

La Charente ouvre le bal
Les textes existent depuis 1913. Mais personne ne les avait appliqués sauf dans des cas particuliers comme les cimetières historiques. Cent ans plus tard, probablement inspirée par les suggestions de Jean-Pierre Sueur dans sa préparation de loi en 2008, l’Architecte des Bâtiments de France en fonction dans la Charente s’est piqué de faire respecter les procédures de sauvegarde dans tous les cimetières voisinants ou visibles dans le périmètre des monuments ou sites classés. Résultat, la moitié des cimetières du département (200 sur 400) allait être soumise à la double procédure administrative préalable à la pose d’un monument et selon la prime volonté de l’architecte, il n’était plus question que de pierre calcaire ou de granit gris. Finalement, à l’issue d’une lutte sourde où les marbriers ont trouvé de l’aide auprès des élus et du préfet, un accord s’est dégagé, validé par l’Architecte des Bâtiments de France. La raison l’a emporté dans les deux sens…
Fiche technique