L'année 2009 s'annonce comme l'une des plus incertaines, depuis très longtemps, pour la filière pierre. Faute à la crise bien sûr qui devrait réduire la consommation et les investissements, en général. Peu de chance dès lors que la pierre y échappe. Pourtant ce n'est pas le moment de baisser les bras et d'attendre que cela se passe, car la pierre a la chance de disposer encore d'un énorme potentiel de développement sur les marchés du bâtiment, de la décoration et des aménagements urbains. Comme le suggère Bernard Puchol dans son courrier des lecteurs (cf. p.10), ne sombrons pas dans la sinistrose. De nombreux combats seront encore à mener en 2009. Celui de la défense des matériaux naturels contre les appellations non contrôlées reste toujours d'actualité (cf. courrier de lecteurs p.8). A ce sujet, il serait d'ailleurs essentiel que le Village de la Pierre à Batimat, en novembre prochain, puisse représenter dignement les roches ornementales, au coeur d'un salon de plus en plus gagné par la contrefaçon. Nous vous en reparlerons prochainement. L'environnement sera aussi un sujet essentiel de 2009 et, par exemple, les résultats des études menées dans ce domaine par le Centre Technique devront être largement portés par la profession, à la connaissance de tous les décideurs et prescripteurs. Ces thèmes, comme ceux de la promotion, de la formation (on attend notamment avec impatience les nouveaux référentiels du C.A.P.), ou encore des réglementations de toutes sortes qui dicteront les fonctionnements dans la construction, le funéraire et même au sein des entreprises, alimenteront largement les débats en 2009. Il est important que tout le monde y participe et s'engage, en ne se réfugiant pas derrière la notion de “Profession”, concept, en l'occurence, de plus en plus flou. Et cela constitue là aussi un défi à relever en 2009. En attendant, recevez tous nos voeux de réussite pour cette nouvelle année.