plan de travail/monument funéraire : éviter le même schéma ?

Nous l’avons déjà évoqué dans nos colonnes, et l’étude de marché réalisée par le cabinet IPEA pour Spadaccini (cf. p.12), l’a clairement rappelé, le plan de travail de cuisine est un élément majeur de différenciation entre les cuisines intégrées.

Il doit donc être tout, sauf banalisé, d’où l’intérêt pour les marbriers de promouvoir auprès des cuisinistes, les matériaux dont ils sont les spécialistes, tant du façonnage que de la pose, au détriment du stratifié qui représente la grande majorité du marché.

Bien évidemment, le contexte psychologique est complètement différent. Mais, le cuisiniste, plus intéressé à vendre le meuble et l’électroménager plutôt que le plan de travail, peut-il être comparé à l’entrepreneur de pompes funèbres qui, logiquement, se concentre plus sur l’organisation des obsèques, que sur la valorisation du souvenir ?

Un parallèle est-il à tracer entre le cuisiniste, souvent présenté par les marbriers comme celui faisant la marge sur leur dos, et le pompe funèbre qui consomme en amont une part importante du budget qu’une famille peut consacrer à des obsèques et à la réalisation d’un monument ?

Peut-être ? Parfois ? Souvent ?

Dans le funéraire, comme dans le décoration, le marbrier a tout intérêt à conserver le plus largement possible la maîtrise de son marché et de son métier.

Mais ce qui est sûr, et une fois de plus l’étude IPEA l’a souligné, c’est que cela passe forcément par la promotion de son savoir-faire et de ses matériaux auprès de ses clients, qu’ils soient professionnels ou grand public.