Funeraire Magazine - n°261 novembre décembre 2015

Centre funéraire : l’ambition d’autre chose

La Bretagne n’hésite pas à jouer la différence, dans le funéraire comme en général.

Le nouveau centre funéraire ouvert par la SEM PFCA de St Brieuc à Plérin, proche des activités hospitalières de l’agglomération, tranche par son style presque pas funéraire.

Du calme, certes il y en a, deux salons funéraires aussi (chacun de plus de 30 m2), un espace de détente et de caféteria, un jardin de recueillement et les bureaux d’une agence avec accès distinct. Si la liste des équipements est classique, leur aménagement l’est moins.

Funeraire Magazine - n°261 novembre décembre 2015

ça sent le sapin...

…De Noël bien sûr ! Mais pas que…

Comme nous l’avions titré en octobre avec notre article dédié au salon Funéraire Paris (titre que vous avez été nombreux à remarquer), la poudre a effectivement parlé. Hélas, ce ne fut pas que théorique et limité à la qualification d’une concurrence intensifiée dans le funéraire.

Des actes terroristes nous ont effectivement tous endeuillés quelques jours avant l’ouverture du salon. Ils ne sont malheureusement que l’aboutissement logique et prévisible d’une approche biaisée de la religion et d’un pourrissement sans cesse accru de notre quotidien.

Evoquer cela n’éloigne pas mes propos du funéraire, bien au contraire.

Comment ne pas voir dans l’islamisme violent la concrétisation aboutie d’une façon générale et banalisée de réfléchir en rejetant l’autre ? Et comment ne pas situer la revendication des carrés musulmans dans les cimetières comme une des multiples facettes de cet unique problème : la volonté de mettre des barrières entre les individus et par là d’installer des différences revendiquées ? Au préjudice de l’organisation sociale d’un pays mais cela, peu importe semble-t-il.

Je le rappelle encore une fois ici très fortement : la laïcité de la 5ème république implique la libre manifestation de convictions religieuses sur la tombe et la neutralité absolue des allées de cimetières. Et j’ai vraiment l’impression d’être isolé en affirmant cela.

Tous ceux qui ont prétendu le contraire, et qui persévèrent en ce sens, tapent selon moi dans le ventre de la République Française et piétinent l’héritage douloureux de nos ancêtres.

Or pour aller plus loin dans mes propos, j’irai jusqu’à dénoncer la confusion intellectuellement malhonnête des contextes dans lesquels se situe la création des carrés juifs d’une part et des carrés musulmans d’autre part. Il est de bon ton de dire que l’existence des premiers justifie celle des seconds. C’est faux, archifaux. Et pour cause ! Les cimetières juifs ont été créés pour accueillir des défunts dont les Chrétiens refusaient l’accueil dans leur cimetière. Le dernier fautif en la matière fut Bonaparte qui est allé dans ce sens par voie de décret en 1805, un an après une loi de Concordat qui ne concernait que les Chrétiens.

Encore faut-il s’en rappeler pour comprendre que cette ségrégation des Juifs n’était pas le résultat d’une revendication de leur part mais plutôt d’un antisémitisme de l’époque.

Or, si les Juifs ont été relégués par le passé dans des cimetières et des carrés au ban du cimetière communal, est-ce pour cela que les Musulmans pourraient désormais accéder à la capacité d’échapper aux principes républicains d’égalité et de fraternité dans nos cimetières alors même qu’ils ne souffrent d’aucun rejet dans un espace égalitaire et peut être…peut être… encore un peu fraternel ? Ils ne subiraient donc pas, comme d’autres hier, une mise à l’écart dans un carré dédié mais revendiqueraient aujourd’hui celui-ci au nom d’un soi-disant droit à la différence qui passerait au-dessus du droit national. Et quelle différence en effet !

Certes, les associations islamiques ne vont pas demander à nos maires des carrés musulmans la Kalachnikov à la main mais elles le font déjà avec des bulletins de vote.

Or le diable est dans le détail, comme on le dit généralement.

Des détails qui s’accumulent et solidifient une gigantesque pomme de discorde menaçant de toutes parts le consensus national. Il est donc plus que temps de comprendre que notre unité nationale se joue au lit, à table, à l’hôpital et au cimetière. Dans ces endroits, les masques tombent. L’islam de France, et non pas l’Islam en France, doit choisir désormais entre le masque hideux du Wahhabisme* et le modèle tranquille des Musulmans qui ont été nos frères d’armes. Ces derniers n’étaient pas intégrés, ils étaient assimilés, même si nous n’avons pas toujours été à la hauteur à leur égard. Car l’intégration ne doit être qu’une étape fugitive, passagère. Le contraire, s’intégrer pour désintégrer, comme aujourd’hui par tous les prétextes et tous les moyens, renverra in fine tout le monde vers un sapin sans guirlandes et seulement débité en planches de 18 mm, gage d’une croissance d’activité pour vous, certes…

Funeraire Magazine - n°261 novembre décembre 2015

ça sent le sapin...

