Contrôles funéraires : la norme et le sourire !

Accréditée Cofrac depuis le début de l’année pour vérifier les matériels et installations funéraires, la société Funéraire de France, basée à Montpellier, déploie désormais des délégués sur l’ensemble des régions françaises.

Le but : réagir au plus vite quand un professionnel est pressé par les délais impartis pour être habilité.

Réseau : «made in pompes funèbres»

Tirée de la réflexion de professionnels de pompes funèbres, la promesse commerciale du réseau Lost Funéraire rejoint les tendances marketing les plus actuelles tout en offrant au franchisé l’avantage d’une aide technique complète.

Lost Funéraire avance à petits pas mais sans rien sacrifier à la sécurité du concept ni renoncer à ses objectifs de qualité. Telle est la profession de foi de ses fondateurs.

Réseau : commerce équitable

A l’occasion d’une réunion nationale des franchisés Pascal Leclerc le 19 septembre à Paris, nous avons constaté la nature des relations entretenues entre Funécap, propriétaire de la marque, et les indépendants fédérés en réseau sous licence d’exploitation. Il s’agit en fait d’un contrat de mutuelle confiance, où chacun retrouve ses intérêts et partage.

Pompes funèbres : tisser un réseau en campagne

Emmanuel Moreau poursuit son objectif de croissance pour l’entreprise familiale dont le siège est à Romagne, au Sud du département de la Vienne.

Etant implanté depuis 1995 à Poitiers, il sécurise ses activités dans son secteur d’origine en investissant dans la dotation de chambres funéraires, entre autres actions dont voici le détail.

équipement de cimetières : une belle aventure

Pelmat Est (Alsace) et les établissements Kiefer (Bavière) travaillent ensemble depuis 1978, année où M. Pflieger Père (vendeur de la 1ère Pel Job) découvre la pelle Boki et ses capacités techniques. Depuis, les quatre générations successives de la pelle Boki ont enregistré beaucoup de succès sur le marché funéraire français (40 % des ventes totales) et la millième fabriquée a été livrée à Pelmat Est le 26 août dernier… avec les félicitations du fabricant !

La mort aux trousses

L’Occidental s’est déconnecté des réalités de la mort et hélas, la prochaine interdiction de pratiquer des soins de conservation à domicile accentuera cette distanciation.

En effet, les soins apportés au cadavre ont de tout temps représenté l’opportunité d’une expression sensible du deuil des proches. Or sur ce point, nous sommes passés de la main maternelle, fraternelle ou amicale à la main professionnelle. Sur le plan technique, c’est un progrès mais pas sur le plan social.

En délocalisant cet acte des soins dans le périmètre exclusif d’un laboratoire post-mortem, on coupe encore plus le lien entre l’acte et le rite, entre la mort et sa prise en compte psychologique par chacun d’entre nous.

Et justement, comme on l’a constaté avec l’actualité choquante de l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie, les Français sont de moins en moins capables de soutenir la vue de la mort dans ses aspects les plus pénibles, préférant l’ignorance à l’évidence.

On peut en effet être bouleversé et révolté par cette exécution mais pourquoi ne l’avons nous pas été également quand deux évêques chrétiens, par exemple, ont été torturés et exécutés en Irak, a fortiori dans des conditions encore plus atroces ? (émasculation, yeux arrachés, plomb fondu dans la gorge et finalement gorge tranchée, «sourire kabile» comme on disait communément en Algérie).

On voit bien qu’ici, par le biais de l’utilisation des réseaux Internet, les terroristes réussissent à contourner notre aversion à regarder franchement la mort. Au passage, ils nous obligent d’un seul coup à reconsidérer celle-ci dans tout ce qu’elle peut comporter de scandaleux à nos yeux.  A l’opposé, en temps normal, on peut découvrir sans véritablement s’émouvoir le sinistre bilan pour 2013 où 100 000 Chrétiens ont été assassinés uniquement en raison de leur foi. La page du journal se tourne alors et passe aux mots croisés et à la rubrique météo…

Or la mort, en fait, est omni présente, chez nous comme partout. En choisissant de ne pas la voir, notre société laisse de nombreuses personnes mourir isolées dans une chambre d’hôpital. A l’issue d’un tel parcours menant de la solitude à la mort, beaucoup de proches des défunts s’adressent ensuite aux professionnels funéraires en hésitant totalement sur la posture psychologique à prendre vis-à-vis du décès et de ses conséquences.

