Funeraire Magazine - N°283 02/2018

Berthelot s’implante au Sud de Paris

La SPI, branche activités funéraires (groupe Berthelot), continue ses acquisitions en procédant selon la technique de «tache d’huile» qui consiste à valoriser chaque unité commerciale par une mutualisation de moyens. L’ADN de ce groupe le situe entre Paris et Rouen, pratiquant la mixité PF/Marbrerie et gérant la diversité de ses implantations grâce à un tronc commun : le respect de la norme NF pompes funèbres. Dernières acquisitions en date : Leroy Funéraire dans les Yvelines, PF Simon à Villejuif et la Marbrerie Floury dans le Val de Marne, faisant passer les Pompes Funèbres et Marbrerie Berthelot à 30 agences. 

Funeraire Magazine - N°283 02/2018

Johnny Hallyday : l’organisation technique de ses funérailles

Bertrand Vincent et Gilles Quentin, maîtres d’œuvre dans l’organisation des funérailles de Johnny Hallyday, nous expliquent comment une PME comme les pompes funèbres Jaboin ont pu relever le défi d’organiser des obsèques à caractère national. Le sans faute qui peut leur être attribué résulte d’une méticuleuse méthode de travail qui mérite d’être connue par les professionnels de la filière…

Funeraire Magazine - N°283 02/2018

Philippe Gentil : retour à la case pompes funèbres

La traditionnelle réunion commerciale annuelle de janvier du groupe Fape Obsèques-Le Vœu a permis à l’ensemble des salariés d’entériner le changement opéré en fin 2017 avec la nomination de Philippe Gentil au poste de Directeur Général.  Celui-ci comptant déjà derrière lui une solide expérience dans le secteur des pompes funèbres, couplée avec une connaissance déjà acquise dans le milieu de la gestion financière, a été choisi par l’actionnaire pour diriger une stratégie proche des besoins de la clientèle des PME funéraires.

Funeraire Magazine - N°283 02/2018

Valeurs à ressusciter…

Pendant très longtemps, même jeunes adultes, nous pensons que malgré les problèmes inévitables de la vie, une féérie comme celle de Noël prend finalement le dessus. Nous pensons que la vie est réglée par une sagesse supervisant la marche du monde.

Puis un jour, nous sommes confrontés à la mort d’un très proche, précisément quelqu’un avec qui nous avons vécu des moments privilégiés de joie simple et sincère. Ce peut être un père, une mère, hélas un enfant, ou un frère ou une sœur avec qui des affinités profondes existaient.

A partir de ce décès, la vie n’a plus le même goût, elle ne peut plus nous enchanter comme avant, même si le travail du deuil s’est accompli au fil des ans.

Autrement dit, la joie n’arrive plus spontanément, la féérie perd de son brillant. L’endeuillé la laisse sur le chemin d’une enfance perdue.

Dans l’accueil d’une famille pour organiser des funérailles, le professionnel doit être conscient de ce désenchantement rongeant l’endeuillé. Quand les proches disent parfois du professionnel : «On aurait dit qu’il fait froidement son travail, qu’il s’en fiche de ce qui nous arrive», ces derniers ne reprochent pas une distance par rapport à l’événement (chacun sait que le professionnel n’est pas dans l’histoire familiale mais ne fait que l’accompagner). Comprenons plutôt que le conseiller funéraire ne sait pas dans ce cas apporter la «magie» relationnelle qui est tant attendue dans ces moments douloureux. C’est l’enfant qui reste au fond de chacun d’entre nous qui a précisément besoin d’un plus d’humanité au moment du grand froid intérieur provoqué par la mort d’un être cher : «apportez moi de l’écoute, soyez la bonne surprise dans ce monde catastrophique, que je ne reconnais soudainement plus…».

Hélas, l’endeuillé ne trouve plus beaucoup autour de lui de points d’accroche lors de sa descente dans l’angoisse. Les Eglises se sont distanciées d’elles mêmes de l’Occidental confronté à la mort. Le discours religieux n’a pas évolué pour répondre aux questions de la plupart d’entre nous, probablement parce que les clercs eux-mêmes ne recherchent pas ou plus la clé qui mène à l’illumination. Sous-estimer l’importance éducatrice des funérailles traduit alors une carence grave dans la vie spirituelle et donc aussi dans l’accomplissement d’une mission pastorale en phase avec la compréhension du commun des mortels.

Dans ce contexte, le professionnel funéraire est de plus en plus isolé pour soutenir les familles et quand il s’y investit, c’est souvent maladroitement en copiant des postures face à la mort. Les familles feraient-elles d’ailleurs mieux dans la plupart des cas ?

