Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011
Beaucoup de diversité en novembre dernier sur le stand Hyodall qui a développé ces dernières années son activité de négoce. En vedette cette fois-ci de nouvelles urnes et des capitons tendance bio.
Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011

Une journée portes ouvertes fut organisée par le SICOMU et les pompes funèbres Alliance Funéraire le 6 novembre dernier avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir le site du crématorium de l’Orme aux Moineaux, aux Ulis. Une action destinée au grand public mais aussi à l’intention des professionnels funéraires.

Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011
- Fape Obsèques : un nouveau souffle pour la profession ! - Les voeux 2011 du Choix Funéraire
Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011
Voici une sélection de stands à Funexpo sur lesquels nous revenons plus en détail, sachant qu’ils offraient des particularités n’entrant pas dans nos catégories classiques de dossiers «point produits».
Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011
Trois articles législatifs, trois désaveux de circulaires du ministère de l’Intérieur. Les initiatives du vote sénatorial de la loi de simplification du droit, le 14 décembre dernier, visent à limiter les interprétations administratives du droit funéraire et apparaissent comme une réaction de self défense au profit des citoyens et des collectivités locales.
Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011
Le secteur de l’hygiène et du froid est un monde méritant beaucoup d’attention tant il est source de créativité pour améliorer le quotidien des professionnels funéraires. Un tour d’horizon des curiosités 2010.
Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011

La lecture d’un écrit, en cérémonie civile, constitue souvent la pièce principale de l’hommage rendu au défunt. Les clés psychologiques de son emploi avec la proposition d’un texte pour l’exemple…

Funeraire Magazine - n°212 janvier 2011

Les Sénateurs ont déposé le 14 décembre dernier des cadeaux sous le sapin de Noël : absence de vacation de police lors des exhumations administratives, absence de vacation liée aux contrôles inopinés de police et fin des oppositions «présumées» à la crémation des restes exhumés des sépultures (voir nos commentaires page 38). Pour ce qui concerne la présomption d’opposition et ses conséquences problématiques dans les ossuaires communaux, les services de la ville de Paris avaient longuement et préalablement averti qui de droit, tant au Gouvernement qu’au Parlement. La loi fut cependant promulguée à l’état brut, sans tenir compte des conseils de bon sens. Et nous serions toujours dans cette impasse si l’UPFP, que son mérite soit ici reconnu, n’avait pas réussi à convaincre les élus concernés directement par le funéraire via un service public local. Il a fallu notamment l’intelligence d’un Raymond Couderc et ses déposes d’amendements sénatoriaux les 9 et 13 décembre derniers relatifs à la loi de simplification du droit. Ainsi, les collectivités territoriales pourront peut-être souffler de soulagement, si les députés ne viennent pas détricoter en vote final ce précieux acquis de simplification. Pourquoi avoir imposé en 2008 des dispositions créant des problèmes insurmontables sur le terrain ? Pourquoi n’avoir pas écouté et surtout entendu les spécialistes de terrain avant de légiférer ? Quel gâchis d’énergie avec une soi-disant belle unanimité sénatoriale en décembre 2008 qui se solde deux ans seulement après par une rectification venant de ce même Sénat… Est-ce bien raisonnable de voter en dépit de toute logique de terrain en se basant seulement sur des idées théoriques ? Or nous ne sommes probablement pas au bout de nos peines. Il reste l’étape du deuxième passage de cette loi devant l’Assemblée Nationale et là, on le sait, un lobbying a déjà progressé courant 2010 pour tirer désormais la couverture à lui comme il a réussi à le faire en 2004 et 2008, à la stupéfaction de l’ensemble de la filière dont la représentativité a été spoliée. Les oreilles parlementaires seront-elles en 2011 sourdes aux réalités pourtant graves des funérailles ? Disons le en toute conscience, quand un lobbying fait prendre des vessies pour des lanternes dans un domaine aussi sensible et significatif d’un niveau de civilisation que le funéraire, c’est tout simplement infect et écoeurant. Aussi, souhaitons que les consommateurs résistent aux chants de sirène et que les parlementaires prennent en considération les avis réellement représentatifs des professionnels funéraires et des crématistes quand ils sont soucieux de l’intérêt général. Et en bout de course, quand tout sera consommé, qu’on nous épargne, par pitié et par Thanatos, les déclarations déplacées d’autosatisfaction comme on en a lu et entendu pendant ces dernières années et qui relèvent désormais d’un mauvais folklore des pompes funèbres dans notre pays…

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N°329
05/2025
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