Funeraire Magazine - N°276 05/2017

CPFM : volonté d’union professionnelle

Ce qui unit l’intérêt et l’attention de tous les professionnels funéraires, du plus petit au plus grand, constitue le socle des préoccupations de la CPFM. Au menu des travaux de cette assemblée générale de mai à Paris : le certificat de décès dématérialisé et l’installation d’un médiateur sous statut associatif pour concilier familles et professionnels lorsqu’il peut y avoir conflit lié à des funérailles.

Funeraire Magazine - N°276 05/2017

Funéraire Paris 2017 : retour au Bourget

Ceux qui appréciaient leurs habitudes depuis 1987 seront ravis : le salon Funéraire Paris 2017 revient bel et bien au hall 2 B du Parc des Expositions du Bourget, après un détour fortuit à Villepinte en 2015. Rappelons la belle résistance de cet événement face à l’épisode terroriste de novembre 2015 à Paris. Avec 148 exposants déjà inscrits en mai, l’événement se présente bien côté exposants et s’ouvrira aux inscriptions d’entrée par avance sur Internet dès le mois de juillet.

Funeraire Magazine - N°276 05/2017

CSNAF : sous le signe du changement       

Aubin de Magnienville présidait pour la première fois ce 19 mai une assemblée générale de la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire. Parallèlement au point du rapport financier qui est invariablement au beau fixe, le rapport moral témoigne d’une activité soutenue au profit de la branche et surtout à l’écoute des changements de société.

Funeraire Magazine - N°276 05/2017

La France qui gagnera

A la tête de Hyodall, Aubin de Magnienville a mené de front depuis un an la gestion de son entreprise et les travaux d’agrandissement de son site industriel à Bertry, dans le Nord. Il glisse une enveloppe d’un million d’euros dans la cagnote des travaux et double sa superficie de travail, passant de 5 000 à 10 000 m2 couverts. Objectif : rationaliser, stocker et accélérer les flux. Le tout pour être concurrentiellement incontournable, au service de chaque entreprise de la filière, quelle que soit sa taille.

Funeraire Magazine - N°276 05/2017

Rénovation bille en tête à Billancourt...       

Funecap Groupe améliore par principe tous ses points de vente intégrés. L’agence de Boulogne Billancourt n’a pas échappé à la règle sachant que la ville est la deuxième d’Ile de France en population, en aval direct de Paris. 12 000 entreprises y sont implantées et l’agence Roc Eclerc est placée dans l’avenue stratégique, face au cimetière et non loin de l’Hôtel de ville. Impossible donc de laisser en l’état le magasin sans lui donner le style officiel du réseau. Dont acte sous des trombes d’eau ce 18 mai…

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Ils ont passé le cap ensemble

L’une est directrice d’école de formation et rêvait d’une expérience de terrain, l’autre est professionnel de pompes funèbres et enseignait dans l’école. Partageant tous deux l’envie d’exercer l’activité de pompes funèbres d’une manière dont ils partagent l’orientation profonde, ils se sont installés dans la baie d’Arcachon en franchissant un cap qui n’est pas le Cap Ferret…

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Bibliograhie : Cimetière et tombeaux - Patrimoine funéraire français

Le 23 prairial an XII (12 juin 1804), un décret impérial redéfinit entièrement l’organisation des sépultures et des pompes funèbres. La voie est ouverte à la création de grands cimetières urbains.

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Crématorium diffamé : le juge frappe un grand coup

Un jugement important de la Cour d’Appel, datant de mars dernier, condamne un hebdomadaire régional pour diffamation envers un gestionnaire de crématorium et confirme la relaxe pour un autre, le quotidien qui avait évoqué en premier les faits.

Pourquoi ces deux traitements différents par les juges de première instance et de Cour d’appel ? Comment et pourquoi s’est instruite la plainte ? Qui a été impliqué et pour quels faits ? Bien que le résultat soit provisoire car la partie défenderesse, condamnée sur le fond, se soit pourvue en Cassation, il est important de comprendre la mécanique juridique qui a prévalu dans ce dossier pour mieux comprendre les règles du jeu et les modalités de défense dont disposent les professionnels funéraires face aux abus diffamatoires.

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Somme toute

Un signe fort est apparu sur le marché depuis un an : le rachat par OGF de pompes funèbres sur base de plusieurs années de chiffre d’affaires (et pas seulement au vu du résultat d’exploitation). Même Funecap n’a pas surenchéri dans ces cas emblématiques.

Ce signe nécessite au moins une explication, à défaut d’une réponse.

Le rachat à hauteur comptable stratosphérique traduit soit un état de faiblesse (reprendre désespérément un volume d’affaires) soit un état de force (acheter même à prix incroyable des parts de clientèle sur un futur marché où le profit sera encore plus incroyable).

