Funeraire Magazine - n°

Nouvelles brèves

- Tarifs des notaires : diminution en mai

- Japon : le funéraire se médiatise

- Charente : encore les contrats obsèques

- Don d’organes : les règles rechangent

- Rennes : ses cimetières distingués

- Crématorium de Tours Sud : chantier en 2016

- Le Muy (Var) : une tombe rose en résistance

- Calais : vidéosurveillance au cimetière

- Moscou : le Wifi dans les cimetières

- Pays de Galles : accident de cheval

- Terres de cimetière : un professionnel épinglé

- Tribunaux parisiens : l’autre Hubert

- Identité française : la loi 2016-74 du 8 mars

- Portugal : création d’un salon

- Agenda 2016

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Votre commune et le funéraire

Rédiger et mettre en œuvre le règlement du cimetière

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Deux pour tous

- A qui le crématorium doit-il remettre l’urne et peut-il exiger une preuve d’identité avant de remettre l’urne ?

- Une mairie nous impose pour tous travaux de cimetière de lui déposer une demande d’autorisation de travaux 48 h avant les opérations escomptées. Que dit la loi ?

- Une mairie a décidé de délivrer uniquement des emplacements en caveau collectif au cimetière (elle a fait construire des caveaux de 8 places) et non pas en concession individuelle, en a-t-elle le droit ?

- Quels sont les délais d’inhumation et de crémation et quel est le mode de calcul ?

Funeraire Magazine - n°

Législation – Doctrine administrative

- Règlement de cimetière/Abus de pouvoir

- Funérailles républicaines/Elaboration d’une loi

- Décès de SDF/Identification

- Clôture des comptes bancaires du défunt/Abus des banques

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Salon Funeral at work : nos cousins de Belgique…

Le rendez-vous annuel des professionnels de pompes funèbres du Bénélux a de nouveau eu lieu fin janvier à Louvain avec le salon Funeral at Work. Toujours marqué par sa convivialité, l’évènement nous permet d’aborder les particularités du marché et de constater qu’il faudra bien opérer tôt ou tard un rapprochement franco-belge.

Funeraire Magazine - n°

Paradis pour papillons et horticulteurs municipaux…

Le cimetière dit «naturel» de Souché, commune de Niort, propose une alternative d’aménagement totalement différente des cimetières classiques.

Il fait figure de contre exemple à l’existant et se présente aujourd’hui comme alternative idéale à disposition des communes.

Est-ce bien souhaitable ? Et raisonnable ? Nous reproduisons dans cet article des extraits de la présentation de ce cimetière telle qu’elle figure sur Internet et nous y apportons quelques commentaires en encadrés.

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Culte du souvenir : deux modèles comparés

L’offre des granitiers sur le salon de 2015 s’inscrit dans la continuité esthétique.

Le cœur des gammes était majoritairement classique même si des efforts créatifs étaient parfois au rendez-vous. La cause de cette situation, comme nous l’avons plusieurs fois souligné dans nos colonnes en 2015, résulte du fait que le monument est majoritairement conçu en usine et non pas à l’issue d’un entretien à portée psychologique avec le client final.

Le critère du prix règne donc en maître sur le marché. C’est sans compter avec l’évolution des mentalités qui, crise aidant, menace tout simplement la survie de la marbrerie funéraire dans son volume commercial actuel.

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Statistiques et prévisions de mortalité : enfin les vérités ?

Après avoir prédit depuis longtemps une hausse fantastique des décès, l’Insee est désormais aidée dans sa mission exploratrice des faits de société par l’Ined, Institut National des Etudes Démographiques. Ce dernier vient de sortir une note en début mars qui éclaircit largement et avec fiabilité les projections de mortalité.

Résultat : nous atteindrons 600 000 décès en 2020, 650 000 en 2030 et 700 000 en 2040. Mais il n’y a pas que cela en enseignements.

