Funeraire Magazine
- n°266 mai 2016
Actualité syndicale : la CPFM fait peau neuve Nouveau logo avec devise, nouveau site Internet, nouveaux administrateurs, la CPFM s’est réunie le 29 avril dernier dans les murs prestigieux de la Fondation pour la recherche médicale. Ambiance excellente confirmée, avec comme de coutume la revue complète des actualités touchant la filière. |
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- n°266 mai 2016
Mutuelles et services funéraires publics : et de trois ! Après Tours et Lyon, c’est désormais Paris qui signe un accord avec la Maison des Obsèques. Sous les ors de l’Hôtel de Ville de Paris et en présence d’Anne Hidalgo, maire de Paris, les dispositions ont été prises le 19 mai pour que les agences des services funéraires de la ville de Paris puissent utiliser l’enseigne et la marque «La Maison des Obsèques». |
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- n°266 mai 2016
Métier : 1ères Assises CSNAF du Funéraire La Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire veut créer l’événement quelques jours avant la Toussaint en lançant une initiative d’Assises ouvertes à la société civile pour mettre en évidence l’utilité des métiers du funéraire. |
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- n°266 mai 2016
Pompes Funèbres et Marbrerie Berthelot : intégrer en toute sécurité La société PFMB poursuit sa progression avec l’acquisition récente des Pompes Funèbres de Normandie qui exploitent à Rouen un réseau de 5 agences, 2 chambres funéraires et 2 ateliers de marbrerie. Avec cette nouvelle opération de croissance, le réseau Berthelot devient le 3ème opérateur funéraire intégré et compte désormais une trentaine d’agences, 15 chambres funéraires et 3 Centres de Moyens Partagés (CMP). |
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- n°266 mai 2016
Crémation : les rites jusqu’au bout, avec des objets adaptés Méminis a conçu des urnes qui s’appuient sur une différence sensible. Tout d’abord orientées luxe et sobriété, elles ont évolué vers des budgets plus modestes mais conciliant l’impératif d’un accompagnement sensible des endeuillés. La crémation oui, mais pas n’importe comment et à n’importe quel prix. Dans la même logique, Méminis se lance dans la fabrication de plaques qui tranchent avec le style prédominant sur le marché, pour revenir à l’intention première du don sur la tombe. |
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- n°266 mai 2016
Cercueils Canard : message d’une famille de référence La famille Canard a le bonheur de connaître une continuité générationnelle, Geoffroy, Guillaume et Franck venant rejoindre leurs pères Bernard et Gilles sur les traces du grand père Guy, le pionnier et créateur de SEFIC et Cercueils Canard. Alors même que la filière évolue à grande vitesse sur le plan concurrentiel, la famille Canard adresse un message rassurant à nos lecteurs : le professionnalisme ancré sur un territoire restera la valeur clé du succès commercial dans le funéraire. Bernard Canard nous expose aussi ses convictions personnelles de fabricant. |
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- n°266 mai 2016
Pompes Funèbres Rohrer : du bois dont on fait le souvenir Les pompes funèbres Rohrer, qui exploitent le crématorium de Sainte Marguerite, près de St Dié, dans les Vosges, utilisent depuis peu un meuble à vocation originale dans la salle de cérémonie. Il est en effet destiné à recevoir, le temps d’un hommage, les effets personnels du défunt, autant d’objets qui rappellent l’histoire, les goûts et la personnalité du défunt. Voici comment un élève aspirant au brevet des métiers d’art et une entreprise de pompes funèbres ont pu mener à bien cette expérience. |
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- n°266 mai 2016
Lomaco : «Full Internet» et sécurité… Lomaco se revendique la qualité d’entreprise Start Up préhistorique. Lomaco doit son existence à la capacité d’innover. Complémentairement aux logiciels classiques de pompes funèbres, qui demandent un investissement préalable, elle propose désormais son outil de gestion sur Internet, avec abonnement ou paiement à l’usage, avec données stockées et sécurisées en data-center maison. |
