Mortalité toujours en hausse ?

Les statistiques de l’Insee ont été particulièrement favorables à la filière funéraire avec une hausse de la mortalité en 2013 jusqu’à  572 000 décès. Un record depuis le début de ce siècle.

Même si beaucoup de phénomènes, économiques, commerciaux et sociologiques, viennent interférer entre ce chiffre et le niveau du marché des produits et prestations funéraires, au moins la “base” de l’activité est-elle assurée.

Malheureusement la mortalité des entreprises artisanales du bâtiment a suivi la même courbe en 2013, avec une augmentation de       5 % des défaillances.

Et si le mariage pour tous n’a pas permis de maintenir le volume global des passages en mairie, on n’est pas sûr non plus que le nombre de nouveaux autoentrepreneurs ait comblé la perte nette de 15 000 emplois enregistrée chez les artisans du bâtiment.

Et dans la filière pierre, 2013 a plutôt été une année marquée par des séparations...

Qu’en sera-t-il de 2014 ?

Les artisans du bâtiment témoignent “d’un frémissement”, mais beaucoup trop léger pour enrayer vraiment la baisse d’activité. Des mesures en faveur de la construction de logements neufs sont attendues, qui selon leur orientation (logements sociaux ou petits privés), benéficieront plus ou moins aux uns ou aux autres, entendez, grandes ou petites entreprises du bâtiment.

En ce début d’année, c’est plutôt l’incertitude qui prédomine dans l’économie en général et dans celle de la filière pierre en particulier.

L’approche des élections municipales a déjà ralenti l’activité voirie/aménagements urbains, très dynamique ces dernières années, ce qui n’est vraiment pas une bonne nouvelle.

Reste un hypothétique sursaut de la consommation vers les biens et équipements qui occupent les professionnels de la pierre...

Cela demanderait un vrai retour de la confiance, que rien pour l’instant ne laisse véritablement entrevoir...

On sait aussi que tout peut évoluer, si l’oxygène promis aux entreprises arrive vraiment et que l’emploi et le moral des Français en bénéficient.