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rendons au SNROC ce qui lui appartient...

L’assemblée générale du Syndicat National des Industries de Roches Orne-mentales et de Construction, qui s’est déroulée le 23 septembre dernier, a porté Pierre Brousse, propriétaire de Rocamat, à sa présidence.

Ce dernier succède à Jean-Louis Vaxelaire, qui durant son mandat de trois ans, a mené avec succès plusieurs actions majeures, ou poursuivi certaines initiées par Sylvain Laval son prédécesseur. Des travaux essentiels pour le syndicat, mais aussi pour l’ensemble de la filière, laquelle, aujourd’hui, n’en a peut-être plus tout à fait conscience.

Ne prenons que trois exemples pour rappeler que le CTMNC, dont tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître l’utilité majeure et la qualité du travail, n’aurait jamais pu être créé sans l’opiniâtreté du SNROC, de son président, de son conseil d’administration, de ses représentants en région et de son secrétaire général.

De même, l’éligibilité aux Indications Géographiques, sujet essentiel de l’actualité professionnelle, n’aurait sans doute jamais été accordée aux pierres naturelles, si l’échelon national du syndicat n’avait pas relayé l’initiative née et aujourd’hui développée en régions (Bretagne et Bourgogne en particulier).

Enfin, l’association Rhône-Alpes Pierres Naturelles n’aurait pas démarré aussi vite sans le support et le financement d’un travail d’étude assumés par l’Unicem régionale et le SNROC.

Sur ces “dossiers”, le SNROC a fédéré et structuré la démarche, au service de la filière. Et paradoxalement ce travail se retourne presque contre lui aujourd’hui, quand certains ne souhaitent pas ajouter une cotisation syndicale à la taxe versée au Centre Technique, et que la mise en place des I.G. entraîne des tensions inutiles entre “Paris” et les régions.

On pourrait évoquer ainsi de multiples actions menées par le SNROC au service de la collectivité professionnelle, travail que Pierre Brousse s’est engagé à poursuivre dans la lignée de ses prédécesseurs.

Mais sa première mission sera peut-être de ramener une certaine forme de cohésion au sein de la filière et de sa structure syndicale, afin de, tous ensemble, dépasser ces quelques points de rigidité, et profiter de l’amélioration tangible de la situation économique pour dynamiser à nouveau l’action collective.

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