On jacasse alors en cérémonie, pour raconter et toujours raconter, et faire pleurer…

Trop rares à mon goût sont les funérailles contenant des explications, des actions et des résolutions. C’est pourtant de cela dont nous avons tous besoin devant la mort.

Se rappeler, pleurer, certes c’est nécessaire, mais c’est aussi très largement insuffisant.

Il faut donc approfondir le niveau moyen de dialogue avec les familles pour qu’elles sachent discerner le contenu crédible d’une cérémonie en s’interrogeant à ce propos pendant les jours qui précèdent le convoi. L’objectif n’est pas de «cirer une dernière fois les pompes du mort» mais plutôt d’exprimer après lui le sens de tous ses efforts et de toutes ses convictions.

C’est grâce à cela que le gris du deuil cède la place à la lumière de la trace laissée par celui qui est parti. S’engager demain en prenant en compte ce chemin parcouru par le défunt, sans l’imiter mais sans l’oublier, c’est rendre possible les retrouvailles avec la joie perdue, différente cette fois-ci. Ce n’est plus la joie infantile d’hier mais celle de l’adulte engagé dans l’action résolue. Si le funéraire en Occident s’avère capable de faciliter cette mutation dans le vécu du deuil, alors il participera à l’aptitude de nos vieilles sociétés à répondre aux grands et terribles défis qui pointent à l’horizon…

Funeraire Magazine - N°283 02/2018

- Valeurs à ressusciter…

- Philippe Gentil : retour à la case pompes funèbres

- Johnny Hallyday : l’organisation technique de ses funérailles

- Berthelot s’implante au Sud de Paris

- Ameganet : self défense sur Internet

- Guillaume Fontaine : implication d’un professionnel passionné

- Senegats/Barattini : chapelle dans un cadre Paradisiaque

- Dossier papeterie funéraire : produits sous-exploités

- Dossier cercueils et accessoires : ne les enterrez pas commercialement !

Funeraire Magazine - N°283 02/2018

- Valeurs à ressusciter…

- Philippe Gentil : retour à la case pompes funèbres

- Johnny Hallyday : l’organisation technique de ses funérailles

- Berthelot s’implante au Sud de Paris

- Ameganet : self défense sur Internet

- Guillaume Fontaine : implication d’un professionnel passionné

- Senegats/Barattini : chapelle dans un cadre Paradisiaque

- Dossier papeterie funéraire : produits sous-exploités

- Dossier cercueils et accessoires : ne les enterrez pas commercialement !

Funeraire Magazine - N°282 01/2018

Nouvelles brèves

- Contrat obsèques : exécution contrariée

- Béziers : la faute à pas de chance

- Pyrénées Orientales : un cercueil dans le ravin

- Pompes funèbres Morice : non lieu requis par le Parquet

- Certificats de décès : même en banlieue parisienne

- Salons de funérariums : attention aux vols !

- Crématorium : Rodez en 2019

- Clause de non concurrence : la contrepartie obligatoire

- Mortalité en 2017 : estimation provisoire

- Dordogne : découverte macabre

- Vaccination des thanatopracteurs : nouveau régime obligatoire

- Agenda 2018

Funeraire Magazine - N°282 01/2018

Législation - Doctrine administrative

- Droit de mourir dans la dignité/fin de vie

- Aide de la CAF/Décès d’un enfant

- Familles/Maisons de retraite

- Droits civils/Enfants nés sans vie

Funeraire Magazine - N°282 01/2018

Funéraire Paris : retour sur un millésime exceptionnel

La CSNAF a su créer et gérer ce grand rendez-vous depuis trente ans en consacrant les revenus qui en découlent à l’intérêt exclusif et général de la filière funéraire. A l’occasion du trentième anniversaire du Salon, elle a récompensé les exposants qui ont contribué à cette aventure autant amicale, confraternelle que commerciale. Revenons de manière tout aussi exceptionnelle dans nos colonnes pour tenter de transcrire en photos l’ambiance toujours spécifique de ce rendez-vous et saluons comme il se doit les personnalités centrales à qui nous devons tous l’existence de ce repère ponctuant par séquences biennales la vie de la filière. 

Funeraire Magazine - N°282 01/2018

Salon : offre funéraire limitée pour les maires…

Le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) qui s’est tenu les 21, 22 et 23 novembre à Paris, Porte de Versailles a réuni près de 900 exposants dont près de 49 % de nouveaux venus pour répondre aux enjeux multiples des collectivités locales et des territoires.

Numéro en cours
N°328
02/2025
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