Voilà la réponse affirmative que l’on peut apporter à la
question posée par le Centre Technique à l’occasion de la
journée qu’il a organisée le 4 juin dernier, pour présenter les
résultats des analyses de cycle de vie procédées sur trois
produits en pierre : 1 m2 de revêtement de façade en pierre
attachée, en éléments de 80 x 50 x 3 cm ; 1 m2 de revêtement
de voirie en pavés de 10 x 10 x 6 à 8 cm en pierre et
en granit ; 1 m2 de revêtement de façade maçonnée (mur
double), en moellons de grès, de 40 x 16 à 20 x 8 à 12 cm.
Au-delà de la présentation des résultats chiffrés, difficilement
lisibles en tant que tels,
c’est surtout la comparaison
avec d’autres produits pour le
même usage qui est intéressante.
Nous reviendrons en détail sur
ces résultats dans un prochain
numéro, mais soyez d’ores et déjà
assurés que la pierre peut se
prévaloir d’excellentes performances
environnementales. Personne n’en doutait vraiment,
mais maintenant c’est officiel et quantifié.
Le débat qui a accompagné la présentation de ces résultats
a également été très riche, alimenté par les réflexions d’un
architecte, de techniciens et de professionnels. Au-delà de
l’unité fonctionnelle analysée, elles ont surtout mis en lumière
que l’usage de la pierre dans un bâtiment ou un aménagement,
rendait ce dernier incomparable. Il l’est sur le
plan de la qualité architecturale et de l’esthétique, il l’est
aussi dans des domaines plus techniques tels que la durée
de vie, l’entretien, ou le recyclage du matériau utilisé.
Sur des marchés où tout ou presque est jugé à l’aune de sa
performance environnementale, la pierre apporte aujourd’hui
la preuve de ses atouts. A tous maintenant d’en faire
bon usage.