Les leçons de la première vague seront-elles tirées ?

Alors que sur le plan sanitaire tout porte à croire que le traitement de la deuxième vague ne semble pas bénéficier de toutes les leçons de la première, souhaitons qu’au niveau des pratiques funéraires, celles-ci soient prises en compte, dans tous leurs aspects.

D’autant plus que l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, a produit un rapport extrêmement instructif sur la gestion, dans tous les domaines, de la pandémie, qui fait également des propositions concrètes sur des solutions à mettre en œuvre en cas de nouveaux pics de mortalité (cf. p.28).

Depuis plus de six mois la crise sanitaire bouleverse toutes nos activités, obligeant, par exemple, le report de presque tous les évènements professionnels. Si le Salon Funéraire Grand Sud, est passé entre les gouttes et a pu se tenir à Toulouse en septembre dernier (cf. p. 58), Funexpo à Lyon et Funorpro à Douai ont été repoussés. Funexpo a déjà été reprogrammé au mois de mars 2021, Funorpro à juin 2021 ou novembre 2022, ce qui, si tout va bien d’ici là, pourrait proposer trois salons funéraires, en France, la même année. Une première qui obligera forcément à des arbitrages de la part des exposants, et qui devrait là aussi pousser les uns et les autres à tirer une leçon de la crise sanitaire.

Couvre-feu, reconfinement... notre vie quotidienne va dans les prochaines semaines de nouveau être rythmée par la gestion sanitaire, sociale et économique de la pandémie. Il est déjà à souhaiter que les traumatismes vécus par les familles dans les régions les plus impactées par la première vague, ne se reproduisent pas à l’échelle nationale. Ou alors, d’autres leçons pourraient être beaucoup plus définitives...