la pierre en Assises...

Nous stigmatisons souvent l’immobilisme de la filière pierre et ses difficultés à se fédérer autour d’une initiative collective.

Le regretter est une chose, essayer de faire bouger les choses en est une autre.

C’est ainsi que le SN ROC et la revue Pierre Actual, en partenariat avec l’UNA des Métiers de la Pierre Capeb, ont décidé de lancer un grand projet fédérateur, avec l’organisation des premières Assises de la Pierre, qui se dérouleront au cours du premier trimestre 2015, probablement en mars.

Une première dans l’histoire de la filière !

Si les modalités précises d’organisation sont en cours de définition, l’idée de cet évènement est de réunir le maximum de professionnels  pour les faire réfléchir et parler sur de multiples sujets qui conditionnent le quotidien de leur métier.

Regroupés en quelques thèmes majeurs, ils permettront de débattre, par exemple, de l’accès à la ressource, des freins liés aux réglementations, de la performance productive des entreprises, de la normalisation, du patriotisme économique, de la sécurité, de la formation et de l’emploi, de la promotion, ou encore de la démarche environnementale.

Ces Assises se dérouleront sur une journée avec un travail en groupes sur l’ensemble de ces sujets, et une synthèse collective.

Les conclusions de ces travaux permettront l’édition d’un “livre blanc” porteur de la vision des professionnels de la pierre et, éventuellement de leurs revendications. Elles pourront aussi être reprises ensuite thème par thème, par exemple en région, afin d’élargir et approfondir encore la réflexion.

Mais tout ceci n’a de sens que si la mobilisation des professionnels est forte : producteurs, transformateurs, poseurs, artisans, négociants, etc., actifs dans tous les secteurs de la filière (*).

Nous vous tiendrons régulièrement informés de l’organisation de cet évènement, mais soyez d’ores et déjà sensibilisés.

C’est essentiel, car ce type d’évènement peut réellement instiller à la filière une dimension institutionnelle collective qui lui fait défaut.

(*) Les organisateurs ont choisi volontairement de ne pas traiter les sujets funéraires qui font déjà l’objet de beaucoup de réflexions et travaux dans d’autres instances professionnelles.