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Mieux vaut prévoir...

Au moment où les chéquiers s’apprêtent à sortir au salon Funéraire, il est utile
de prévoir un changement chez votre banquier.
Sous impulsion politique, nos banques vont accorder à la BCE autant de crédits
qu’elles n’en donneront pas (ou plus) aux entreprises dans les deux prochaines
années.
Dans le funéraire comme partout ailleurs, tout le monde sera concerné, du plus
grand au plus petit et heureux celui qui possède un «trésor de guerre».
2012 et 2013 verront s’accentuer la pauvreté des Français.
Nous pensons donc que les entreprises vont être prises en tenaille entre des
banques frileuses et des clients fauchés.
D’ores et déjà des priorités s’imposent :
- maîtriser le volume des dettes clients et donc «bétonner les bons de commandes
», comme nous vous l’avons proposé dans nos dossiers comptables
(FM N° 205)
- développer toutes les formules de paiement autres que le règlement direct par
la famille (crédit consommation, prélèvement bancaire, engagement d’un plateau
d’assistance)
- investir en n’augmentant pas trop le fonds de roulement
- ne partir en croissance externe que si les frais fixes peuvent être modérés par
des économies d’échelle et/ou des regroupements de moyens
Toute demande de crédit subira la concurrence d’autres projets déposés chez
votre banquier et c’est le meilleur qui sera choisi, à défaut de financement pour
tous. Votre crédibilité dépendra alors parfois de facteurs dépassant vos seuls
moyens. Une réputation de marque pourra aider un apport de fonds propres
issus de la filière (ouverture de capital) est un recours possible.
Il faut donc s’attendre, en contre jour de ces difficultés, à une accélération des
changements dans la filière.
Comment les fonds d’investissement vont-ils réussir à revendre avec bénéfice
leurs acquisitions réalisées dans les années précédentes ?
On sait également que les assureurs veulent revoir leur stratégie courant automne
à propos de la prévoyance funéraire (ils sont dégoûtés par la loi et cependant
attirés par le marché). Jean-Pierre Sueur, qui vient de décrocher la
présidence de la commission des lois au Sénat, a promis de revenir sur le domaine
funéraire. Une nouvelle réforme en perspective…
Dans l’attente, ce numéro vous apporte quelques réponses : les efforts de la
CPFM pour les prélèvements bancaires (page 32), le recours possible à un professionnel
en cas de situation désespérée (page 28). La faillite pourrait apparaître
même dans les pompes funèbres et cet automne est le moment où vous
devrez prendre les devants pour mettre votre entreprise en ordre de bataille…

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N°323
05/2024
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