Enterrons 2020 sans regrets

Le 21ème siècle aura eu très tôt son “Annus horribilis”. Même Dieu est mort en 2020 vous diront les amateurs de foot...

Confinement, conseil de défense, couvre-feu, autorisation de déplacement... des termes qu’on ne pensait plus devoir utiliser un jour en France, et qui sont venus contraindre terriblement notre vie sociale et professionnelle. Au point de faire passer distanciation sociale, gestes barrières ou port du masque, qui déjà bouleversaient pas mal nos modes de vie, comme des règles bienséantes du vivre ensemble.

La filière funéraire n’a pas été impactée économiquement par la crise sanitaire, qui, au moment où nous écrivons ces lignes, a entraîné plus de 60 000 décès. Au 7 décembre 2020, l’Insee avait enregistré plus de 617 000 décès depuis le début de l’année 2020, soit 47 000 de plus qu’en 2019 et 49 000 de plus qu’en 2018.

Mais cette augmentation du volume ne s’est certainement pas traduite en valeur, du fait des mesures sanitaires imposées aux professionnels et aux familles, qui ont fait baisser considérablement le niveau des prestations pour les décès Covid. Et ne parlons pas du traumatisme des uns de ne pas pouvoir accompagner leurs proches et de la frustration des autres de ne pas exercer leur métier comme ils le souhaitent.

2021 doit donc être l’année pendant laquelle nous allons remettre le contact, dans tous les domaines, en souhaitant simplement que le mot présentiel remplace progressivement, puis définitivement le mot distanciel.

Encore bon courage à tous et très belle année 2021.