Depuis vingt ans, toutes les études marketing de filière démontrent une profitabilité exceptionnelle d’OGF comparée à la moyenne de la branche. A l’analyse, c’est avec un certain plaisir intellectuel que je constate que le groupe est en avance sur la mutation du panier vendu aux familles, la part des produits cédant progressivement de la place à celle des services. Il y a donc un bon pilote dans l’avion. Mais cela n’explique pas tout.

La profitabilité repose sur le triptyque, fournisseurs, masse salariale et prix de vente moyen. A ce niveau, la gestion d’OGF est probablement arrivé à la limite du possible.

J’ai des raisons de penser que les audits avant opération boursière ont parfaitement analysé cet aspect de la situation avant d’émettre leur rapport au commanditaire.

Si les Canadiens ont décidé, malgré celà, d’investir dans OGF, c’est que la profitabilité attendue dépendra d’autre chose, c’est-à-dire immanquablement du fait de se positionner en acteur majeur de l’application de la prévoyance funéraire (25 % des convois payés par contrats en 2016, le double bientôt, avec, de plus, augmentation de la mortalité).

Si tel est le cas, ce que je crois, il y a du souci à se faire quand on est une PME travaillant en milieu urbain. L’argument de dire que c’est un fonds de pension qui investi à long terme ne tient pas la mer (voir la vente des valises Sansonite par le même fonds).

Dès lors, est-il normal qu’aucune organisation représentative ne se donne les moyens d’avoir un observatoire efficace sur les négociations menées à l’échelle nationale alors même qu’en prévoyance funéraire, il ne s’agit pas essentiellement de contrats collectifs d’assurance mais bel et bien d’accords pour organiser des pompes funèbres ?

Comment expliquer en outre qu’on ait pu prétendre depuis 1995, sans contradiction sauf dans Funéraire Magazine, que les principes de morale publique (pas de prise d’intérêt à l’occasion ou en prévision des funérailles) ne s’appliquent pas aux contrats obsèques vu l’article L2223-33 exonérant les formules de prévoyance funéraire ?

Pour la partie financière, l’exonération de principe est normale, certes, tout comme pour le devis funéraire quand celui-ci ne sert que de référence pour calculer le niveau de couverture financière. Mais cela devient anormal et immoral quand le contrat de prévoyance ligote par avance une clientèle en la rabattant ou en la forçant de faire appel à un professionnel de pompes funèbres désigné sur contrat.

Qui peut soutenir qu’il est dans l’intérêt des proches de leur ôter tout pouvoir de négociation et de contrôle quand s’applique le contrat obsèques ?

Qui peut soutenir la thèse qu’il est normal de se voir chargé d’organiser des funérailles sans qu’un contrôle impartial et réaliste ne soit missionné pour surveiller la bonne exécution du contrat, le cas échéant ?

Pour avoir voulu conforter leur petit fonds de commerce personnel à l’échelle locale, les PME ont permis que s’applique une logique identique à l’échelle nationale entre grands comptes, assureurs d’un côté et groupes ou réseaux funéraires de l’autre.

Le retour d’ascenseur arrive désormais pour des PME qui n’ont pas su se différencier

d’ OGF dans ses positionnements stratégiques et jouer au contraire pleinement leur rôle de défense des libertés familiales. Elles auraient dû insister sur le fait que le contrat obsèques a surtout vocation de protéger les proches et non les dernières volontés du défunt qui, elles, sont déjà défendues par la loi du 15 novembre 1887.

Se positionner sur la défense des dernières volontés au delà des dispositions essentielles, en y injectant une partie commerciale, revient parfois (souvent?) à léser les proches. Avec une telle tactique, les PME urbaines y laisseront finalement leur peau…

Funeraire Magazine - N°276 05/2017

- Somme toute

- Jurisprudence - Crématorium diffamé : le juge frappe un grand coup

- Bibliograhie : Cimetière et tombeaux - Patrimoine funéraire français

- Pompes Funèbres Atlantique Bassin : ils ont passé le cap ensemble

- Funecap Groupe : rénovation bille en tête à Billancourt...       

- Hyodall : La France qui gagnera

- CSNAF : sous le signe du changement       

- Funéraire Paris 2017 : retour au Bourget

- CPFM : volonté d’union professionnelle

- Le Printemps des Cimetières : phénomène contagieux

- Papeterie funéraire : ambassadeurs en cellulose           

- FFC : un virage à prendre

- Transport : surtout dites le à votre comptable…        

- Le Funestival des indépendants       

- Cimetières : une histoire d’alliances

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