l’architecture pierre doit être une source d’optimisme pour toute la filière

Les temps sont un peu plus durs dans la filière pierre, en attente du retour de la confiance chez les consommateurs, les promoteurs et autres maîtres d’ouvrage publics et privés.

Pourtant, s’il y a un motif d’optimisme sur un plus long terme, c’est bien la place qu’occupe à nouveau la pierre dans la construction et encore plus dans l’écosystème de la conception architecturale.

Beaucoup de signaux indiquent que l’on n’est plus dans l’exceptionnel, mais dans une véritable tendance de fond. Le premier d’entre eux, on l’a déjà évoqué dans ces colonnes, est la distinction reçue par Gilles Perraudin, Grand Prix National d’Architecture, pour l’ensemble de son œuvre en pierre.

Ce numéro de Pierre Actual - et ce n’est pas le fruit du hasard - illustre d’autres signes positifs, ainsi le Concours organisé par l’ENSA Paris Val de Seine pour sensibiliser les étudiants en architecture à l’usage de la pierre (cf. p.32). Comme le Prix que nous organisons avec le SNROC à l’occasion de Rocalia, ce concours n’est pas nouveau, mais il prend incontestablement de la masse volumique au fil de ses éditions.

Dans le même registre, la transformation du Terrafibra Award, en Materia Award (cf. p.26) par l’ouverture de ce Prix international aux ouvrages en pierre, est significative de la nouvelle image globale de notre matériau.

Plusieurs projets construits, dont certains assez exceptionnels dans leur technicité, sont en cours ou en phase d’achèvement. La façade de l’Université de Chicago à Paris (cf. p.20) en est un exemple, comme celle du futur Palais des Congrès de Nîmes que nous aurons l’occasion de vous présenter prochainement. Ce sont là ce que l’on l’habitude d’appeler de grands projets. Il y en a d’autres, mais il en existe aussi beaucoup que l’on peut qualifier de plus modestes, maisons individuelles, requalifications de centre-bourgs ici et là, équipements publics variés, etc., mais qui revêtent tout autant d’importance dans la capacité retrouvée de la pierre à marquer nos paysages urbains ou un peu moins.

Nous reconstruisons et réaménageons assez massivement en pierre. C’est un fait indéniable que la conjoncture économique actuelle écorne à peine, mais qui pose les bases solides d’un avenir serein, pour toutes les raisons intrinsèquement liées à la nature des matériaux, cent fois évoquées dans ces co-lonnes et que nous pouvons résumer d’un seul mot : Qualité !