#balancetonmétierd’art ?

La Loi travail veut réduire le nombre de branches professionnelles de sept cents à une centaine, ce qui devrait entraîner des regroupements de métiers d’art sous des conventions collectives de métiers industriels, au risque de voir les premiers perdre leur identité et leur capacité à se défendre.

Rappelons que parmi les 280 métiers d’art fixés par l’arrêté du 24/12/2015, figurent les marbriers, les tailleurs de pierre, les sculpteurs sur pierre, les graveurs sur pierre, les mosaïstes, les maçons du Patrimoine, les muraillers, etc.

Pour sécuriser l’avenir de ces métiers, l’Union Nationale des Métiers d’Art souhaite donc la création d’une branche spécifique, avec mesures fiscales particulières, par exemple une T.V.A. à 5,5 % comme pour les artistes.

La question qui se pose, en particulier pour plusieurs métiers de la pierre est de savoir si l’appellation métier d’art est justifiée et, au-delà, si l’image qu’elle renvoie est vraiment porteuse. Doit-on “enfermer” le marbrier, le tailleur de pierre ou le maçon du patrimoine dans les métiers d’art, alors que leur avenir, passe plus sûrement dans leur reconnaissance par le grand public comme des professionnels du bâtiment, de l’aménagement extérieur, de la restauration/rénovation ou de la décoration ?

Aujourd’hui intégrés aux conventions collectives du Bâtiment ou des Carrières et Matériaux, les métiers de la pierre auraient-ils intérêt à rejoindre une éventuelle branche “métier d’art” qui pourrait leur apporter des avantages au niveau fiscal ou en terme de formation ?

Le marbrier, le tailleur de pierre ou le maçon du Patrimoine peut-il s’asseoir sur la même branche qu’un chapelier, un lunetier ou un luthier, sans, de fait, commencer à la scier ?

Il sera intéressant de suivre l’évolution de ce dossier, alors que ce sont les 400 branches possédant moins de 5 000 salariés (hors agriculture), qui seront les premières à fusionner. L’an dernier, les chapeliers, tisseurs à domicile, rubaniers, tapissiers d’Aubusson-Felletin et fabricants de peignes de la Vallée de l’Hers et du Touyre... tous considérés comme métier d’art, ont été rattachés à des conventions collectives plus globales. De quoi motiver l’U.N.M.A. pour pousser son projet de branche.

Sylvain Laval dresse une feuille de route ambitieuse pour le SNROC

Récemment réélu à la tête du SNROC, Sylvain Laval, est bien décidé à relancer rapidement les actions du Syndicat. Il nous explique sa stratégie avec cinq axes de travail privilégiés : la santé/sécurité, l’Environnement, la formation, la promotion des produits et l’économie circulaire

Christophe Allegri change de dimension

Le sculpteur bourguignon Christophe Allegri vient de s‘équiper d’un centre d’usinage 5 axes Omag, spécialement configuré pour ses besoins. Il lui apporte notamment plus de confort et de productivité dans les premières phases de son travail.

Galinier Abrasifs en remet une couche…

La société Galinier Abrasifs, basée à Lacrouzette, est spécialisée dans la fabrication d’outils diamantés depuis plus de trente ans maintenant. Sous la houlette de David Galinier, elle poursuit son développement technologique et la mise sur le marché de nouveaux outils.

Groupe Granier : profonde évolution du parc machines

Groupe familial spécialisé dan l’extraction, la transformation et le négoce de roches ornementales, en particulier pour les aménagements paysagers, Granier poursuit son développement productif grâce à des investissements ciblés.

Le Club Rocalia, c’était géant !

Dans le cadre des espaces d’accueil du Salon Rocalia, l’association Rhônapi, s’était engagée à aménager le Club Rocalia, espace de travail et de convivialité réservée aux exposants, aux journalistes et aux V.I.P. Conçu et dessiné par l’architecte Elisabeth Polzella il a proposé dix-sept éléments de mobilier qui ont mise en valeur soit les matériaux régionaux d’Auvergne-Rhône-Alpes, soit les savoir-faire, dont certains très spécifiques, des entreprises adhérentes de Rhônapi.

A Chartres, le Groupe Villemain exprime la diversité de ses savoir-faire

Le chantier de la Chapelle Saint-Piat, à Chartres, est tout à fait exemplaire du fonctionnement du Groupe Villemain, depuis l’extraction des blocs de pierre de Berchères jusqu’au travail de restauration complet du bâti de la chapelle.

Prix d’architecture : Construire en Pierre Naturelle 2017

Le 1er prix Développement Durable a été attribué a l’Atelier Cité Architecture Dominique Cico et Bruno Tonfoni pour un mas à Eygalières.

concours d’architecture étudiant - ENSA Nancy : lapis une place face à la falaise

Projet d’ Ulysse Hammaches

matériau et patrimoine – 1^ère partie : pierres mises en œuvre dans quelques ouvrages  de chemin de fer à voie étroite

Dans le cadre de ses recherches entreprises sur la nature et la provenance des pierres employées lors de l'exécution des chemins de fer en Bretagne [1], Louis Chauris  nous présente ici, sous la même optique, la ligne à voie étroite s'étirant d'Est en Ouest entre Loudéac et Châteaulin.

Spots

- CEB : génération réactualisée du polissoir PX 58

- OMAG : débiteuse numérique à cinq axes Area Cut

- Neolith accélère sur le marché français

- le BIM et la pierre naturelle

- 2018 année européenne du patrimoine culturel

- colloque High Tech & patrimoine

- table ronde et portes-ouvertes en mars au CFA Unicem de Montalieu

- la Bretagne prête à relever le défi des 45èmes Olympiades des Métiers

- de la Patience de Seurre à la Perséverance de Thurins : hommage à Marcel Geay

- agenda 2018/2019

Législation

- architecte d’intérieur

- dangerosité du ciment

- Les nouvelles techniques de construction