Le début de l’été n’est pas franchement folichon sur le plan de la météo, et, pour le moins, celle-ci demeure extrêmement variable. On pourrait tracer aujourd’hui un certain parallèle avec la situation de la filière pierre française, dont le niveau d’activité est lui aussi assez fluctuant selon les régions, les métiers et les situations particulières. Globalement, s’il est meilleur que cet hiver, le climat n’est pas encore
au total réchauffement.
Il est quand même incontestable que les six premiers mois de l’année ont plutôt enregistré un regain d’activité, sur l’ensemble des métiers de la pierre, avec, une fois encore, des bénéfices différents entre les uns et les autres.
La situation économique générale reste encore fragile, d’autant plus avec les crises qui touchent les pays du Sud de l’Europe. A ce titre, les prochains mois seront décisifs en terme de confiance, maître-mot de l’investissement et de la consommation. En attendant profitons des vacances, car la rentrée sera chargée en évènements et, souhaitons-le, active pour les entreprises de la filière. Même encore quelque peu engourdie, celle-ci dispose d’un potentiel de développement important, et recèle en son sein de vraies énergies. Réussir à les révéler, à les encourager, à les fédérer et à les promouvoir, apporterait sans doute des éléments extrêmement constructifs pour tout le monde. C’est toujours le principal chantier à l’échelle de la filière. Le point positif est qu’il est loin d’être en friche.