Thèses et foutaises

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Thèses et foutaises

Ce 21 décembre, date apocalyptique selon certains interprètes du calendrier maya, verra la pleine application de la loi «Sueur 2».

De là à imaginer notre ami sénateur en antéchrist, il y a une marge qui nous précipite tout droit dans la foutaise.

Pour continuer sur le mode de la foutaise, prenons maintenant l’exemple du Salon de la Mort qui se tiendra en avril prochain. C’est un nouveau média, un nouvel outil à disposition de la filière sur le créneau de la communication auprès du grand public.  L’affirmer est une thèse. Mais dire à partir de l’expérience de 2011 que ce salon n’a pas d’intérêt suffisant, c’est glisser dans la foutaise.

Un salon ne se juge que sur plusieurs millésimes et vérifions plutôt si les bons moyens ont été mis en face des bons objectifs en 2011.

Et de thèse en thèse, de foutaise en foutaise, nous en arrivons à cette décision que nous prenons ce mois-ci : lancer un grand débat public sur les contrats obsèques  au sein du prochain Salon de la Mort (voir page 65). L’événement s’y prête et nous verrons comment le public réagira.

Dans ce dossier tout particulièrement,  thèses et foutaises abondent.

D’abord faut-il rappeler que c’est Funéraire Magazine (n° 120), qui a lancé le pavé dans la mare en octobre 2002. A l’époque, une parfaite loi du silence étouffait toutes informations susceptibles de protéger l’indépendance des PME, fussent-elles alors abreuvées de similis informations.

En 2011, constats et réalités ont fait mal. Si certains se plaignent d’une baisse de leurs activités, d’autres se félicitent au contraire d’une excellente année soutenue par l’accroissement du nombre de convois apportés par les portefeuilles d’assurances.

Dire que l’on va régler cette situation par une loi est encore une foutaise.

Certains cabinets juridiques font leur beurre du contournement des textes.

D’ailleurs, pourquoi faudrait-il éviter de remettre aussi en question  la portée légitime des contrats adossés à un descriptif de funérailles et présentés classiquement  par les professionnels funéraires ? Il n’y aurait qu’un seul type de produit réputé valable, présenté par un seul type de professionnel, funéraire bien entendu, face à un seul type de client et de besoins ?

Ainsi un quidam de 50 ans voulant régler par avance ses funérailles serait forcé pour cela de s’astreindre à effectuer un parcours du combattant, entre cercueils et couronnes, pour négocier son contrat uniquement avec un professionnel de pompes funèbres ? De quel droit ?

Une thèse alors émerge. Il s’agit bien ici de questions commerciales et concurrentielles n’est-ce pas ? Alors pourquoi pas des réponses du même ordre ?

Bien sûr les contrats que vous présentez classiquement sont par définition les mieux adaptés à vos compétences et au profil de ceux qui s’adressent à vos services.

Mais n’avez vous pas remarqué que cela fait maintenant dix ans que les professionnels funéraires tournent autour du dossier des contrats obsèques comme des poules autour d’un couteau, sans être capables de se positionner efficacement pour défendre leurs intérêts et à terme leur survie ?

Au lieu de se demander comment il faut répondre aux demandes les plus pressantes, comment l’entreprise peut s’insérer au mieux dans une logique d’offre, le professionnel funéraire de base continue à se battre pour que la qualité d’un capiton ait une valeur testamentaire, par exemple. Tant qu’il en restera là, ce même professionnel ne devra pas s’étonner de voir progressivement les familles s’adresser à son concurrent, ce dernier fut-il moins compétent mais somme toute plus opportuniste.

C’est pourquoi nous voulons l’organiser ce débat au Salon de la Mort. Pour mieux comprendre ce qu’attend le Français moyen d’une formule de prévoyance funéraire sans étouffer sous la pression des foutaises habituelles…

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