l’année s’est terminée en beauté

Entre les deux dernières éditions de Rocalia, nous l’avons maintes fois répéter, la filière pierre française a connu un niveau d’activité inédit, mais qui, pour certains, a commencé à s’éroder ces derniers mois. Le Baromètre publié dans notre précédent numéro s’en fait l’écho, même si cette situation est loin d’être générale, car beaucoup d’entreprises gardent un carnet de commandes extrêmement bien garni.

Beaucoup de témoignages reçus lors du Salon Rocalia allaient dans ce sens, même s’il faut parfois distinguer dans l’analyse de la situation, l’inertie des travaux en cours et une réelle dynamique de nouveaux projets. Aujourd’hui, les deux existent et nous aurons tout le temps d’observer les évolutions l’année prochaine, pour ne pas continuer à apprécier le moment.

Si nous prenons Rocalia comme marqueur pour la filière pierre française, la séquence 2021/2023 post-Covid, s’est achevée dans une très belle ambiance, que la dynamique du Salon lyonnais a remarquablement illustrée.

Nous le détaillons dans ce numéro p.26, mais cette quatrième édition de Rocalia a été la plus dense et la plus rassembleuse de toutes, en termes d’exposants et de visiteurs, comme un point d’orgue de la période écoulée.

Et s’il on veut dresser un bilan plus générale sur la filière pierre française, on ne peut que souligner les dynamiques qui l’ont animées, qu’elles soient individuelles ou collectives.

La construction en pierre massive qui a continué à se développer, France 2 estimant même lors d’un récent reportage qu’elle occupait aujourd’hui 2 % du marché, a été un centre nerveux pour l’ensemble de la filière, notamment par sa capacité à fédérer autour d’elle les énergies et les compétences.  Et avec elle c’est l’image de toute la filière pierre française qui a changé, générant des intérêts nouveaux, jusqu’au-delà de nos frontières, comme en témoignent certains de nos confrères étrangers.

Par définition, un équilibre est fragile, mais on ne voit pas très bien sur le long terme ce qui, au-delà de quelques soubresauts, pourrait venir briser le bel élan de la filière pierre française.