Editorial
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Prévoir c’est gouverner...
... Inversons le célèbre adage pour l’adapter au monde funéraire actuel, à l’aune de concentrations et développements qui viennent de trouver leur conclusion récemment.
Nous les relatons en pages 8 et 9 de ce numéro, mais la Mutuelle toulousaine Prévifrance a pris une participation majoritaire dans l’opérateur ACF, Malakoff Humanis a acquis le cabinet de courtage Mésange Prévoyance et le Groupe Funecap traverse les Alpes, pour, entre autres, y développer la prévoyance funéraire, quasiment inexistante aujourd’hui dans ce pays.
Les objectifs, notamment de Malakoff Humanis, qui disposent déjà des contrats proposés par de grands acteurs du marché, sont d’accéder au marché des opérateurs funéraires indépendants, qui eux se débattent pour garder leur distance, autant que faire se peut, avec la financiarisation des obsèques...
Cette concentration promet donc de faire bouger quelques lignes entre gestionnaires et exécuteurs de contrats obsèques, au risque de voir une seule compagnie d’assurance peser d’un poids très lourd sur le marché.
Mon père, d’origine italienne, me disait toujours “les parents s’occupent de leurs enfants depuis la naissance, les enfants doivent s’occuper de leurs parents devenus vieux, et notamment de leurs obsèques”. Une théorie qui illustre que la prévoyance funéraire n’existe encore que très peu en Italie aujourd’hui (bonne chance à Funecap), mais qui trouve de moins en moins d’écho en France. Car plus que jamais dans le funéraire, chez nous, demander aux familles d’être prévoyantes, c’est gouverner le marché...
Pour la satisfaction de ces dernières ? Peut-être, mais sauf erreur de ma part, le mot n’apparaît dans aucun des communiqués ou informations que nous avons reçus.
311
999 Produits
Fiche technique
- Numéro du produit
- 311
- Type de produit
- Funéraire magazine
- Genre du produit
- Editorial
- Date du produit
- 2022/03/01
Prévoir c’est gouverner...
... Inversons le célèbre adage pour l’adapter au monde funéraire actuel, à l’aune de concentrations et développements qui viennent de trouver leur conclusion récemment.
Nous les relatons en pages 8 et 9 de ce numéro, mais la Mutuelle toulousaine Prévifrance a pris une participation majoritaire dans l’opérateur ACF, Malakoff Humanis a acquis le cabinet de courtage Mésange Prévoyance et le Groupe Funecap traverse les Alpes, pour, entre autres, y développer la prévoyance funéraire, quasiment inexistante aujourd’hui dans ce pays.
Les objectifs, notamment de Malakoff Humanis, qui disposent déjà des contrats proposés par de grands acteurs du marché, sont d’accéder au marché des opérateurs funéraires indépendants, qui eux se débattent pour garder leur distance, autant que faire se peut, avec la financiarisation des obsèques...
Cette concentration promet donc de faire bouger quelques lignes entre gestionnaires et exécuteurs de contrats obsèques, au risque de voir une seule compagnie d’assurance peser d’un poids très lourd sur le marché.
Mon père, d’origine italienne, me disait toujours “les parents s’occupent de leurs enfants depuis la naissance, les enfants doivent s’occuper de leurs parents devenus vieux, et notamment de leurs obsèques”. Une théorie qui illustre que la prévoyance funéraire n’existe encore que très peu en Italie aujourd’hui (bonne chance à Funecap), mais qui trouve de moins en moins d’écho en France. Car plus que jamais dans le funéraire, chez nous, demander aux familles d’être prévoyantes, c’est gouverner le marché...
Pour la satisfaction de ces dernières ? Peut-être, mais sauf erreur de ma part, le mot n’apparaît dans aucun des communiqués ou informations que nous avons reçus.
