déficit des comptes publics ? il y a bien une solution...

Une étude ancienne de la Chambre de Commerce de Monza Brianza (Italie) a estimé la valeur «touristique» des plus importants monuments européens. Il ne s'agit pas de la valeur matérielle intrinsèque mais de la valeur en termes d'image de marque socio-culturelle et économique. La Tour Eiffel arrivait très largement en tête de ce classement avec 434 milliards d'euros, devant le Colisée de Rome ou la Tour de Londres.

Ce chiffre équivaudrait à une partie non négligeable du PIB français, soit de quoi financer la dette et ses intérêts. Notons que la Dame de fer est visitée chaque année par au moins 6 millions de touristes, ce qui en fait un des monuments payants les plus fréquentés du Monde.

Derrière la Tour Eiffel, le Colisée de Rome était estimé à 91 milliards d'euros, la «Sagrada Familia» de Barcelone, monument le plus visité d'Espagne (2,7 millions de touristes) devant l'Alhambra de Grenade, serait valorisée à 90,4 milliards d'euros selon les mêmes critères. Le Dôme de Milan, autre édifice religieux, représenterait quant à lui une «valeur de réputation» égale à 82 milliards d'euros. La Tour de Londres qui abrite aujourd'hui les joyaux de la couronne britannique, visitée annuellement par plus de 2 millions de personnes, vaudrait 70 milliards d'euros. Autre monument évalué par les économistes italiens, le musée madrilène du Prado, valorisé à 59 milliards d’euros. Enfin, le monument mégalithique de Stonehenge (Angleterre), plusieurs fois millénaire, n'est estimé qu'à 10,5 milliards d’euros.

Bien qu’ayant déjà été vendue une fois dans les années 20, dans le cadre d’une arnaque, pour une somme inconnue, personne n’oserait aujourd’hui, ne serait-ce qu’évoquer la vente de la Tour Eiffel ou d’un autre fleuron de notre Patrimoine pour renflouer les caisses, même si cette fortune permettrait aussi de restaurer les 67 400 monuments non protégés et jugés en état critique par la Fondation du patrimoine et son Observatoire des monuments non protégés (cf. p. 73). ça par contre, c’est un sujet sérieux...