Et là aussi, le faux-semblant des réponses à leurs attentes peut être au rendez-vous : mort «objet de commerce» dans les stratégies séductrices de la filière, mort «objet d’administration» dans le labyrinthe des formalités. Le défunt peut être abordé sous tous les angles sauf, parfois, dans sa simple dimension d’être sacré, siège d’une conscience, d’une sensibilité et d’une volonté.

Trop souvent il nous semble qu’il vaut mieux ne pas trop y penser si on veut éviter de prendre conscience de la ruine dramatique et parfois violente du passage de vie à trépas. Nous ne sommes plus préparés à supporter psychologiquement cette échéance pourtant inévitable et si nous en avions le pouvoir, nous tenterions aussi d’échapper aux douleurs et angoisses ressenties par le bébé lors de son accouchement.

Nous sommes, nous Occidentaux, devenus des êtres artificiels, déconnectés des réalités mortelles au point d’écarter jusqu’à toute idée sur l’abattage des animaux alors que nous consommons quotidiennement de la viande (appellée industriellement du «minerai animal», c’est tout dire). Et jamais, non jamais nous n’avons été aussi fragiles sur cette question de la vie et de la mort quand elle nous concerne directement.

Or, en ouvrant nos livres d’histoire, nous constatons que notre civilisation, comme toutes les autres, s’est bâtie par la main de personnes qui ont accepté de risquer leur vie et l’ont parfois perdue de manière dramatique mais consentie. Garder ce constat à l’esprit est très important.

Respecter la vie des autres, mille fois oui ! Mais ne plus être capable de s’exposer à un risque, désespérer de tout, ne plus croire en rien, être distant de tout, mille fois non !…

- Equipement de cimetières Pelmat Est : une belle aventure

- Pompes funèbres Moreau: tisser un réseau en campagne

- Réseau Pascal Leclerc : commerce équitable

- Réseau Lost Funéraire : «Made in pompes funèbres»

- Contrôles funéraires : la norme et le sourire !

- La loi de consommation : attention aux conséquences

- Souvenir crématiste : retour des rites forestiers

- Dossier «Savoir conclure»

1ère partie : cérémonial : le dernier geste

2ème partie : céder son entreprise

- Funexpo Lyon du 20 au 22 novembre 2014 : il a tiré son épingle du jeu !

- Equipement de cimetières Pelmat Est : une belle aventure

- Pompes funèbres Moreau: tisser un réseau en campagne

- Réseau Pascal Leclerc : commerce équitable

- Réseau Lost Funéraire : «Made in pompes funèbres»

- Contrôles funéraires : la norme et le sourire !

- La loi de consommation : attention aux conséquences

- Souvenir crématiste : retour des rites forestiers

- Dossier «Savoir conclure»

1ère partie : cérémonial : le dernier geste

2ème partie : céder son entreprise

- Funexpo Lyon du 20 au 22 novembre 2014 : il a tiré son épingle du jeu !

Brèves

- Dunkerque : un nouveau crématorium

- Monuments funéraires : les importations tiennent bon…

- Carrés musulmans : «Babouches-cas»

- Scandale funéraire : au tour d’OGF-PFG

- Couverture santé et prévoyance : le champ libre aux entreprises

- Ebola : risques nuls en France sauf…

- Soins palliatifs : le vin d’ici et l’eau de là

- Japon : colocation au cimetière

- Avis de décès : une nécessaire neutralité

- Mortalité 2014 : le déficit se creuse encore plus

- Petit cadeau : un dessin animé pour vous

- Internet : échos autour des funérailles

- agenda 2014

Législation

-  Crémation : est-ce qu’un salarié non titulaire d’un diplôme de thanatopraxie peut intervenir sur le défunt pour soustraire un pacemaker ?

- Travaux sur sépulture – responsabilité sur les espaces inter-tombes

- doctrine administrative : identification du lieu  de sépulture des défunts