le réseau : des ambitions, des principes, un
ensemble de services associés à la marque et en arrière-plan un fond d’investissement en soutien.

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Corbillards

“Ich bin ein Berliner”

Quelque chose se passe aujourd’hui sur le marché des corbillards
avec le progrès des berlines et cet article vise à vous l’expliquer, au-delà du tour
d’horizon classique des collections de carrosserie funéraire…

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Voyage

Guide Piron, fournisseur d’Aventure

Qui est prêt à partir dans le grand désert saharien du sud tunisien, au guidon d’un quad,
pendant 7 jours, en bivouac, pour un périple de près de 840 kilomètres ? Qui est assez baroudeur
dans l’âme pour me suivre ? Ce sont les questions que Frédéric Piron a posé à ses
clients en novembre dernier.

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Salon de la mort

Il faudra compter avec !

Le salon de la mort a tenu ses engagements malgré plusieurs facteurs
défavorables (le beau temps, le départ des vacanciers d’Ile-de-
France et le marathon de Paris pour ce qui concerne les
modalités de circulation).
Surprise : il y avait beaucoup de professionnels parmi les visiteurs.
Comme ce qui était prévisible, la presse grand public a exploité au
maximum l’événement, au grand bénéfice des exposants qui avaient
pris leurs dispositions.

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Editorial

Déni de mort ?

La mort n’inquiète apparemment pas l’homme actuel et c’est un véritable
«train de mort» qui s’est désagrégé devant nos yeux pendant les dernières décennies
pour maintenir coûte que coûte un train de vie acquis pendant les
trente glorieuses.
C’est probablement ce qui explique en partie la crise actuelle de la marbrerie
et la ruée massive vers le four…
Ce n’est donc pas la mort que les visiteurs venaient découvrir à Paris au Carrousel
du Louvre ce mois-ci (voir page 38) mais bien souvent ce qui est considéré
par le grand public comme le consommer «au moins pire» dans le
funéraire.
Pour certains, nombreux, c’était aussi l’occasion inespérée du grand frisson.
Pas celui qui vous secoue quand un médecin vous informe de l’existence d’un
cancer dans votre corps.
Là, on ne joue pas… Non, c’était plus précisément le frisson de la curiosité sur
un sujet dont on prend le parti d’en rire pour ne pas en pleurer. La mort oui
mais la mort de l’autre ou la mort plus tard, à distance.
Bien sûr on notait la présence d’associations sympathiques, dont le militantisme
concerne une humanisation des fins dernières. Et Dieu sait que l’on en
a besoin.
Mais les traits saillants de l’événement étaient surtout commerciaux et médiatiques.
Signalons l’émergence, à cette occasion, d’une nouvelle forme de
commercialisation funéraire qui pend au nez de la filière : le commerce en direct,
du producteur au consommateur final, sans passer par les intermédiaires
de pompes funèbres. Une telle initiative, illustrée au salon par le nouveau site
Internet «funéraire en direct», démontre à quel point l’approche consumériste
se banalise petit à petit.
Un conseil donc, si vous achetez une entreprise de pompes funèbres, ne payez
pas trop cher…
C’est dans ce contexte que nous avons aussi rencontré dans ce salon de nombreuses
personnes se déclarant volontaires pour faire profession d’organiser
des cérémonies civiles.
A priori c’est une bonne nouvelle pour les professionnels funéraires qui ont
tout intérêt à s’attacher les services de célébrants spécialisés.
Malheureusement, la plupart des bonnes volontés ne proposent rien de plus
que les pratiques déjà mises en place par les professionnels funéraires. Pire,
l’imagination des potentiels futurs maîtres de cérémonie ne dépasse pas celle
des familles, incapable donc d’étonner ces dernières en leur proposant des
moyens concrets pour entamer le parcours salutaire du deuil. Le cérémonial
est un métier compliqué et souvent incompris.
Trop d’amateurisme chez les uns, trop d’économies en frais de personnel chez
les autres. Nous n’irons pas loin à ce régime.
Mais en définitive, la mort ne fait plus peur car le banquier et le médecin veillent
au grain, pour ne pas dire l’assureur.
C’est pour cela qu’il y a de moins en moins de curés et de plus en plus de fous
en liberté…

Funeraire Magazine - n°215 avril 2011

Hygiène et froid : peau neuve chez EIHF-Isofroid
Communication : Amégapub, le «Michel Leclerc» des pages jaunes
Restauration des corps : Magic thanato
Roc-Eclerc un réseau en devenir
Corbillards : «Ich bin ein Berliner»
Guide Piron, fournisseur d’Aventure
Salon de la mort : il faudra compter avec

Numéro en cours
N°326
10/2024
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