Funeraire Magazine - n°239 septembre 2013

Salon Funéraire Paris 2013 : une édition en perspectives

Le salon Funéraire qui se réunit tous les deux ans sur le site du Bourget est un média de filière solide. Néanmoins, il ne pourra pas rester insensible à la crise, sauf miracle, même si le funéraire est une niche économique relativement épargnée. Le socle commercial de l’événement était d’ores et déjà assuré début septembre et le profil définitif ne sera connu que fin octobre. Dans l’attente, voici un rappel de ce qu’il fut en 2011 ainsi que la liste des exposants dont la présence est désormais assurée.

Funeraire Magazine - n°239 septembre 2013

Pompes funèbres : bouquet de marques

Sur Angers, la maison Settimio Tombini s’est adjoint depuis 2013 les marques EcoPlus Funéraire et Le Choix Funéraire.

Retrouvez dans cet article les raisons et modalités du passage de l’appellation familiale, reconnue à l’échelle locale depuis 1947, au principe du bouquet d’enseignes développant chacune un esprit différent.

Funeraire Magazine - n°239 septembre 2013

Formation : lorsqu’un granitier forme les conseillers marbriers…

La graniterie bretonne Sodigranits dirigée par Valérie Couellan est spécialisée dans les secteurs du funéraire et de la voirie. Après un audit réalisé en 2012 auprès de ses clients, le premier constat a mis en évidence leurs besoins en formation et en bases techniques pour bien vendre les monuments. A partir de ce bilan, Sodigranits a engagé les démarches pour devenir Centre de formation agréé et compte déjà à son actif  plusieurs sessions, organisées mensuellement durant trois jours.

Funeraire Magazine - n°239 septembre 2013

Cimetière : Ah les belles suédoises !

Volvo Construction Equipment, groupe de taille mondiale, fabrique ses tracto-pelles et mini-pelles à Belley, dans l’Ain. Un choix stratégique car ce type d’équipements correspond aux besoins des pays industriellement avancés, où les conditions d’intervention dépendent souvent d’un environnement difficile, ce qui est précisément le cas d’un cimetière.

En opération portes ouvertes, l’usine de Belley nous a permis de découvrir la méthode industrielle du groupe liant qualité de production et valorisation de chaque salarié.

De cette politique, le client en tire un matériel fiable, une convivialité avec le constructeur et en aval un service après-vente performant.

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Cercueils : solidité familiale

Le groupe Bernier est reparti de plus belle après 2012, année terrible au cours de laquelle sont décédés accidentellement Annie et Rémy Bernier.

Les efforts d’investissement et de modernisation se poursuivent, menés par une équipe où chacun occupe son poste, Olivier ayant repris celui de son père à la direction générale.

De retour d’une visite du site de production à St Jory Lasbloux, en Dordogne, nous en revenons avec la certitude que la marque Bernier va continuer de conjuguer l’innovation et la performance, en réponse à l’évolution des besoins du marché.

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Crémation : «Le crématorium doit d’abord être considéré comme un service sensible»

Ce n’est pas un psychologue qui le dit mais un fabricant de fours !

Philippe Berchon, dirigeant d’ATI, a tout misé dans sa stratégie industrielle sur la sécurisation maximale du fonctionnement d’un crématorium avec en priorité absolue la politique d’un service de maintenance irréprochable.

Installée à Gien dans le Loiret, son entreprise affiche l’objectif d’une proximité efficace et maximale.

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Graniterie : Les Ateliers de Montredon gardent la ligne funéraire

Robert Dufaur qui dirigeait depuis trente ans la graniterie des Ateliers de Mondredon a passé la main en 2011 à sa fille Valérie. Avec une expérience de plus de treize ans maintenant, celle-ci envisage  de suivre la ligne de conduite tracée par son père en restant concentrée exclusivement sur l’activité de sa propre production de monuments funéraires sur-mesure, de la gamme Acanterra, et de columbariums.

 

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Il est revenu le temps des bobards…

Tant du muguet fait ce qu’il te plait.

Temps des bobards il est déjà trop tard.

Il y a un an émergeait le concept de low cost dans le funéraire. Depuis, beaucoup se sont engouffrés dans cette direction alors même que la profession n’a que très partiellement réussi à contrebalancer la pression à la baisse des prix sur les produits par une tarification satisfaisante des services. Cela fait 30 ans que l’on veut développer du cérémonial personnalisé et quand on y arrive, il est très difficile de facturer aux familles ne serait-ce que le coût réel de l’investissement en temps du ou des professionnels sur convoi.

