Maudite soit la Guerre
Si en préambule de ce livre, l’éditeur Michel Husson, raconte la Grande Guerre de manière factuelle depuis l’assassinat de l’Archiduc François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, jusqu’à l’Armistice du 11 novembre 1918, André Chabot lui nous l’explique par l’image, à travers les monuments militaires civils et les cimetières militaires. Une évocation magnifique qui tient à cœur à André Chabot, dont le grand-père paternel, Georges Coste a connu les horreurs de cette guerre. Blessé à Verdun et au Chemin des Dames, grièvement gazé en 1918 il ne sera démobilisé qu’en 1919 après un ultime séjour en sanatorium. André Chabot écrit : “il débute alors une demi vie de grand invalide de guerre, pensionné à 100 %. Les médecins militaires lui reconnaissent régulièrement un droit à des prestations supplémentaires, droit à chaque fois contesté par l’Etat qui fait appel. En 1970, il perd celle qui était la femme de sa vie, son épouse et son infirmière : ma grand-mère. Perte insupportable. Lettre d’adieu. Crochet dans le plafond. Chaise qui bascule. Pour moi gros chagrin et grosse colère à déverser, sinon sous l’Arc de Triomphe, au moins dans des galeries d’art et des musées sous forme d’œuvres antimilitaristes, nées de visites dans les cimetières militaires. Le temps passe, le souvenir reste.” Maudite soit la Guerre ne cache pas son objectif : montrer la guerre et ses réalités, pour que jamais plus elle ne soit considérée comme une possible solution aux conflits mondiaux.
Fiche technique
- Type de produit
- Librairie de la pierre
- Date du produit
- 2018-11-01 00:00:00