Les marronniers ont l’écorce dure…

Une fois de plus, au moment de la Toussaint, des enquêtes menées par les organismes de consommateurs, en l’occurence UFC Que Choisir et 60 Millions de Consommateurs, montrent du doigt les pratiques des entreprises funéraires, la hausse des tarifs, l’incomparabilité des offres, les contrats obsèques, etc. etc.

A Lyon, les difficultés financières du Pôle Funéraire Public deviennent même un enjeu électoral selon notre confrère Le Progrès qui barre sa Une avec ce sujet. Cette fois le prix des obsèques serait-il trop bas ?

Le récent Rapport de la Cour des Comptes, puis celui de la DGCCRF (cf. Funéraire Magazine n°292 et 293) ont déjà expliqué tout celà, invitant les professionnels à s’améliorer dans tous les domaines.

Nous sommes d’accord, plus que tous les autres, les professionnels du funéraire, privés et publics, doivent aux familles les prix les plus justes et le service le plus qualitatif et respectueux possible.

La presse grand public doit faire son travail, nous serions assez mal placés pour dire le contraire, mais nous souhaiterions aussi qu’une fois au moins, un dossier de presse ou l’appel téléphonique d’un journaliste, concernent une enquête ou un reportage sur le travail vertueux des professionnels du funéraire et l’aide précieuse qu’ils apportent aux familles endeuillées.

Sans doute qu’un tel sujet intéresserait beaucoup moins les lecteurs puisque dans ce cas, ils ne font bien que leur travail.

Est-ce qu’un sujet funéraire à la Toussaint fait vendre plus de magazines et de journaux ? Ce n’est quand même pas sûr, mais la tradition et les clichés ont la peau dure (Le Progrès nous parle même du croque-mort de Lucky Luke). Le constat n’est pas nouveau, les relations entre la filière funéraire et la presse grand public restent compliquées même si quelques rares exceptions subsistent.

Vivement la Toussaint 2020 !