La filière pierre française se plaint souvent de la place toujours
plus importante qu’occupent les matériaux d’importation
sur son marché national. D’autant plus lorsqu’il s’agit
d’aménagements publics financés par les impôts et les
taxes des entreprises et salariés français.
Et bien nous vous donnons dans ce numéro plusieurs
exemples de chantiers, parmi bien d’autres sûrement, où la
pierre française a su damer le pion à ses concurrentes.
Il s’agit de la réalisation d’une façade à Bordeaux en pierres
de Brétignac et de Frontenac,
d’une villa sur la Côte d’Azur
en pierre de Combe Brune et
de plusieurs aménagements
urbains publics et de bâtiment,
en pierre de Chandoré,
en Angleterre.
Qualités des matériaux, savoir-
faire et compétitivité des
entreprises, organisation et dynamisme commercial, disponibilité,
proximité, service, sont, selon le cas, les arguments
qui ont poussé au choix de la pierre française.
Il n’y a donc pas de raisons que ces mêmes critères, que
beaucoup d’entreprises partagent, ne permettent pas plus
souvent aux producteurs français de tirer leur épingle du jeu.
Le marché international de la pierre connaîtra très probablement
une évolution dans le sens d’un certain retour à l’emploi
de matériaux de proximité, nationaux ou continentaux.
Les producteurs français qui auront passé le cap des difficultés
actuelles, auront alors d’autant plus d’opportunités
de se positionner.
Vivement demain...