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

Alter Riva : la pompe s’accélère

Installées rue de la pompe dans le 16ème arrondissement parisien, les pompes funèbres Alter Riva passent à une autre vitesse pour leur développement en faisant appel au «crow funding», une technique de financement qui sollicite directement des fonds privés pour développer l’entreprise. Afin de doper cet appel, une opération de communication a été organisée dans les locaux de l’entreprise en y organisant la dédicace par leurs auteurs du livre «les morts de notre vie». Ce fut aussi l’occasion pour la fondatrice Valery Guyot-Syonnest d’expliquer l’extension prévue de ses activités funéraires.

Funeraire Magazine - n°264 mars 3/2016

T’as le bonjour d’Hubert

Les Français ont largement évolué en matière funéraire depuis plusieurs décennies. Ils veulent majoritairement une cérémonie du dernier hommage, à plus de 50 % ils optent pour la crémation et plus des deux tiers veulent préfinancer leurs funérailles.

Ces choix nouveaux bousculent les habitudes en éloignant progressivement les familles des circuits qu’elles suivent classiquement à l’occasion d’un décès : bureau de pompes funèbres, états civils et maison paroissiale puis église du quartier.

Pourquoi ? Parce que la réponse à ces nouveaux choix favorise Ia consultation d’Internet, l’inverse étant aussi vrai.

Est-ce que les professionnels funéraires ont réellement pris toute la mesure de la dé-sorganisation qu’une telle évolution induit ?

Certes Internet est devenu un instrument d’efficacité commerciale.

Mais son contenu draine aussi des blablas inutiles ou mensongers. La porte est alors ouverte aux démarchages commerciaux qui remplacent le rapport direct entre le professionnel et la famille sans garantie d’objectivité et de sincérité.

Internet, c’est la caravane publicitaire du tour de France qui pénètre dans votre salon. C’est la Mère Denis, puissance multiple, qui vous fait croire que vous êtes un initié en possession de l’information la plus récente et la plus pertinente.

Evolution incontournable vous dites ? Il faut faire avec ?

Oui, mais pas n’importe comment ! Outre la démonstration d’un besoin d’information immanquablement fiable et sérieuse, cause perdue par avance, Internet  nous prouve que le funéraire français n’a pas été à la hauteur de sa  libération depuis 93.

De fait, quand il aurait fallu une mobilisation syndicale des professionnels contre l’emprise excessive des lois, règlements et empêchements administratifs, la filière n’a pas su trouver sa méthode de self défense. On a plutôt l’impression du contraire.

Or le tsunami qui s’approche de la filière funéraire via Internet et la manipulation du marché par l’interférence des plateformes d’assistance ne fait que souligner des lacunes bien ancrées.

L’uberisation des activités funéraires n’est pas qu’une simple vue de l’esprit, elle va s’imposer par la combinaison d’un moyen, Internet, et plusieurs raisons dont la persistance du chômage et la montée en puissance des exécutions de contrats obsèques.

Pour tenir en main son avenir, la filière devra retrouver au plus vite les bases incontournables d’une véritable défense de métier.

D’un côté il y a une place pour la diplomatie, la courtoisie, le lobbying, de l’autre il doit y avoir le combat, dans la rue, les médias ou les tribunaux s’il le faut.

Mais l’égocentrisme prévalant le plus souvent dans la filière empêche de concevoir un plan d’action transparent et adapté. Or il existe un besoin de plus en plus pressant d’explications claires auprès de l’amont financier, de l’administration ou des parlementaires pour gérer la confusion et l’incohérence qui empoisonne aujourd’hui le quotidien des professionnels et des familles via un amoncellement juridique. Il faut urgemment concevoir et promouvoir des principes équitables et réalistes pour tous.

La difficulté ne réside alors pas dans la conception d’une logique mais plutôt dans la mobilisation des moyens pour la défendre. Qui fera échec aux abus des plateformes le cas échéant ? Qui remettra à leur place les financiers s’ils se donnent le droit d’outrepasser les règles ? Qui recadrera les abus administratifs ? Qui tiendra tête au personnel politique parfois mégalo ? Qui n’aura pas peur du scandale salutaire pour tous ?

Certainement pas ceux qui s’accomodent du pire… Mais que ces derniers se méfient. Les mauvaises graines n’ont jamais donné de bons fruits.

Aujourd’hui c’est moi qui le dit. Demain ce sera Hubert via internet…

Numéro en cours
N°328
02/2025
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