tout le monde en parle...

... pas du décès de Thierry Ardisson, créateur de cette émission de télé en France, mais d’une éventuelle structuration concertée des différentes organisations et associations qui œuvrent au sein de la filière pierre française. La Capeb en a parlé lors de ses Rencontres des Métiers du Bâtiment, le SNROC y a même consacré une table-ronde à la fin de son assemblée générale, à laquelle était invité à participer Yann Le Bihan, responsable de l’Institut de la Pierre des Compagnons, fervent promoteur de cette idée. Idée qui, en filigrane, revient également très souvent dans beaucoup de discussions ici et là, dans des environnements professionnels très différents.

Imaginons réunis autour d’une table, des représentants de toutes les organisations professionnelles actives dans les métiers de la pierre, de toutes les associations régionales de promotion et de défense de la pierre et de ses métiers, des différents centres de formation, et de ceux des métiers non fédérés aujourd’hui, mais extrêmement importants, que sont les distributeurs spécialisés de matériaux, les constructeurs de machines, les fabricants et fournisseurs d’outils et de produits, les fournisseurs de services à la filière...

Quel beau plateau ! Quelle richesse assurée dans les échanges ! Quelle représentativité ! Quelle volume d’intelligence et d’énergie mis à la disposition d’actions concertées pour la filière...

L’idée avance, avouons-le, assez doucement, mais, croyons-le, assez sûrement.

Quel argument peut-il venir contrecarrer cette idée fédératrice ? La création d’une “usine à gaz” sans moyen et improductive ? La déresponsabilisation des entreprises qui confieraient l’organisation des conditions de leur avenir à une sorte de nébuleuse ? Celà peut s’entendre, car les fruits d’une telle initiative se mesureront sur le moyen et le long terme et l’intérêt collectif n’est pas forcément compatible tout de suite avec l’intérêt individuel.

N’empêche, après avoir vu s’évanouir plusieurs idées de ce genre au cours des dernières décennies, une nouvelle occasion se présente de donner à la filière pierre une dimension collective inédite. ça vaudrait vraiment le coup d’essayer, rien que pour voir si ça peut marcher...