Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Le 19 avril dernier, l'émission Le Grand Journal sur Canal Plus a contribué au traditionnel discrédit qui plane dans les médias sur la filière funéraire.
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Nicolas Sarkozy a répondu à notre questionnaire (voir FM 174) en se félicitant de la majeure partie des dispositions prévues dans la proposition du sénateur Jean-Pierre Sueur. Et pour cause...
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
A l'occasion de la 2eme réunion de son conseil d'administration, le 22 mars dernier, l'Union des Gestionnaires de Crématoriums Français a confirmé sa volonté de rassembler les gestionnaires de crématoriums aussi bien publics que privés pour être véritablement représentatif de la profession.
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Yves-Marie Morin est un précurseur dans le métier. Il a ouvert un des premiers complexes funéraires en France associant chambre funéraire, crématorium et espace cinéraire. Il s'est également lancé comme professionnel d'assurances en 1993, précédant ainsi le régime d'intermédiation mis en place cette année. C'est un visionnaire que nous avons rencontré ce mois-ci, qui ne mâche pas ses mots...
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Les Pompes funèbres ACF ont inauguré un nouveau crématorium en gestation depuis 20 ans. Créativité et compétence de l'entreprise locale ont pesé dans le choix des élus. Une leçon de dynamisme.
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Partant de l'hypothèse que l'activité de moulage pouvait compléter celle des soins de conservation, Régis Narabutin s'est lancé en n'oubliant pas d'attirer l'attention des médias locaux à ce propos. De la Bretagne où il est implanté, le voilà désormais sollicité pour d'autres types très différents d'interventions : moulages de mains, de visages et même de pied de bébé.
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
François Bouis, Président de la chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire, CSNAF, nous annonce les contours des animations telles qu'elles s'annoncent à l'issue d'une première décision du comité consultatif.
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Licence professionnelle : Paris V recrute depuis avril Culture funéraire : un excès de zèle ? Statut du Kosovo : des exhumations symboliques Superficie des tombes : la Chine se fâche PFI Grenoble : une triple certification Grippe aviaire : un vaccin français Crémation : voisinage immobilier Tonnerre de Brest : accident de portail Norme NF cercueils : clôture des remarques le 20 mai Union crématiste européenne La mémoire nécropolitaine Agenda 2007
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
Thèmes abordés : vacation, reliquaire, cercueils en contreplaqué, protocole, contrats obsèques, fourniture des feuilles d'état civil, succession et certificat d'hérédité, ossuaire, cendres.
Funeraire Magazine - n°175 avril 2007
La cour de cassation vient de qualifier de démarchage à domicile une simple prestation de réglement à domicile réalisée à l'initiative de la famille. L'illégalité du démarchage serait retenue par la Cour du fait que l'assistant funéraire a notamment encaissé un acompte à domicile et conclu une commande dans l'enceinte du domicile. Cela revient à confondre la nature de la transaction avec son moyen de paiement alors que le démarchage, jusqu'à preuve du contraire, est une sollicitation spontanée par le vendeur sur la base de renseignements permettant de cibler sa clientèle, comme l'a soutenu la défense du professionnel. En fait, la Cour de cassation ne vient que confirmer une doctrine traditionnellement hostile aux professionnels funéraires. Faut-il vraiment s'en étonner ? La jurisprudence appliquée aux chambres funéraires ne va-t-elle pas aussi trop loin dans ses exigences de neutralité des lieux ? Et le démarchage en marbrerie ? Comment expliquer le glissement de jurisprudence récent qui défie le respect le plus élémentaire de la langue française ? Et les textes de la concurrence et de la consommation ? N'avez-vous pas remarqué la méfiance que traduit l'arrêté de 99 qui exige la délivrance en deux documents distincts du devis et du bon de commande ? Très peu de métiers subissent une telle suspicion. Alors l'histoire des devis-type, chers à Jean-Pierre Sueur, ne fait qu'aller dans le même sens. Le libéralisme de la réforme de 93 ? Une illusion, une escroquerie à la confiance . Le système reste globalement anti-funéraire, au détriment de toute la filière. Devant ce constat, il serait instructif d'aller voir de plus près comment se comportent les élus pour ce qui concerne les activités commerciales dans les cimetières. Idem pour les professionnels de santé en ce qui concerne la neutralité commerciale qu'ils doivent réserver aux familles. Silence général à ce propos... Les professionnels funéraires sont alors des boucs émissaires, divisés dans la difficulté. Sous prétexte de favoriser un clan et ses affiliés, faut-il encore courtiser des administratifs “de précision” qui, en confidence, se moquent de ceux qui les sollicitent pour de menus services ? “le funéraire, il n'y a qu'à se pencher pour ramasser...” a dit l'un d'eux. Car au même moment, le juge continue à confondre le petit livre rouge de Mao avec les codes des éditions Dalloz dès qu'une affaire de pompes funèbres est inscrite au rôle d'un tribunal. Sinon comment comprendre les aberrations de la jurisprudence ? Le tableau ne serait pas complet sans citer l'ironie classiquement déplacée des médias (sauf lorsqu'ils sont payés pour de la fausse presse et de la vraie pub) et le poids des règlements et des taxes que nous impose le mamouth de l'administration. Gageons que les professionnels vont enfin relever la tête...
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