Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Opinion : une profession à exercer en famille...

Michel Leclerc et son fils Florian interpellent nos lecteurs en livrant leurs réflexions sur l’avenir de la branche et réagissent à l’actualité récente de la filière.

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Salon Funéraire Paris : programme pour réflexion collective

A deux mois d’échéance avant le salon, Reed Expositions et la CSNAF ont validé un programme des animations qui seront proposées à l’intérieur du salon.

Les résultats commerciaux sont désormais assurés à la fin septembre : 223 exposants sur 8 350 m2 net. Reste ensuite l’éternelle question des visiteurs…

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Béziers : une ville qui booste !

Le service public des pompes funèbres des communes occitanes (PFO Le Pech Bleu) a le vent en poupe depuis plusieurs années. Déjà sous l’effet d’une dynamique qui a débuté il y a une vingtaine d’années, la SEM actuelle cumule plusieurs avantages que nous analysons ici.

En tout premier lieu, le maire de Béziers nous explique sa motivation personnelle dans le dossier alors même qu’il est le seul maire, à notre connaissance, à s’impliquer lui même à la présidence directe d’une SEM de pompes funèbres de cette taille.

Ensuite nous vous convions à découvrir l’insolite et l’astucieux sur le site du Pech Bleu.

A la suite d’une série d’investissements, ce complexe funéraire est devenu un modèle du genre et a connu un doublement récent de ses possibilités.

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Capitonnages de l’Ouest : la fibre d’une spécialité

La famille Leclerc, qui dirige les Capitonnages de l’Ouest, prend la parole sur Funéraire Magazine pour rappeler la valeur des liens entre le fournisseur et son client.

Le capiton, en particulier, est tissé d’une complicité efficace qui unit le fabricant en amont et le détaillant en aval pour obtenir la «satisfaction» des familles.

La PME ne doit jamais oublier qu’elle doit son existence et sa survie à son caractère particulier.

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

chambre funéraire : raser pour reconstruire !

Il était à Bergerac et rêvait de s’installer aussi à Pineuil, en Gironde, sur la route de Libourne. Après avoir dragué le garagiste, le fleuriste et tant d’autres voisins implantés à côté de l’hôpital, il s’est enfin trouvé un propriétaire de villa qui a accepté de vendre sa propriété avec terrain. Le bulldozer est passé par là…

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

matériel et outillage : La cigale et la fourmi

Fimo a invité pour la première fois les professionnels funéraires à découvrir sa plateforme technique et commerciale située en Loir et Cher, entre Blois et Orléans.

150 professionnels sont venus à l’unique journée réservée à cet événement du 11 septembre et ont fait la fête en soirée. Une occasion pour mieux se connaître entre collègues et discuter technique devant le matériel spécialisé.

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Caveaux : l’autre bière des Irlandais

Stradal fait partie d’un groupe irlandais, CRH, l’un des leaders mondiaux des matériaux de construction et, Ô plaisir : ce ne sont pas des vendeurs de fromage mais de réels professionnels, spécialistes de leurs activités, dotés d’une véritable stratégie financière. Résultat : des investissements judicieux et cohérents, une performance en qualité/prix pour les clients et une politique de gestion humaine digne de ce nom. Découverte de sa filière productrice de caveaux en France et des ressources qu’elle réserve aux professionnels funéraires.

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Crématorium : une Via Dolorosa

Le crématorium d’Orchies a vu le jour, à équidistance de Douai, Lille et Valenciennes.

Il répond à un besoin de proximité non seulement pour les nationaux mais aussi pour les Belges du Tournaisis. C’est la conclusion d’un dossier qui a mis du temps pour aboutir.

Six ans ont été nécessaires !

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

centre funéraire : un ancrage prometteur

En ouvrant un centre funéraire à La Verpillière, à vingt kilomètres à l’Est de Lyon, Serge Boudrier signe avec un grand professionnalisme sa volonté d’extension commerciale.

Cet article vise à expliquer ce que nous entendons par «grand professionnalisme».