Centre funéraire : l’ambition d’autre chose

- Pompes funèbres : la mutation d’un «privé»

- Chambre funéraire : à Lyon OGF sort son atout

- Pompes funèbres : un exemple d’indépendance

- Actualité juridique : des suites positives

- Votre commune et le funéraire (nouvelle rubrique) : accorder une concession funéraire

- Le Printemps des Cimetières : une opportunité pour les marbriers

- Salon Funéraire Paris 2015 : une filière en résistance

Funeraire Magazine - n°261 novembre décembre 2015

- Ca sent le sapin...

- Centre funéraire : l’ambition d’autre chose

- Pompes funèbres : la mutation d’un «privé»

- Chambre funéraire : à Lyon OGF sort son atout

- Pompes funèbres : un exemple d’indépendance

- Actualité juridique : des suites positives

- Votre commune et le funéraire (nouvelle rubrique) : accorder une concession funéraire

- Le Printemps des Cimetières : une opportunité pour les marbriers

- Salon Funéraire Paris 2015 : une filière en résistance

Funeraire Magazine - n°260 octobre 2015

Nouvelles brèves

- Fleurs à distance : c’est le bouquet !

- Courtage en pompes funèbres : un nouveau métier ?

- Thanatopraxie : encore un scandale !

- Les Artisans du Funéraire : une marque pour cercueils et capitons

- Cimetière capitaliste : Karl Marx complice malgré lui

Funeraire Magazine - n°260 octobre 2015

Législation

- Réunion de corps/exhumation et vacations de police

- Personne ayant qualité à pourvoir aux funérailles/ absence de famille

- Dotation d’une chambre funéraire/obligation de soins de conservation

- Transport sans mise en bière/reconnaissance du corps

Funeraire Magazine - n°260 octobre 2015

Cimetière : maçonneries dernières

Le bref voyage que nous entreprenons ici n'a rien, bien évidemment, du voyage initiatique et symbolique de la cérémonie d'initiation du candidat désireux de devenir apprenti franc-maçon. C'est le chemin du cimetière que nous empruntons, en touristes curieux de toutes les thématiques nécropolitaines, pour nous arrêter devant les dernières demeures de Frères Maçons éminents, repérés parmi les cent cinquante photographies de l'ouvrage d'André Chabot "Les loges funèbres"(1).

Funeraire Magazine - n°260 octobre 2015

Communications positives de Toussaint

Communiquer est devenu un travail productif et incontournable.

Même les pompes funèbres et marbriers sont obligés d’en passer par là.

Sans vouloir être ici exhaustif, Funéraire Magazine montre quatre exemples de communication qui vont du simple niveau commercial jusqu’au discours purement institutionnel. Si cet article vous plait, pensez à nous faire part de vos actions similaires l’année prochaine…

Funeraire Magazine - n°260 octobre 2015

Internet à la rescousse des endeuillés ?

Le colloque annuel du Sifurep, syndicat funéraire de la couronne parisienne, abordait ce sujet cette année. Avec beaucoup de pertinence, les interventions successives ont littéralement capturé l’attention de l’auditoire. Preuve en est que le choix du sujet était judicieux ainsi que son traitement bien ponctué et soutenu par la qualité des intervenants.

Une fois de plus, cette matinée annuelle de réflexion s’inscrit comme un repère important de la pensée dans la filière funéraire et territoriale.

Funeraire Magazine - n°260 octobre 2015

Deux pour tous

- Une famille a souhaité que le corps de leur défunt reste dans sa chambre à la maison de retraite en attendant ses obsèques, le directeur d’établissement a refusé. En avait-il le droit ?

- Le maire de notre commune souhaite intervenir sur des concessions non entretenues (végétation devenue trop importante) en a-t-il le droit ?

- Suis-je obligé d’apporter la preuve que je suis couvert par une police d’assurance couvrant la garantie décennale en tant que marbrier ?

Numéro en cours
N°322
03/2024
FEUILLETER SOMMAIRE VERSION PAPIER VERSION NUM.