Funeraire Magazine
- n°254 mars 2015
Monuments funéraires : modus operandi pour le marbrier Le commerce et la pose de monuments évoluent avec originalité. La filière est sortie du stade artisanal pour rejoindre le domaine commercial et le cimetière échappe de moins en moins aux contraintes environnementales. Après avoir décrit en 2013 et 2014 la démarche zéro biocide dans les cimetières, voici une nouvelle exigence à prendre en compte : la lutte contre le moustique tigre dans les cimetières (c’est sérieux !). De manière plus parlante encore pour nos lecteurs, voici les préconisations fraîchement définies par le CTMNC en ce qui concerne la pose des monuments. Ce sont des règles et conseils qui n’ont pas valeur officielle mais qui détermineront pour les experts une base de référence en cas de litige avec un client. A prendre en compte donc… |
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- n°254 mars 2015
législation/réglementation : deux pour tous - Le maire de notre commune limite l’achat des concessions en fonction d’une limite d’âge fixée à 65 ans, est-ce légal ? - Peut-on vider un ossuaire ? - Un véhicule funéraire agréé est-il obligatoire pour le transport de reliquaire contenant des restes exhumés ? - Notre commune a fait poser un nouveau site cinéraire sans que les entreprises locales aient eu connaissance d’un quelconque appel d’offre, est-ce normal ? - Lorsqu'un défunt est porteur d'un pacemaker et qu'il décède dans un établissement de santé, n’est-ce pas à l’établissement de soin de prendre en charge le retrait ? - Notre mairie souhaite relever les emplacements du terrain commun (indigents), y a-t-il une procédure particulière à suivre ? |
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- n°254 mars 2015
Salon Funeral@work : la bière belge Le salon de Louvain, en Belgique, est différent de ses voisins européens car il accueille principalement des professionnels favorisés par la proximité géographique. C’est pourquoi on y vient volontiers chaque année, en famille, selon des horaires qui ne dérangent pas les activités de la semaine. |
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- n°254 mars 2015
Services funéraires : entrepreneurs et non pas banquiers… Serenium communique pour la première fois dans le métier avec des cofondateurs qui acceptent de se découvrir, de dire ici ce qu’ils sont, ce qu’ils respectent, ce qu’ils recherchent et ce qu’ils font. Une réalité parfois très éloignée de ce qui se dit dans la filière. A découvrir donc grâce à l’interview qui a préparé cet article. |
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- n°254 mars 2015
réquisition/marché public : faudra-t-il cirer le Parquet (de justice) ? C’est-à-dire porter plainte contre le Procureur, conformément aux règles de recours applicables aux contrats de commande publique ! Une dizaine d’opérateurs funéraires du Lot et Garonne ont décidé de contester l’attribution de marchés de service concernant les réquisitions pour cause de consultations préalables insuffisantes. Ils demandent aux autorités publiques sur quels critères ont été choisis les opérateurs bénéficiaires de la convention exclusive d’intervention ? |
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- n°254 mars 2015
Devis réglementaire et affichage obligatoire en mairie Défini et d’emploi imposé depuis l’arrêté du 23 Août 2010, le modèle réglementaire de devis-type de pompes funèbres est désormais soumis au régime de dépôt obligatoire dans les mairies. Néanmoins, nous fournissons ici la preuve que tout cela n’apporte rien au bénéfice des familles. L’illustration de cette défaillance en est concrètement donnée avec le devis que nous reproduisons dans cet article. |
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- n°254 mars 2015
Chez Roc-Eclerc tout Eclerc... En ce début 2015, Roc-Eclerc a ouvert son premier magasin pilote témoignant de la nouvelle identité de marque. Parallèlement l’école interne, rebaptisée Roc-Eclerc Académie depuis septembre 2014, profite du même élan innovateur pour se dimensionner à une échelle supérieure tandis que la direction du développement poursuit avec succès son ouverture aux nouveaux entrants dans le métier. |
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- n°254 mars 2015
«Cons-somateurs» ou familles ? En tant qu’opérateurs funéraires, vous appelez vos clients des «familles» et non des consommateurs. La nuance est essentielle. Elle dépasse le niveau d’une différence de langage car toute la spécificité du métier est ici. En exemple récent, citons le triste épisode des devis-types. Comme vous le constaterez dans notre article page 24, la preuve est faite que l’ordonnancement réglementaire d’un formulaire de devis et son affichage obligatoire en mairie sont des mesures qui se contournent facilement quand on veut rouler des clients dans la farine. Ce n’est possible qu’en réduisant la famille au simple statut de consommateurs. Ces derniers, impersonnels au regard de stratégies purement commerciales, sont à la merci de pratiques essentiellement publicitaires. En effet, cela ne dérangerait pas certains de tapisser tous les murs de tous les services d’état civil de France avec des devis. A l’opposé, au niveau d’une structure locale, le souci quotidien est d’aligner les moyens de l’entreprise avec les missions à mener le jour même, bien souvent dans l’urgence ou la précarité. La structure locale relève ainsi du miracle permanent et dans ce contexte, l’affichage des devis en mairie est pour elle une charge de trop, inutile et même inefficace. Il est alors important de reconnaître que c’est au niveau des ces structures locales, publiques et privées, que les proches ont le plus de chances d’être considérées comme des familles et non pas au statut périlleux de simples consommateurs. Or dès ce mois de mars, «l’ami des pompes funèbres» a fait diligence pour mettre au point un texte qui permettrait de sanctionner les entreprises ne déposant pas de devis en mairies. Le même est en train de découvrir, alors qu’on le lui a dit depuis 2006, que seul un devis réalisé à l’échelle nationale aurait une utilité de recours pour les familles les plus démunies. Revenons parallèlement sur la différence entre ceux que j’appelle les «cons-somateurs» et ceux qui bénéficient de l’appellation familles. Tous les endeuillés ont le droit à l’appellation «familles» mais tous ne sont pas traités comme telles. Dans mon néologisme «con-somateur», il y a le mot «con» et le mot «somateur», celui qui donne son corps (le soma en grec). Concernant la mort et ses conséquences, tout tourne autour du corps. Les membres de la famille sont pris pour des cons si : - les soins sur le défunt (ou leur absence) ne respectent pas les rites et surtout les conceptions que l’on peut avoir de la dignité humaine, de la mort et l’au-delà - l’hommage rime avec «mauvais fromage», c’est-à-dire avec le trop ou le pas assez - le monument n’est pas plus particularisé ou symbolisé qu’un panneau indicateur routier. Dans le funéraire mais aussi partout ailleurs il y a mille et une façons de prendre les gens pour des cons. En prévoyance funéraire, c’est quand un financier promet aux souscripteurs et à leurs bénéficiaires l’assurance du respect des dernières volontés ou une fadaise du type «on vous garantit le meilleur comparatif de prix ou de rapport qualité/prix» alors que tout se fait sur facture ou par téléphone, sans vérification concrète sur le terrain ou, à défaut, sans recourir à un process comptable et commercial transparent et validé par une logique professionnelle sérieuse. Au Parlement, enfin, prendre les gens pour des cons, c’est voter une loi en toute abstraction de son contexte d’application. Témoin ce qui se passe depuis février avec l’histoire des scellés posés par les pompes funèbres et le grand cirque contradictoire qui se constate d’une commune à l’autre, où tout et son contraire se dit et se fait. Cela mériterait que les vis de cercueil soient recouvertes (scellées) avec du ciment prompt, le tout accompagné de l’exclamation suivante : «Ah les cons !»… |
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- n°254 mars 2015
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