Funeraire Magazine - n°259 septembre 2015

Deuxième round !

En préambule je tiens à couper court à une mauvaise rumeur. Certains ont considéré que le titre d’un récent édito «prend ton chèque et barre-toi» concernait quelqu’un en particulier. C’est totalement faux, le contraire serait d’ailleurs d’une grande méchanceté.

Ceci dit, venons en au feuilleton de filière dont l’épisode de septembre confirme l’agitation de l’été. Vous verrez que ce n’est qu’un début.

OGF/PFG vient d’être racheté en partie (30 %) par le fond canadien «Ontario Teachers».

Et alors ? C’est un non événement parce que rien ne va changer en conséquence.

C’est juste un accord entre deux acteurs financiers internationaux…

Autrement plus marquant est l’avortement in extremis (à une semaine près) d’un communiqué de presse qui allait annoncer la création d’un nouveau groupe funéraire. Tout un public l’attendait impatiemment. Report sine die, en attendant de… et silence radio pour l’instant !

Revenons aussi sur la question de la vente de Roc-Eclerc.

Bonne et mauvaise nouvelle à la fois. Nous avons bien noté les opinions respectives émises par les repreneurs d’un côté (Funecap) et par un contradicteur spontané,

Philippe Martineau, du Choix Funéraire d’autre part.

Qu’il me soit permis alors d’ajouter ici un petit grain de sel.

Force est de constater que Roc-Eclerc bénéficie d’une renommée sur le marché que seul OGF-PFG peut concurrencer au même niveau d’impact médiatique.

C’est une grande force pour un réseau mais cela n’autorise pas tout.

En effet, le passage du stade de contrat d’enseigne à celui de contrat de franchise ne peut s’opérer par la magie simpliste d’une pression sur les fournisseurs et sur les utilisateurs de la marque. Cela nécessite beaucoup plus de talents.

Même si Daniel Abittan a su impulser une nouvelle dimension concernant l’image du point de vente, la greffe de ce concept, véritable rupture avec l’identité première de Roc-Eclerc, fut pour le moins laborieuse au sein du réseau.

Des résistances sont apparues, au demeurant assez logiques.

Un fournisseur se sentant racketté par une centrale d’achat réagit automatiquement en accordant des prix au moins aussi bas dans la vente directe aux entreprises.

Un franchisé s’estimant trop ponctionné en royalties rêve aussitôt de changer d’enseigne, traîne des pieds pour acheter via la centrale, réduit la qualité et les frais de personnel, etc.

Selon plusieurs sources sûres, en 2005, Roc-Eclerc représentait 460 enseignes.

En 2015, on en décompte une centaine de moins (en comptant les attributions aberrantes) alors qu’en 2010, la tête de réseau affichait l’ambition d’en gagner 200 de plus.

C’est probablement la raison principale de la vente de Roc-Eclerc en juillet dernier.

Dans cette opération, non seulement Daniel Abittan sauve ses meubles mais en outre il s’allie intelligemment avec Funecap. Le défi à relever est cependant très lourd.

La moyenne de règlement parmi les franchisés Roc-Eclerc, contrairement à l’image véhiculée auprès du grand public, est dans certains secteurs au moins égale à celle des concurrents. Même si cela n’explique pas tout, donner 4 % à la tête de réseau, voire plus, devrait logiquement s’équilibrer par au moins 4 % de gain de rentabilité, sauf à se dire que l’image de l’enseigne les vaille.

Malheureusement, Roc-Eclerc a pris ces dernières années du retard dans l’étoffement logique de ses services aux affiliés ainsi que dans la contrepartie aux efforts réalisés par les fournisseurs agréés par sa centrale d’achat.

La mission qui s’impose dans ce réseau est alors double : rattrapper le retard d’organisation interne et s’adapter aux mutations commerciales majeures qui pourraient démoder sa dynamique datant des années 90.

Dans ce contexte, Funecap jouera soit au mikado, avec les hommes que cette situation impose, soit au monopoly avec les conséquences les plus incertaines que ce type de stratégie pourrait susciter le cas échéant.

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