Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

Salon professionnel : Funexpo entre changement et continuité

Le changement de mois du salon Funexpo a fait couler de l’encre, avançant de novembre à septembre. Tout un chacun attend désormais de voir résultat de cette décision.

Raison de plus pour préciser en avril le profil qui s’annonce à propos de l’événement.

Les organisateurs, Infopro, et les propriétaires du salon, la FFPF, ont planché sur un programme d’animations qui nous parvient sous forme de communiqué.

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

CNOF : mieux vaut tard que jamais !

L’arrêté de nomination des membres du CNOF est enfin paru au bulletin officiel du ministère de l’intérieur (mois de février, pages 415, 416 et 417), après quasiment un an de vacance de l’institution. Il manque le collège de représentation des élus territoriaux.

Lettre de Funéraire Magazine à Monsieur François Baroin, Président de l’Association des Maires de France au sujet de l’arrêté du 14 janvier portant nomination au CNOF.

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

Pompes Funèbres de France : Sandrine Thiéfine annonce la couleur

Où en est la marque à ce jour ? Quelles sont les intentions affichées ? Quelle continuité après Philippe Rollet ? Quel sera le caractère de la marque ? Ce qui suit n’est pas un communiqué convenu mais un véritable interview.

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

Sensibilité italienne et sérieux allemand

Pilato est une carrosserie carrée dans tous les sens du terme : usine carrée, procédures techniques carrées, pratiques commerciales carrées et capacité créatrice carrément novatrice. Alors qu’un entrepreneur français peut hésiter à faire appel aux services d’un carrossier étranger, la visite de l’usine Pilato est édifiante quant à l’identité des dirigeants et leur politique de management, la qualité intrinsèque des véhicules livrés et le niveau des garanties associées. Nos explications…

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

Toujours rester indépendant ?

La direction du réseau Funéplus nous fait parvenir un communiqué par lequel elle nous fait part de ses inquiétudes à propos de l’évolution de la filière.

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

Editorial

Le funéraire dans la mêlée

Un professionnel que je considère avec amitié m’a récemment résumé la situation concurrentielle actuelle : «nous sommes dans le colletar !».

Ce qui me pousse à écrire que les réseaux funéraires vont être placés face à leurs responsabilités d’évolution.

Nous sommes en effet entrés dans une période clé, qui sera décisive pour l’avenir de la filière. Les adhérents de tel ou tel club professionnel doivent être fixés sur leur avenir.

L’introspection de chaque réseau devra s’effectuer sur deux niveaux :

- l’expertise d’intervention entre et auprès des professionnels

- la pertinence du mouvement et sa force médiatique auprès du grand public

L’objet de cet édito n’étant pas d’étaler au grand jour les histoires de familles, allons droit au but pour souligner une notion qui deviendra capitale : le funéraire va devenir identitaire.

Chaque évolution clé de la filière s’est appuyée sur une mutation profonde de notre société.

Hier le droit de la consommation s’est imposé dans une France de plus en plus libérale et ce fut sur ce mouvement d’idée que Michel Leclerc a pu créer de toutes pièces une marque-référence (PF et grande distribution) devenue indiscutable dans l’esprit du grand public.

Avant hier la France fonctionnait à l’échelle administrative, avec un monopole qui a permis à OGF de jouer sur une image d’acteur parapublic.

Ce n’est donc pas un hasard si ces deux pistes commerciales, ancrées solidement dans l’histoire nationale, continuent à porter leurs fruits. Les rachats d’entreprises, comme celui de Sérénium par exemple, ne changeront rien à l’affaire.

Mais désormais, les professionnels vont devoir surfer sur une nouvelle vague, poussée inexorablement par la mutation de la population sur notre sol.

Tant par les naissances que par le solde migratoire, la proportion de population de souche arabe, française ou non, là n’est pas le débat, représente à ce jour une part de plus en plus importante des individus vivant sur notre sol et fournissant dans beaucoup d’endroits la majorité des effectifs d’écoliers. La France est ainsi engagée dans une mutation historique.

Parallèlement à cette situation, les officines de pompes funèbres musulmanes se sont multipliées et la population de souche arabe se comporte à leur égard comme une clientèle captive en ne faisant plus appel aux entreprises funéraires classiques.

Demain, un réflexe identique va se propager parmi les Français «de souche». Ces derniers vont redécouvrir et réaffirmer leurs racines.

Le désir d’être «entre nous, chez nous» va s’imposer et se traduire tant dans le choix des professionnels de pompes funèbres que dans le contenu des rites.

Or l’Eglise catholique perd pied en France comme repère rassurant et devient, avec clientélisme, plutôt l’ambassadrice des peuples de l’hémisphère sud.

Ne trouvant plus auprès d’elle une identité protectrice, les Français de souche vont pourtant avoir besoin de redécouvrir leurs terroirs, de s’ancrer dans leurs coutumes et d’avoir confiance dans le visage d’un entrepreneur local. Cette mutation est à la portée des indépendants à condition qu’ils sachent prendre correctement le virage de la prévoyance funéraire. La clé de ce dossier est analysée dans ce numéro page 34.

Assez curieusement, la filière va alors peut-être évoluer dans un sens qui fut souhaité par Alexandra et Philippe Rollet (Pompes Funèbres de France) au moment même où ceux-ci passent le relais professionnel. A mon avis, contrairement à ce qu’ont pu dire certains, ils n’étaient pas ringards dans leurs positions en faveur d’une identité professionnelle et nationale mais plutôt visionnaires.

Trouveront-ils successeurs dans leurs idées ?…

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

- Le funéraire dans la mêlée

- Funeplus : Toujours rester indépendant ?

- Pilato : Sensibilité italienne et sérieux allemand

- Pompes Funèbres de France : Sandrine Thiéfine annonce la couleur

- CNOF : mieux vaut tard que jamais !

- Salon professionnel : Funexpo entre changement et continuité

- Marketing : Solfège pour l’avenir

- Salon Tanexpo : Bon voyage !

- Corbillards : l’équipement qu’il faut... là où il faut

- Cimetière : symboles et emblèmes religieux : les religions et l’espace public

Funeraire Magazine - n°265 avril 2016

- Le funéraire dans la mêlée

- Funeplus : Toujours rester indépendant ?

- Pilato : Sensibilité italienne et sérieux allemand

- Pompes Funèbres de France : Sandrine Thiéfine annonce la couleur

- CNOF : mieux vaut tard que jamais !

- Salon professionnel : Funexpo entre changement et continuité

- Marketing : Solfège pour l’avenir

- Salon Tanexpo : Bon voyage !

- Corbillards : l’équipement qu’il faut... là où il faut

- Cimetière : symboles et emblèmes religieux : les religions et l’espace public

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Valse de printemps

Successivement, trois évènements ont touché l’actualité fin mars :

- La franchise Pompes Funèbres de France est reprise ;

- Le poste de Corinne Loïodice, à la SEM PFI de Genoble, est pourvu ;

- Les fours ATI ont été cédés au fond d’investissement Vespa Capital.

Trois communiqués accompagnent ces évènements.

Funeraire Magazine - n°

Bibliographie

- Cafés mortels

- Les derniers instants de la vie

- Parcours d’adieux, chemin de vie

- Les morts de notre vie

- L’angoisse de la mort

Numéro en cours
N°323
05/2024
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