

Les obsèques coûtent 25 fois moins cher que le mariage !
Rassurez-vous... ou pas, il ne s’agit pas d’euros mais de kg de CO2.
N’en déduisez surtout pas qu’il vaut mieux mourir que s’unir, mais si l’on se place du côté de notre planète, il n’y a pas photo !
Ce résultat spectaculaire est le fruit de l’étude confiée par la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire au Cabinet OuiACT, afin de mieux comprendre l’empreinte carbone des rites funéraires en France, de la prise en charge du corps jusqu’à la fin de vie.
Au milieu de différents scénaris étudiés par OuiACT, un scénario central a été retenu, analysant toutes les phases successives des funérailles pour en tirer une “moyenne” de consommation de CO2.
Ne “spoilons” pas la présentation complète de cette étude que nous réservons pour notre prochain numéro, mais comme l’a interrogé Sylvestre Olgiati, président de la CSNAF, “considérons nous les obsèques comme un geste technique ou comme un rassemblement social ?” La réponse que chacun apportera à cette question influencera son analyse des résultats de cette étude extrêmement complète.
Saluons ici le travail de la CSNAF qui livre à la filière funéraire française la première étude vraiment documentée sur le sujet.
Décidément pro-active, la Chambre Syndicale avait un peu plus tôt dans l’année publié le nouveau baromètre CREDOC sur les Français et les obsèques, le 6ème depuis 20 ans, qui offre ainsi une vision extrêmement pertinente des évolutions des pratiques et des opinions autour du deuil et des obsèques (cf. p. 52).
Là encore, le très large tour d’horizon que propose cette étude offre de multiples sujets de réflexions, et, pourquoi pas, des interrogations sur les stratégies à développer pour les différents acteurs de la filière funéraire. Et celles-ci devront forcément prendre en compte l’ensemble des coûts qu’elles génèreront.
Fiche technique