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- n°266 mai 2016
Hommage à Jean-Pierre Comtet : décès d’un travailleur et d’un croyant
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- n°266 mai 2016
Editorial : pour équilibrer les chances... Quand la CPFM a choisi cette année l’étude des nouvelles modalités d’approche de la clientèle par Internet, comme animation de son AG (voir article page 36), elle a selon moi tapé dans le mille. Il n’y a pas sujet plus important à l’heure actuelle pour vous tous qui exercez votre métier à l’échelle locale. Que vous le vouliez ou non, deux sources majeures de changement sont en cours : - Le marché se capte de plus en plus par le haut, le nombre de convois prépayés dépassant les 20 % en 2014 déjà. Nous nous dirigeons à court terme vers un marché prépayé à 50 % et je ne suis pas certain que tout un chacun ait compris les conséquences à son niveau. - Le consommateur, quel que soit son âge et sa localisation en métropole française, se transforme en Internaute averti. Si vous ajoutez à ce phénomène l’éclatement géographique des familles, la nécessité de prendre rapidement des premières dispositions et le relâchement du lien de notoriété entre le professionnel local et sa clientèle naturelle, vous aboutissez à la conclusion que le marché va bouger très rapidement avec des circuits commerciaux nouveaux. Dans ce contexte, il est absolument nécessaire de reconsidérer l’identité des acteurs de la filière. Evaluez prioritairement le niveau d’administration concrète d’un opérateur. A ce titre, il existe une parenté évidente d’organisation entre OGF et Funécap qui sont deux structures dirigées et animées depuis un pôle à Paris. A l’opposé, la PME privée et la régie ou la SEM partagent le principe d’un centre de décision ancré localement. Si des structures comme OGF et Funécap disposent de moyens suffisants pour se mettre à niveau des changements intervenant sur le marché, il n’en est pas de même pour les autres opérateurs, qu’ils travaillent ou non sous enseigne nationale. En effet, deux niveaux de compétence interviendront de plus en plus pour rester compétitif : - Etre capable d’apporter une réponse «calibrée» et homogène sur tout le territoire national aux institutions de prévoyance funéraire (répondre au prépayé) - Répondre avec pertinence, réactivité et objectivité à l’Internaute qui exige de plus une parfaite information, une totale liberté et une loyauté sensible du professionnel. Pour s’adapter à ces deux exigences, avoir son propre site Internet ne suffira pas. Il faudra en effet bénéficier des services d’une plateforme nationale dotée de toutes les capacités, tant vis-à-vis des personnes couvertes financièrement par la prévoyance funéraire que vis-à-vis du particulier abordant le funéraire tout d’abord par Internet. Celle-ci devra répondre aux demandes extérieures (institutions, grand public, familles) mais aussi et surtout satisfaire vos attentes. Vous ne pouvez pas, en effet, confier un rôle aussi stratégique à n’importe qui et surtout pas à quelqu’un qui peut être votre concurrent ou le partenaire de ce dernier. Le professionnel local, public ou privé, devra en revanche contrôler directement ou par représentation cette plateforme pour rester à l’avenir concurrentiel sur tout ce qui se négociera au niveau national. Voilà le défi majeur que devront relever tous les professionnels dont le périmètre d’intervention reste limité. Et si possible tous ensemble selon des principes de solidarité, équité et transparence. Vous êtes tous attachés à votre identité, votre indépendance, votre nom, votre marque. Et bien surtout, restez y ! Mais battez vous pour qu’il en soit ainsi, en sachant inventer les conditions inédites qui vous permettront de rester sur le marché. D’autres, avant vous, sont en train de le faire, dans le domaine ambulancier par exemple. Cela mérite d’être étudié de près. Analysons ce qu’ils font. Pourquoi ? Comment ? Et réfléchissez pour savoir s’il est possible ou souhaitable d’en faire autant en ce qui vous concerne. Ce n’est pas le moment de vous endormir. Agissez ! |