La réalité est là, une situation que connaissent bien les paroisses d’ailleurs.

Vous trouvez que 150 euros versés au culte c’est trop payé pour la disposition d’un édifice public, chauffé et éclairé, avec la prestation d’un spécialiste et parfois d’auxiliaires ?

Allez vous réussir à facturer à un juste niveau les prestations humaines de votre entreprise alors même que facturer une équipe de cérémonie à 200 euros, c’est casser les prix de manière déloyale ?

Ce n’est pas dit. La faute au vieux monopole qui bradait jadis les services. Mais la faute aussi aux mentalités françaises qui sont promptes à considérer l’argent de la mort comme de l’argent tabou. Parce que les familles sont éprouvées, il faudrait que le professionnel funéraire se nourrisse de poésie ? Et tout à la fois qu’il satisfasse aux exigences toujours plus fortes de monsieur le législateur, monsieur le ministre ou monsieur le percepteur du trésor public ?

Hélas en ces temps de Toussaint médiatique, le funéraire rasera gratis plus que jamais !

Problème : si les prix peuvent être annoncés aussi bas, alors pourquoi ont-ils été aussi     hauts ? C’est la question que le public se posera légitimement. Ce dernier n’ira d’ailleurs pas chercher la vérité dans des détails que seuls les professionnels peuvent connaître.

Tout cela vous le savez, pas la peine donc de vous affliger.

Mais ce n’est pas tout. Vous n’avez pas encore connu les dépôts urbains du funéraire à emporter, le monument commandé sur Internet et livré bronze en main, les urnes-poupées russes et le chêne de Tchernobyl en planches de 22 mm raboté.

Il est vrai qu’une crise économique profonde marque aujourd’hui un recul de la France à l’échelle mondiale et que le temps des folies consommatrices est derrière nous. Il est vrai aussi qu’avec la tabassée fiscale et des lendemains qui s’annoncent encore pires, les Français sur la paille seront désormais réticents à satisfaire sans discussion l’appétit d’actionnaires venant des USA, du Qatar, de la Russie ou du diable Vauvert, n’en déplaise aux diablotins de service.

Le funéraire va changer et comme d’habitude c’est vous qui allez le façonner.

La mortalité va inévitablement s’accroître mais comme nous vous l’avons annoncé depuis des années sans nous appeler Madame Irma, les moyennes de règlement vont baisser. C’est déjà commencé. Si vous tablez au dessus de 2 800 euros de moyenne de CA par convoi (moyenne TTC de CA/convoi au niveau national et à condition de tout fournir, sachant que ce niveau pourrait rapidement baisser à coups de low cost), vous êtes menacé de sortir du marché. Mieux vaut le savoir et adapter son profil d’exploitation en conséquence. Sinon tôt ou tard les assureurs et les consommateurs siffleront la fin de la récréation. Alors :

- 1° Révisez à fond votre mix marketing et vos fondamentaux de gestion sans oublier de budgétiser néanmoins le prix de votre abonnement annuel à Funéraire Magazine.

- 2° Adoptez une sélection de produits, notamment de cercueils, dont vous aurez l’assurance qu’ils ne seront pas distribués en direct aux familles. Autrement dit, veillez à associer produits et services dans une tactique de forte personnalisation de vos prestations au client, comme vous avez su le faire d’ailleurs pour distinguer vos articles funéraires de ce qui se vend en grandes surfaces.

- 3° Achetez une médaille de St Benoît avant d’aller chez le banquier…

Funeraire Magazine - n°239 septembre 2013

- Les Ateliers de Montredon gardent la ligne funéraire

- «Le crématorium doit d’abord être considéré comme un service sensible»

- Cercueils : solidité familiale

- Matériel de cimetière : Ah les belles suédoises !

- Lorsqu’un granitier forme les conseillers marbriers…

- Pompes funèbres : bouquet de marques

- Salon Funéraire Paris 2013 : une édition en perspectives

- Maître de cérémonie : diriger un cortège

- Le scandale de Bergerac : fin d’un délire injuste

- Dossier Bergerac : une volonté dans le funéraire

- «Il faut repenser  l’entreprise en France…»

- Restauration - Création  au Père Lachaise  (2ème partie)

Funeraire Magazine - n°239 septembre 2013

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- Cercueils : solidité familiale

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- Lorsqu’un granitier forme les conseillers marbriers…

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- Le scandale de Bergerac : fin d’un délire injuste

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